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la solitude dans vol de nuit

Publié le 02/05/2023

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« Introduction Le roman Vol de Nuit a été écrit dans un contexte particulier : celui de la concurrence entre les moyens de transport.

Pour ne pas être pris de cours par l’automobile où le train, Rivière, le chef de l’aéropostal initie le vol de nuit avec tous les risques que cela comporte.

Cette situation nous ramène à poser les questions suivantes. Après avoir fait un bref historique, nous analyserons les obstacles qui se dresseront devant les pilotes ensuite le professionnalisme dont feront preuve les aviateurs. I.

Définition Le courage est une façon de se dépasser.

La discipline est un combat avec le désordre du monde.

Rivière, le responsable du réseau, est plus qu’intransigeant avec ses hommes. II.

Les obstacles de l’air 1.

La nature des obstacles L’avion conçu comme moyen de déplacement aérien réduit l’univers de l’homme dans une masse de ferraille en plein air qui le détache de son monde extérieur.

Le pilote, à l’intérieur de son appareil de commande dont-il semble être maître, se fixe une destinée d’atterrissage dont il n’est pas toujours sur de joindre.

L’avion échappe parfois au contrôle du pilote par suite d’orage, de tempête, de cyclone.

Le pilote n’est pas aussi à l’abri d’une défaillance de moteur, d’une aile brisée face à un orage ou une tempête ; ni également à l’abri d’une visibilité nulle qui peut créer une catastrophe et même la mort du pilote.

Ainsi en est-il de Fabien. Ce pendant dans Vol de Nuit, Saint Exupery nous informe que les risques des pilotes sont multiples.

Ainsi sur le plan social tel que écrit l’auteur : « L’intérêt générale prime au détriment de l’intérêt particulier », les pilotes en cours de mission mettent en exergue l’angoisse personnelle et familiale au même niveau à chacun de leur vol.

Ce qui constitue un risque majeur au plan psychologique et familial, car la famille n’est jamais sûre du retour de leurs maris aux foyers.

En outre ces pilotes face à l’éducation de leurs enfants apparaissent comme des parents absentéistes d’où le manque d’affection des enfants vis-à-vis de leurs parents. III.

Le professionnalisme des pilotes 1.

La volonté des pilotes Les nombreux dangers - auxquels font face les pilotes - constituent un motif pour affirmer que les pilotes risquent à tout moment leurs vies.

Ainsi il leur fallait une volonté et un courage extraordinaires.

Les pilotes n’en manquaient pas.

Leur chef aussi, car Rivière ne se reposait pas (p.28).

Et la responsabilité de leurs outils de travail et celle de leur propre vie ont suffi pour les pousser à se surpasser de telle sorte que, devant le danger, les pilotes ont presque l'impression de jouer : " Sans avoir à lutter, ils seraient les mains sur les commandes " (p.36). Le narrateur ajoute même : " Le cyclone ce n’est rien " (p.37).

Toutefois c’est le chef Rivière qui leur inspirait cette volonté : "L’homme était pour lui une cire vierge qu’il fallait pétrir.

Il fallait donner une âme à cette matière, lui créer une volonté (…) il créait cette volonté.

Ainsi, malgré tous ces dangers, ces pilotes aiment leur travail.

" Ces hommes-là sont heureux parce qu’ils aiment ce qu’ils font et ils l’aiment parce que je suis dur ".

(p.47) 2.

Le savoir-faire des pilotes On vient de montrer que les pilotes aiment leur métier, mais c’est surtout parce qu’ils sont des.... »

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