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Etude de l’œuvre : Les Contemplations, Victor Hugo

Publié le 07/10/2024

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« Etude de l’œuvre : Les Contemplations, Victor Hugo Livre I, « Aurore » « A ma fille » (poème 1) et « mes deux filles » (poème 3) Ces deux poèmes nous apprennent que Victor Hugo à deux filles, dont Léopoldine.

Elles lui sont très chers puisque qu’il les évoque déjà au tout début de ce livre et donc du recueil. Poème 2 Dans ce texte, on donne une image de rêveur, de contemplatif au poète (« c’est le rêveur » v.20).

Il prend le temps de voir, de faire intervenir ses sentiments personnels, il est dit qu’il « admire » (v.1), qu’il « adore ».

De plus il est adulé par la nature qu’il contemple et avec laquelle il entretient un lien étroit et profond, que ce soient les fleurs dont il est « l’amoureux » (v.10) ou les arbres « qui lui font de grands salut » (v.17). Poèmes « Lise » (11), « La coccinelle » (15), « Vieille chanson du jeune temps » (19) et poème 21 Ces quatre poèmes lyriques parlent chacun d’un amour de jeunesse qui est notamment abordé à travers la nature. Comme dans « lise » avec « fleurs » (v.7) ; dans la coccinelle avec « l’insecte » (v.4) ou dans le dernier de ces poèmes avec « les champs » (v.4).

Ces femmes qu’a aimé Hugo, ont été pour lui des amours volatiles, qui ont parfois eu lieu l’espace d’un instant mais qui sont restés gravés dans sa mémoire. Réponse à un acte d’accusation poème 7 Pour Victor Hugo les mots représentent la révolution « grâce à toi [...] la Révolution » (v.212).

Premièrement la révolution littéraire qui remet en cause la rigidité du classicisme « les mots […] vivaient parquées en caste » (v.41) et met en avant le romantisme qui permet la liberté des mots sans contraintes et règles strictes « les mots égaux, libres, majeurs.

» (v.75), où l’on ne fait plus de distinctions entre les mots considérés "nobles" et ceux que l’on trouve "vulgaires", "familiers" « un mot était duc et pair ou n’était qu’un grimaud ; » (v.35 et 36).

Mais aussi la révolution au sens historique du terme, qui est utilisé comme comparaison, métaphore à cette révolution littéraire comme on le voit avec « la poésie était la monarchie » (v.35) et « je mis un bonnet rouge » (v.65). Aurore signifie l’aube, le commencement, or, c’est exactement ce que représente ce premier livre des Contemplations, c’est à la fois la première partie de ce recueil qui représente la vie du poète, son cheminement, le début de ce recueil qu’il a écrit durant 25 ans ; mais aussi le regroupement de poèmes où il évoque sa jeunesse, le début de sa vie.

Dans cette partie sont abordés les thèmes de sa jeunesse avec « la fête chez Thérèse », de ses enfants par exemple dans « mes deux filles » de l’amour comme dans « Lise » , de la nature avec « les oiseaux » ainsi que de la liberté poétique abordée notamment dans le poème XXVIII Livre II, « L’Âme en fleur » Juliette Drouet est une actrice, mais surtout celle qui a était pendant 50 ans l’amante de Victor Hugo, quitte à quitter sa carrière et à vivre recluse pour son amour.

Les deux amoureux se sont rencontrés en 1833, au théâtre durant une répétition de la pièce « Lucrèce Borgia », dans laquelle Juliette Drouet jouait, Hugo à immédiatement était subjugué par sa beauté.

Leur amour a duré jusqu’à la mort de Juliette en 1883. « Premier Mai » (poème 1) Dans ce poème, on donne une vision de la nature "amoureuse" où l’herbe est « amoureuse » (v.11) et où l’on trouve des « billets doux » ainsi qu’une nature douce et « tendre » (v.9) où l’on trouve « tiède brise » (v.9) Poèmes 7, 10 et 21 Dans les poèmes 7 et 10, l’amour est présenté comme charnel et sensuel, le poète y évoque le corps de la femme « sa gorge blanche » (poème 7 v.4) et des moments d’intimité « mon bras pressait ta taille frêle » (poème 10 v.1) ; dans le poème 21 l’amour est présenté comme la seule chose réellement nécessaire au bonheur « et quel besoin avons-nous d’autre chose ? » (v.12). Poème 25 Dans ce poème Victor Hugo idéalise son amante Juliette Drouet notamment à travers différentes métaphores, il lui donne une image divine en la comparant à un « ange » (v.6) et en ajoutant qu’elle l’entoure « d’auréoles » (v.13) ; pour lui elle est sa « muraille » (v.9), c’est aussi elle qui le canalise comme le montre ce vers « dans ta main blanche tu tiens ce sauvage oiseau » (v.19 et 20) où il utilise la métaphore de l’oiseau pour se désigner.

Il ajoute qu’elle a un « cœur pur » (v.26) qui lui donne du courage, de la force. De plus cet écrit montre aussi que la présence de Juliette est devenue nécessaire voir vitale pour Hugo, il évoque de plusieurs façons le fait que si son amante venait à partir, le quitter alors il ne lui resterait plus rien et qu’il n’aurait plus aucune raison de vivre sans celle qu’il aime ; que si elle partait une partie de lui disparaitrait aussi, en effet il utilise plusieurs fois la répétition « à quoi bon » (v.2, 5 et 7) , de plus il s’interroge « est-ce ta vie ou la mienne qui s’en va » (v.23 et 24) et il affirme « il suffit que tu t’en ailles pour qu’il ne reste plus rien » (v.11 et 12). Poème 8 Ce poème s’adresse à Juliette Drouet en effet il parle de la femme qui lui est indispensable, c’est-à-dire elle, son amante. Dans « me faire jeune ou vieux » et « j’ai vingt-cinq ans ; triste, j’en ai soixante » 25 ans signifie que quand il se sent aimé par son amante, il se sent jeune, naïf, insouciant et libre comme le prouve les vers 18 avec « je ris », « plus de maux) et 19 « et voilà sur mon front la jeunesse ! » ; mais si au contraire il se sent rejeté par Juliette alors au contraire il se sent avoir 60ans, il se sent triste, vieux, ce que montre les vers 28 et 29 avec « Je sens mon âme en moi toute diminué » (v.18) et « Je m’en vais courbé » (v.19) On peut dire que la femme qu’Hugo aime le transforme, effectivement quand elle le fait se sentir aimé alors son comportement change totalement en effet il devient plus joyeux, plus léger et elle fait disparaitre toute ses pensées noires. Poème 15 « Paroles dans l’ombre » Dans ce poème on voit que la relation et les sentiments entre Hugo et Juliette Drouet deviennent réciproques, effectivement dans celui-ci Victor Hugo reprend les paroles de son amante qui déclare ses sentiments pour lui « mon cœur qui vous aime » et affirme « je vous ai » ce qui met en avant cette relation réciproque. Livre III, « Les Luttes et les Rêves » « Melancholia » (poème 2) Dans ce poème sont évoqués « la femme », « la fille » et « un pauvre », la première est une mère de famille, la deuxième une orpheline et le dernier un père de famille, leurs portraits laissent une impression de tristesse « pleure » (v.35), de pauvreté « elle n’a rien ; pas d’argent » (v.6 et 7) et plus généralement de malheur.

Ces personnages vivent en effet dans des conditions très précaires, dans la misère ; la mère est désespérée, elle « se lamente au milieu de la rue » (v.3) car elle n’a même pas de quoi nourrir ses enfants, la fille, elle erre dans la rue, elle travaille très dur est pourtant elle est obligée de vendre un bijou de famille pour survivre et pour finir le pauvre a volé du pain pour pouvoir nourrir sa famille mais il a été condamné. On voit aussi que les autres préfèrent les ignorer, la preuve en étant, dans la rue « qu’entendez-vous toujours ? Un long éclat de rire.

».

Ceux-ci vont même jusqu’à être haineux et juger ces personnes qui ne font cela que parce qu’elles n’en ont pas le choix, comme le montre les vers 46 à 48 « et le peuple sévère […] « C’est toi ? Va-t’en, infâme ! » .

De plus ces gens se montrent cruels envers ces malheureux, trouvant que cette misère est méritée. Le poète lui porte un regard bienveillant sur ces miséreux, il appelle la fille « pauvre fille » (v.15) et dit d’elle qu’ « elle a du courage » (v.16). Selon moi, « l’homme de génie » évoqué des vers 61 à 88 de ce poème est une allégorie de la justice, un personnage mystique qui voudrait le bien commun est donc mettre.... »

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