Estce que l’Homme doit être considéré comme un simple objet passif dans le monde ou au contraire joue-t-il un rôle actif dans le monde en le façonnant ?
Publié le 02/01/2024
Extrait du document
«
Nous nous sommes tous déjà demandé un jour quel était notre place et
notre rôle singulier dans le monde.
Effectivement, notre nature et notre rapport
au monde a toujours été au cœur de nos préoccupations et cela, encore plus à
l’échelle de l’Homme.
Nous pouvons ainsi nous poser la question suivante : Estce que l’Homme doit être considéré comme un simple objet passif dans le monde
ou au contraire joue-t-il un rôle actif dans le monde en le façonnant ? Tout
d’abord nous verrons dans un premier temps en quoi l’Homme est un individu
déterminé, comme une chose, et qu’il est le seul reflet des influences du milieu
qu’il l’entoure.
Ensuite, nous verrons qu’à l’inverse, l’Homme est extérieur au
monde ce qui fait de lui un acteur principal et même son créateur.
Enfin, nous
verrons que l’Homme est relié à la condition humaine ; il est un esprit mais
également un corps.
L’auteur expose dans un premier temps les deux visions
antagonistes dites « classiques » de la place de l’Homme dans le monde (de la
ligne 1 à 7) puis dans un second temps il les réfute et expose son point de vue.
Nous pouvons définir la condition humaine comme l'ensemble des
caractéristiques, des expériences, des défis et des circonstances qui définissent
l'existence des êtres humains.
Elle englobe les aspects biologiques,
psychologiques, sociaux, culturels et existentiels de la vie humaine.
Premièrement, nous pouvons dire que l’homme est considéré comme
faisant partie intégrante de l’univers et de la nature (soit du monde), tout
comme les autres objets et éléments qui l’entourent.
L’Homme est connecté et
dépendant à ce qu’il l’entoure : il n’est pas séparé du reste de l’univers.
L’auteur
expose la première vision classique selon laquelle « l’homme serait une chose
entre les choses ».
Il est le comme le résultat d'influences du milieu où il vit.
L’idée exprimée ici est celle du déterminisme qui considère que tous les actes
humains sont prévisibles et déterminés par des causes antérieures pouvant être
des « influences physiques, physiologiques et sociologiques ».
L’homme n’aurait
pas le choix de ce qui lui arrive.
Il possède un corps qui est soumis aux
évènements extérieurs du monde.
Il est comme prisonnier car il ne peut rien
faire pour agir sur le monde.
Il n’est qu’ « une chose entre les choses ».
Il est comme un simple élément de la nature, totalement passif, c’est-àdire qu’il n’a absolument aucun impact sur le monde qui l’environne.
L’homme
est une partie du monde.
On peut également dire que cette vision relève de la
thèse du naturalisme, qui est une perspective qui considère que la réalité peut
être entièrement expliquée par les sciences naturelles, en mettant l'accent sur la
vision du monde basée sur le déterminisme physique.
Dans cette vision, l'homme
est souvent réduit à une entité purement biologique, et sa subjectivité est
souvent ignorée ou expliquée en termes purement physiques.
Dans un deuxième temps, le philosophe aborde la seconde vision dite
« classique ».
Il affirme que l’homme est une partie essentielle de la conscience
qui donne forme et structure le monde qui l’entoure.
Notre perception et notre
compréhension du monde sont influencées par notre conscience en tant qu’être
humains.
En d’autres termes, l’homme joue un rôle actif dans la création et la
compréhension du monde qui l’environne.
Effectivement, en tant qu’être
conscient, il contribue à donner une signification et une structure à la réalité.
La
conscience de l’homme est fondamentale dans sa relation avec le monde.
En
effet, l'idée que l'homme est "conscience constituante du monde" est crucial et
reflète une perspective phénoménologique.
Cette conception s'éloigne du
dualisme traditionnel qui sépare l'observateur (sujet) de l'objet observé (monde
extérieur), en insistant sur le rôle actif de la conscience dans la construction de
la réalité.
L'homme est un individu libre.
Il est défini tel un esprit qui aurait le
pouvoir de comprendre les causes qui pèsent sur son corps.
En s’éloignant de ces
causes, il peut contrer les influences qui agissent sur lui grâce à sa raison.
Cette
idée s’apparente à l’idéalisme transcendantal qui stipule que les choses en soi ne
sont que des idées, en ce qui concerne la connaissance que nous en pouvons
avoir; nous ne pouvons connaître les choses que par rapport à nous, c'est-à-dire
en tant que phénomènes.
L’homme est ici....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Vous illustrerez et discuterez cette opinion de René Huyghe, en vous fondant sur votre expérience personnelle des oeuvres littéraires ou artistiques : « L'oeuvre d'art n'est pas un simple miroir passif, elle joue dans notre psychologie un rôle agissant. Les images créées par l'art remplissent dans notre vie deux rôles très différents et presque opposés : tantôt elles y insinuent des manières de sentir et de penser, nous les imposent; tantôt, elles nous libèrent, au contraire, de certai
- Objet de la philosophie, ce qu'elle est, ce qu'elle était. Développer cette définition de la philosophie : La philosophie a pour objet l'homme moral, considéré en lui-même et dans ses rapports physiques fondamentaux avec le monde, dans la recherche de la vérité, dans ses rapports moraux avec ses semblables, et dans ses rapports religieux avec Dieu.
- SARTRE: Il ne peut y avoir de vérité autre, au point de départ, que celle-ci : Je pense donc je suis, c'est la vérité absolue de la conscience s'atteignant elle-même. Toute théorie qui prend l'homme en dehors de ce moment où il s'atteint lui-même est d'abord une théorie qui supprime la vérité, car en dehors de ce cogito cartésien, tous les objets sont seulement probables. Et une doctrine des probabilités qui n'est pas suspendue à une vérité s'effondre dans le néant, pour définir le pro
- Quel rôle joue le désir dans la constitution de l'homme ?
- L'homme peut-il être considéré comme un objet ?