exposé classicisme

« Le classicisme Le classicisme est un mouvement culturel, esthétique et artistique qui se développe en France, et plus largement en Europe, entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, de 1660 à 1725. Succédant et s’opposant au baroque, ce mouvement s’inspire principalement de l'antiquité grecque et romaine et s'organise autour de règles et caractéristiques bien précises, dites classiques comme la raison, l’équilibre, l’objectivité, l’harmonie, la mesure. Il se définit également par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection, dont son maître mot est la raison. Cette nouvelle impulsion est donnée en France avec l'arrivée de Louis XIV au pouvoir qui utilise cet art comme moyen d’asseoir son autorité. Nous verrons donc comment le classicisme est l’art d’une époque qui se veut celle de la raison et mais également et paradoxalement celle du contrôle des individus et des esprits par une monarchie absolue. 1) Le Classicisme un art qui se veut celui de la raison L’écriture classique se veut fondée sur la raison avec la volonté de soumettre le déraisonnable à l’ordre de la raison. Les héros et héroïnes classiques ne sont pas rationnels mais leurs passions souvent violentes sont analysées par l’écriture qui les rend intelligibles. Dans le classicisme le modèle de l’Antiquité gréco-latine est prépondérant et les artistes classiques reprennent trois types de sujets : 1) Les sujets bibliques (en poésie, en peinture) qui racontent la vie du Christ.

Les sujets sont puisés dans le Nouveau et l’Ancien Testament, ainsi que dans la vie des saints. 2) Les sujets mythologiques (théâtre, peinture) puisés surtout dans Les Métamorphoses d’Ovide. 3) Les sujets historiques inspirés des historiens grecs et romains (Hérodote, Thucydide, Tite-Live, Tacite). C’est aussi la naissance du théâtre classique construit autour de la règle de vraisemblance : « qu’en un jour, qu’en un lieu, un seul fait accompli, tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli », ces deux vers de Boileau résume la fameuse règle des 3 unités.

L’action doit se dérouler en 24 heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d’une seule intrigue (unité d’action).

S’y ajoute la règle de la bienséance qui oblige à ne représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le public. Comme dans le théâtre antique, la tragédie a une fin morale : elle doit permettre aux spectateurs de s’améliorer sur le plan moral en combattant certaines de leurs passions.

A la suite d’Aristote, on considère que la tragédie doit inspirer « terreur et pitié » face au destin de héros broyés par leur passion et les conséquences de leurs erreurs.

Par ailleurs les. »