DM_Le travail et la nature_Karl Marx
Publié le 28/12/2023
Extrait du document
«
1) Pour chacun des textes, rédiger l’introduction.
Karl Marx, “Le capital”:
Ce texte est écrit par Karl Marx, publié en 1867 et intitulé “Le capital”.
Il traite le thème du travail qui est le thème principal et se réfère parfois a
la notion de nature.
Dans cet extrait, Marx analyse le travail mené par
les animaux qui est conçu très différemment de celui des humains.
Le
travail animal est synonyme d’instinct tandis que le travail humain est “un
acte qui se passe entre l’homme et la nature”.
C’est à dire que le travail
humain se fonde sur la représentation et la mise en œuvre pour arriver à
un but.
Le travail humain relève de la conscience.
Ainsi nous pouvons
nous demander si le travail humain est comparable au travail animal.
Pour y répondre nous découperons le texte en trois partie : de la ligne 1 à
la ligne 5, Marx donne sa définition du travail humain, ensuite de la ligne
6 à la ligne 11, l’auteur traite le travail instinctif des animaux et enfin de
la ligne 11 à la ligne 14, Marx fait remarquer l’imagination présente dans
le travail des hommes.
Karl Marx, “Manuscrits”:
Ce texte est écrit par Karl Marx, publié en 1844 et intitulé “Manuscrits”.
Il traite le thème du travail en particulier le travail ouvrier.
Dans ce texte,
l’auteur défend sa thèse qui est que l’homme ouvrier ne peut s’accomplir
dans son travail, cela n’est pas dans sa nature, ce n’est pas inné, il est
donc contraint de l’apprivoiser pour répondre à ses besoins naturels.
Cette non considération du travail ouvrier (vivent, travaillent dans des
conditions dramatiques) mènera à la lutte des classes (terme marxiste).
Nous pouvons alors nous demander comment se traduit l’aliénation du
travail ? Pour pouvoir y répondre nous découperons le texte en trois
partie: de la ligne 1 à la ligne 7 nous verrons que le travail est extérieure
à l’homme.
Ensuite de la ligne 7 à la ligne 12, Marx présente les
conséquence de cette première partie.
C’est la contrainte qui oblige
l’ouvrier à travailler, il se sacrifie pour ce travail qui est pourtant
extérieure.
Enfin de la ligne 12 à la ligne 18, l’auteur montre que si le
travail n’appartient pas à l’ouvrier c’est parce que sa production n’est pas
son œuvre mais pourtant le résultat de son travail.
Également, il montre
que l’imagination de l’homme le mène à faire des actions qui ne lui
appartiennent pas.
Ainsi, si l’homme arrête de travailler pour pouvoir
s’épanouir pleinement et ne peut se sentir animal, l’homme pourrait-il se
construire pleinement ?
2) Expliquer les phrases soulignées.
Karl Marx, “Le capital”:
Phrase 1: L’animal ne se modifie pas lui même en travaillant tandis
que l’homme transforme sa propre nature pour satisfaire ses
besoins.
Le travail est donc le moyen par lequel l’homme va se
construire lui même.
Phrase 2: En ce sens, le travail animal est la transformation
instinctif de la nature afin de la rendre utile.
Ainsi le travail humain
s’oppose à l’instinct car de façon instinctive nous aurions tous
tendance à ne pas travailler car il y a toujours une dimension
contraignante dans le travail humain qui n’existe pas chez les
animaux.
Phrase 3: Ici, l’araignée ou encore l’abeille, montre que les animaux
sont guidés par leur instinct.
Par exemple, l’abeille ne se représente
pas, n’a pas de projet avant de construire sa ruche, ce qui est tout
le contraire chez l’homme.
Par conséquent Marx compare l’araignée
à un tisserand et l’abeille à un architecte afin de pouvoir
comprendre la différence.
Phrase 4: L’homme réfléchit aux moyens nécessaires pour arriver à
un résultat.
Il ce sert d’une faculté propre à l’homme qui est
l’imagination.
Ainsi penser au résultat avant qu’il ne soit réel permet
de penser au mieux les moyens de l’atteindre.
Phrase 5: On sais ce qu’il faut faire pour en arriver là, on connait le
chemin qu’il faut emprunter.
Ainsi on connait la loi qui nous permet
d’atteindre cette fin.
“Il
doit subordonner sa volonté”.
Ici le verbe “subordonner” est
synonyme du verbe “soumettre”, mais aussi de la “contrainte”.
Cela
rappelle l’idée de contrainte, d’efforts qu’on ne voit jamais dans le
travail animal.
Karl Marx, “Manuscrits”:
Phrase 1: Marx nous montre la thèse de son sujet soit l’aliénation
du travail qui signifie que ca n’appartient pas à son essence, sa
nature.
Cela veut dire que le travail ne le renvoi pas à lui, à ce qu’il
est.
Au contraire le travail est une transformation de la réalité grâce
à la mise en œuvre.
De plus, Marx étudie non pas le travail en
général mais celui de l’ouvrier.
Phrase 2: Représente les conséquence de l’aliénation du travail.
L’ouvrier subit tellement son travail qu’il en devient malheureux
c’est à dire que le travail qu’il doit effectuer ne le favorise pas, il ne
s’accomplit pas là dedans.
Ainsi l’ouvrier se nid et perd toute
conscience.
Phrase 3: Dans son espace de travail, l’ouvrier n’est pas à l’aise car
il est extrêmement limité du au faite que ce ne soit pas naturel ainsi
cela représente une contrainte physique en plus mais pas
seulement, morale également.
L’extériorité du travail est donc une
contrainte pour l’homme, il ne l’a pas choisi c’est alors du travail
forcé comme le travail des esclaves.
Phrase 4: le travail est aliéné lorsqu'’”il n’est pas la satisfaction d’un
besoins mais seulement le moyen de satisfaire les besoins en
dehors du travail”.
Ainsi dans son travail l’homme ne ressent aucun
plaisir à l’exécuter.
Le temps de travail est ainsi vécu comme un
temps de négation de soi.
On pourrait alors ici remplacer le verbe
“aliéner” par le verbe “subir” : “le travail dans lequel l’homme
subit”.
Cela fait référence également aux conditions dans lesquelles
les ouvriers vivaient.
Phrase 5: Marx fait remarquer que pendant le temps de travail,
l’homme est à l’extérieure de lui comme dépossédé de lui même.
C’est a dire qu’il ne possède plus son bien être, son humanité.
Cependant il possède le bien être d’un autre caractère mais qui ne
lui appartient pas, il évoque ici l’imagination.
Cette dernière la
pousserais à faire des choses qu’il ne maitrise pas, pourtant elle le
mène simplement au résultat de son travail.
3) Les deux textes semblent de prime abord ce contredire: à quoi tient
cette contradiction? (répondre sous la forme d’une réflexion
développé)
Les deux textes de Karl Marx, soit “Le Capital” et “Manuscrits”, traitent le
même sujet : le travail.
Toute fois, beaucoup d’éléments se contredisent.
“Le capital”, est un texte écrit par Karl Marx et publié en 1867 aborde
deux notion du travail.
Le travail humain et le travail animal.
Selon Karl
Marx, toute transformation de la nature est un travail et cela vaut aussi
bien pour les animaux que pour les hommes.
Ils travaillent tous les deux
par leur instinct mais la différence est que l’homme a le pouvoir de suivre
ou pas son instinct, ce qui n’est pas le cas de l’animal.
“Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les
met en mouvement, afin de s'assimiler des matières en leur donnant une
forme utile à sa vie”.
Marx sous entend ici que travailler s’est adapter la
nature à ses besoins spécifiques.
Il s’agit de transformer la nature dans le
but d’une assimilation.
Tous les animaux travaillent en ce sens là.
Il sous
entend également que le travail....
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