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Le Dernier Jour d’un Condamné – Victor Hugo

Publié le 08/04/2024

Extrait du document

« Le Dernier Jour d’un Condamné – Victor Hugo 1.

Victor Hugo : Il est né en 1802.

Il s’intéresse à beaucoup de domaines comme la poésie, le roman, le théâtre, le discours politique et le dessin.

Il mourra en 1885. Il passe sa jeunesse aux Feuillantines avec sa mère car son père est devenu général de guerre.

Il écrit son premier roman à l’âge de 16 ans.

La préface de Cromwell qu’il a écrite en 1827, est vue comme le manifeste de l’art romantique. La mort de sa fille Léopoldine est un choc terrible pour Hugo.

En 1852 il sera expulsé de France, il s’exile alors à Guernesey A.

Son engagement contre la peine de mort : L’abolition de la peine de mort représente un combat très important pour Victor Hugo.

Par Le Dernier Jour d’un Condamné, il dénonce les atrocités de cette peine inutile et contre productrice, il lie l’injustice des peines à l’inégalité sociale et accuse la misère d’être la cause première qui mène à l’échafaud.

Lors de ses 18 and, il a été confronté à une exécution et cet évènement l’a profondément choqué.

Hugo a aussi participé à des visites du Bicêtre, cela lui a permis d’être mieux informé sur les conditions de vie des condamnés. 2.

Contexte historique : La peine de mort est à un châtiment infligé aux personnes ayant commis des infractions contre l’ordre familial ou religieux.

Elle est appliquée pour des crimes dits capitaux comme l’homicide ou l’incendie.

Sous l’Ancien régime c’est la pendaison qui était plus généralisée, la guillotine entre en fonction en 1792.

A cette époque, les criminels non condamnés à mort pouvaient être envoyés au bagne.

Les forçats sont ferrés et toujours attachés en chaîne de 200 personnes. Ces malheureux sont soumis à des travaux d’une extrême difficulté durant deux ou trois ans.

De plus, le fouet était très couramment utilisé sur les forçats.

Il y avait deux types de travaux : la grande fatigue qui consistait à des terrassements, des transports de matériaux ou la petite fatigue qui consistait en des travaux moins pénibles. C’est seulement à partir de la Révolution que la prison devient un véritable lieu de détente pénale.

La privation de liberté est une peine, car la liberté est un bien.

Les prisonniers vivent dans des cachots sombres et humides, ils n’ont droit qu’à deux bains par an.

La plupart des prisonniers sont illettrés. 3.

Le roman : Victor Hugo publie son roman en 1829 de façon anonyme.

Il veut laisser croire au lecteur que l’histoire est véridique et tirée du journal intime tenu pas un condamné avant son exécution.

Le Dernier Jour d’un Condamné déclenchera une polémique, le roman devient un scandale. L’histoire raconte la vie d’un homme d’une quarantaine d’années qui est arrêté et condamné à mort pour une cause inconnue.

Nous vivions avec cet homme dans sa cellule au travers de ses écrits à la première personne.

Nous ressentons ses tourments, ses peurs ainsi que la dernière rencontre qu’il partage avec sa fille qui ne le reconnaît plus.

Puis nous le voyons partir de sa prison et être emmené à la place de la Grève.

Tous les détails nous sont racontés jusqu’au moment où l’échafaud s’apprête à couper la tête du narrateur. Ce roman est donc un plaidoyer contre la peine de mort qu’Hugo rédige de manière anonyme pour dénoncer les horreurs engendrées par la peine d mort.

Il explique aussi par son personnage les répercussions physiques et morale que subit le condamné.

Il met aussi une attention particulière sur la peine que cela engendre à la famille du criminel. 4.

Analyse d’extraits importants : A.

L’incipit : p.39-40 Est le premier extrait du livre, c’est à ce moment que le lecteur rentre dans la peau du personnage et qu’il commence à vivre sa douleur.

Victor Hugo a décidé de ne donner que très peu d’informations au sujet de cet homme ainsi que la cause de son arrestation.

Le narrateur nous raconte son passé heureux, et le cauchemar qu’il est entrain de s’apprêter à vivre. Axe 1 : Incipit paradoxal Axe 2 : Evocation lumineuse Axe 3 : Condition saisissante Hypothèse : Fidèle à son projet de représenter n’importe quel condamné, Victor Hugo refuse toute anecdote et crée un début étonnant qui prend la forme d’un journal intime.

Le romancier propose d’abord d’émouvoir le lecteur en évoquant la perte de la vie enchantée et l’imminence d’une mort répugnante.

Le tragique est souligné par le leitmotiv : « Condamné à mort ! ». B.

Ferrement des forçats : p.

70-71 Ce passage nous raconte le moment où le condamné est à la fenêtre de son cachot et qu’il observe les forçats se faire ferrés, et sont prêts à partir au bagne. Il a alors des hallucinations ; il voit les forçats lui parler et escalader les murs de son cachot. Axe 1 : Le lecteur prend la place du condamné déshumanisé Axe 2 : Sensation de malaise, pitié, choc Axe 3 : Dureté de la réalité Hypothèse : Cet extrait est conçu par un jeu de miroirs qui permet au lecteur de s’identifier.

L’aspect grotesque et tragique sont les deux thèmes de cet extrait effrayant, aussi accentué par l’irruption du registre fantastique lors de la description des forçats qui se préparent à partir en bagne. C.

Le friauche : p.95-96 C’est dans cet extrait que notre personnage rencontre un autre condamné à mort.

Celui-ci lui raconte son long parcours semé d’embuches et la raison de sa condamnation : vols multiples.

Son discours oral nous fait comprendre que cet homme est un illettré qui parle argot.

Il nous explique la dureté du système carcéral avec des phrases très simples tirées du jargon des prison. Éléments centraux : argot, système pénitentiaire, rudimentaire, oralité, inhumanité, parataxe (juxtaposition de phrases), justice, tons, réquisitoire, ironie et dénonciation D.

Marie : p.126-128 Ce passage est très émouvant pour le lecteur et représente la mort sentimentale du condamné.

Après la visite de sa fille qui ne reconnait plus son père, il sera totalement délaissé et n’aura plus de motivation, tout lui est minable, il attend dès lors la mort avec impatience. Axe 1 : Une enfant innocente Axe 2 : Un père brisé 5.

Conclusion : Le Dernier Jour d’un Condamné est vu comme une pièce de théâtre en cinq actes sans sens avec, en guise de fin, la mort du personnage. Les thèmes récurrents de l’œuvre sont : 1.

La construction romanesque 2.

La solitude, la souffrance perçue à travers l’écriture 3.

L’univers de la peine à Paris, capitale de la violence 4.

L’imagination visuelle de la mort, le rêve En 1948, l’Assemblée Générale des Nations Unies adopte la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui proclame l’abolition de la peine de mort et proclame l’article suivant : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sureté de sa personne.

». Le Père Goriot – Honoré de Balzac 1.

Honoré de Balzac : Cet auteur est né en 1799 et mourra en 1850.

En 1834, Balzac est déjà très célèbre, il fréquente beaucoup les salons.

Il a des correspondances avec une comtesse Polonaise, qui deviendra son amante.

Balzac fait partie du courant réaliste, et par son grand ouvrage du nom de La Comédie Humaine écrit entre 1830 et 1848.

Cette œuvre représente une étude des mœurs du XIXe siècle, le tout est subdivisé en trois parties : études de mœurs, études philosophiques et études analytiques.

Ces trois parties ont été choisies en référence au corps, à l’âme et à l’esprit. 2.

Contexte : L’ensemble de la Comédie Humaine fut rédigé sous la monarchie de juillet.

Cette période est à la fois stable et troublée, elle est aussi le déclin du Romantisme.

Le père Goriot (un des nombreux livres de la Comédie Humaine) a été écrit en 1819 soit au début de la Restauration. Malgré la vague d’enthousiasme amenée par la Révolution, la jeunesse se sentira délaissée et se réfugiera dans le réalisme, un courant sublime et à la fois grotesque.

Qui a pour point central d’être trivial. Durant cette période, la noblesse reste prépondérante, mais la bourgeoisie sera la grande triomphatrice car elle domine économiquement et socialement la France.

La bourgeoisie a été aidée par l’industrialisation et aussi pas sa possession des banques.

On verra alors le moteur devenir le moteur principal de la société. Balzac s’intéresse dans son ouvrage aux différentes classes sociales et à leurs interactions.

Il étudiera les différents types de personne, en se basant sur le corps, l’âme et l’esprit.

Cela s’appelle les études de mœurs. A.

Le réalisme : Le réalisme est le courant opposé au romantisme.

Il est né en réaction aux romantiques, qualifiés de rêveurs.

Le réalisme a pour mission d’être vraisemblable, pour cela, les textes abondent de détails qui assure la réalité de ce qui est écrit.

Balzac dit de son ouvrage Le Père Goriot : « Ce drame n’est ni une fiction, ni un roman, all is true.

». 3.

L’histoire : A.

Les personnages.... »

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