exposition pour un oui ou pour un non

« Étape 3 : Étude linéaire du début de la pièce (voir dossier p.114-118) Introduction générale (contexte littéraire et auteur, situation, problématique et plan): Littérature après 1950 marquée par le doute sur le sens de l’existence et de la parole = interrogation sur les conventions + remise en cause du personnage / de l’intrigue « théâtre de l'absurde » = déconstruction de l'illusion réaliste/de l’action dramatique « le Nouveau Roman », mouvement qui renouvelle les codes du récit en explorant les fluctuations internes des personnages +en mettant en abyme l’écriture elle-même Romancière et dramaturge Nathalie Sarraute questionne notre rapport au langage Pour un oui ou pour un non.

Pièce radiophonique en 1981 /mise en scène en 1986, => crise de l’amitié à partir d’un sujet futile, prétexte qui fait ressurgir les non dits et la rivalité latente entre deux personnages indéterminés et désincarnés H1 et H2. Ouverture de la pièce immersion du spectateur « in medias res »/entrevue H1/H2 => scène d’explication = volonté de comprendre les raisons de son éloignement. Comment ce début de dialogue intime déroge-t-il aux règles du théâtre traditionnel pour immerger les spectateurs dans l’opacité de la communication et du langage? er 1er mouvement: La montée de l’indicible contrariété malgré des liens anciens (l.

1-17) A) Une exposition elliptique entre deux amis que le spectateur doit déchiffrer (l.

1-8) Aucune didascalie précise de lieu, d’époque + perso anonymes< voix radiophoniq = H1-H2-H3-F => mise en scène de Sylvain Maurice (lignes/couleurs/fou rire) crée convergence sur deux amis Spectateur plongé au milieu d’une conversation => nécessité de retrouver le fil conducteur Entrée en matière de H.1= dble énonciation ? = « Écoute » (impératif adressé à H2 et à l’auditoire) Précaution oratoire (vb de volonté + but de sa visite « je voulais te demander…un peu pour ça » + épanorthose (impft=> conditionnel +infinitif) « je voudrais savoir… » = souhait plus affirmé Pts de suspension / questions: « que s’est-il passé? Qu’est-ce que tu as contre moi? » = contraste = début d’un débat plus ferme par interrogations partielles à connotation négative/ dépréciative Ms réponse brève/évasive de H2 (« Mais rien...

Pourquoi? »)= déni/ minimisation du problème H1 réitère son point de vue mais par des vbs d’incertitude : « je ne sais pas...

Il me semble… » et l’amplifie par l’antithèse: « tu t’éloignes...

tu ne fais plus jamais…toujours que ce soit moi...

» ms effacement de H.2 : « Tu sais bien : je prends rarement l’initiative, j’ai peur de déranger.

» B) En contrepoint de ce malaise palpable, l’évocation d’une amitié fidèle (l.9-17) Q oratoire/rassurante de H.2 : « Mais que veux-tu qu’il y ait? » (répliques symétriq) Mais H.1 la retourne en incertitude (vbs d’exploration) : « C’est justement ce que je me demande.

J’ai beau chercher...

jamais...

depuis tant d’années...

il n’y a jamais rien eu entre nous...

rien dont je me souvienne...

» => anamnèse/remontée vers le passé mimée par les …, intensifiée par anaphores et échos rythmiques + épanorthose(relat) Ambiguïté de H2, d’abord négative puis élogieuse : « H.2 : Moi, par contre, il y a des choses que je n’oublie pas.

Tu as toujours été très chic...

il y a eu des circonstances... Eloge réciproque de leur fiabilité à travers souvenirs + pt de vue maternel idéalisé H1: « Toi aussi, tu as toujours été parfait...

un ami sûr...

Tu te souviens comme on attendrissait ta mère?...= adv de tps + attributs sujet mélioratifs + sub interro/manière H.2 : « Oui, pauvre maman...

Elle t’aimait bien...

elle me disait : « Ah lui, au moins, c’est un vrai copain, tu pourras toujours compter sur lui.

» style lyrique/nostalgique = discours direct (témoignage authentique) + périphrase élogieuse/futur = certitude «C’est ce que j’ai fait, d’ailleurs.» gratitude de H2 (PC) ou ironie annonçant la suite? 2e mouvement : Une prise de distance impossible à expliquer ou inavouable ?(l.18-33) A) Le constat d’une séparation se dessine pour chacune des parties (l.18-25) La nouvelle relance de H1 se.... »