Détermination de la température du point d’éclair - La généralité et les modes de la cristallisation
Publié le 17/11/2023
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SOMMAIRE
Introduction générale
Chapitre
La généralité et les modes de la cristallisation
Pag
I
I-1
I.2
I-2-1
I -2-2
Définition
Caractéristique structures cristallines
Maille élémentaire et réseau cristallin
e
8
8
8
Réseau de Bravais
9
I-2-3
I-3
I-3-1
I-3-2
I-2-3
I-3-4
I-3-5
I -4
I-4-1
Morphologie et polymorphisme
Notions fondamentale
Solution
Solubilité
Courbe de solubilité
Sursaturation
Temps d’induction
Modes d’obtention de la sursaturation
Refroidissement direct ou par échange thermique
9
11
11
11
11
13
13
14
14
I-4-2
Refroidissement par évaporation du solvant
14
I-4-3
Concentration par évaporation
14
I-5
Type de cristallisation
15
Chapitre II
Procédés de cristallisation
Page
II-1
Introduction
18
II-2
Cristallisation à partir d’une solution saturée
19
II-3
Le procédé Verneuil
20
II-4
Le procédé CZOCHRALSKI
21
II-5
La cristallogenèse en four à image
23
Conclusion général
25
Chapitre I
Fig.
I.1
Fig.
I.2
Fig.
I.3
Fig.
I.4
Fig.
I.5
Fig.
I.6
Fig.
I.7
Chapitre
II
Fig.
II.1
Fig.
II.2
Fig.
II.3
Fig.
II.4
Fig.
II.5
Liste des figures
Cristaux de sel obtenus par cristallisation lente dans une saumure à
température ambiante
SYSTEMES CRISTALLINS ELEMENTAIRES
MODELE DES 14 RESEAUX DE BRAVAIS
AMPICILLINE TRI-HYDRATE ET PAROXETINE HEMIHYDRATE
MAILLE CRISTALLINE DE LA FORME 1 (A GAUCHE) ET 2
(A DROITE) DU PARACETAMOL
Concentration en soluté en fonction de la température
Courbe de dé sursaturation en fonction du temps
Le diamant Orlov, monocristal taillé d’un poids de 190 carats
Saphir (à gauche), rubis (au centre) et émeraude (à droite)
Formation d’un cristal par évaporation d’une solution sursaturée –
phénomènes de nucléation et croissance
Monocristal de silicium obtenu par tirage CZOCHRALSKI pour une
utilisation en électronique
Schéma de principe d’un four à image constitué de deux demi
ellipsoïdes dorés
Page
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22
Introduction général
INTRODUCTION GENERALE :
La cristallisation est le processus (naturel ou artificiel) par lequel un solide se forme, où
les atomes ou les molécules sont hautement organisés en une structure connue sous le nom de
cristal.
Certaines des formes par lesquelles les cristaux se forment précipitent à partir d'une solution,
fondent ou, plus rarement, se déposent directement à partir d'un gaz.
Les attributs du cristal
résultant dépendent largement de facteurs tels que la température, la pression de l'air et, dans
le cas des cristaux liquides, le temps d'évaporation du fluide.
La cristallisation se déroule en deux étapes majeures.
La première est la nucléation,
l'apparition d'une phase cristalline à partir d'un liquide surfondu ou d'un solvant sursaturé.
La
deuxième étape est connue sous le nom de croissance cristalline, qui est l'augmentation de
la taille des particules et conduit à un état cristallin.
Une caractéristique importante de cette
étape est que les particules libres forment des couches à la surface du cristal et se logent dans
des incohérences ouvertes telles que des pores, des fissures, etc.
La majorité des minéraux et des molécules organiques cristallisent facilement, et les
cristaux qui en résultent sont généralement de bonne qualité, c'est-à-dire sans défauts visibles.
Cependant, les particules biochimiques plus grandes, comme les protéines, sont souvent
difficiles à cristalliser.
La facilité de cristallisation des molécules dépend fortement de
l'intensité des forces atomiques (dans le cas des substances minérales), des forces
intermoléculaires (substances organiques et biochimiques) ou des forces intramoléculaires
(substances biochimiques).
La cristallisation est également une technique chimique de séparation solide-liquide, dans
laquelle le transfert de masse d'un soluté de la solution liquide à une phase cristalline solide
pure intervient.
En génie chimique, la cristallisation se fait dans un cristalliser.
La
cristallisation est donc liée à la précipitation, bien que le résultat ne soit pas amorphe ou
désordonné, mais un cristal [1].
Ce Projet est composé en deux chapitres :
Le premier chapitre comporte la généralité et les modes de la cristallisation
Le deuxième chapitre comprend les Procédés de cristallisation
Chapitre 01 : généralité et les modes de la cristallisation
I-1/ Définition :
La cristallisation est une opération unitaire de génie chimique.
C’est un changement d'état
qui conduit, une phase gazeuse ou liquide, à une phase solide appelée cristal, de structure
régulière et organisée.
On ne distingue généralement que trois types de cristallisation selon
que celles-ci aient lieu en phase gazeuse, en bain fondu et en solution.
Les mécanismes
fondamentaux de ces trois cristallisations sont cependant similaires, à savoir deux étapes
essentielles dans l'apparition du solide.
La première étape, la nucléation est celle, au cours de
laquelle les cristaux vont apparaître et la seconde étape est celle de leur croissance, les
cristaux vont alors se développer dans la solution.
Par rapport aux autres types de
cristallisation, la cristallisation en solution présente quelques particularités.
En effet, la
nucléation secondaire, quasi inconnue en phase vapeur et en bain fondu, peut avoir un rôle
très important dans les cristallisoirs industriels, tant au niveau des phénomènes
d'hydrodynamique dans la solution.
Par ailleurs, la notion de bilan de population et l'analyse
de la distribution de taille des cristaux ont permis d’améliorer ces dernières années la conduite
et la maîtrise des cristallisoirs.
Les cristaux produits à l’échelle industrielle doivent répondre à
des spécifications bien déterminées comme la pureté, la taille, la solidité, le faciès, etc.
Il est
donc nécessaire d'avoir de bonnes bases théoriques sur les processus de nucléation et de
croissance pour améliorer le produit final.
Les paramètres de base sont la concentration et la
sursaturation.
La cristallisation est avant tout un équilibre liquide solide [2].
Figure I-1 : Cristaux de sel obtenus par cristallisation lente dans une saumure à
température ambiante.
I.2/ Caractéristiques des structures cristallines :
I.2.1/Maille élémentaire et réseau cristallin :
La structure cristalline est définie par une position ordonnée des atomes qui constituent le
réseau cristallin, par opposition aux structures amorphes.
La périodicité structurelle d'un
cristal est donc représentée par un ensemble de points régulièrement espacés appelés nœuds
du réseau.
I.2.2/ Réseau de Bravais :
Si l’on ne considère que les systèmes cristallins construits sur des mailles élémentaires
simples qui ne contiennent qu’un nœud par maille, ils sont au nombre de sept : triclinique,
monoclinique, orthorhombique, quadratique, rhomboédrique, hexagonal et cubique.
Figure I-2 : SYSTEMES CRISTALLINS ELEMENTAIRES
Cependant, il existe aussi des mailles multiples contenant plus d’un nœud et qui ne sont pas
réductibles en mailles simples.
Si l’on envisage tous les réseaux possibles, on en dénombre 14 qui
correspondent aux réseaux de Bravais, présentés en figure 3.
Figure I-3 : MODELE DES 14 RESEAUX DE BRAVAIS
I.2.3/Morphologie et polymorphisme :
La plupart des composés organiques peuvent exister sous différentes formes solides.
Cette
forme solide peut être organisée de façon structurée et est appelée cristal, ou sans structure
particulière et est dans ce cas appelée amorphe.
Le terme « polymorphes » désigne deux
cristaux ayant la même composition chimique mais un arrangement spatial différent.
De plus,
si la structure élémentaire contient des molécules d'eau ou de solvant en quantité
stœchiométrique, on parle alors d'hydrates ou de solvates (ex : ampicilline tri-hydrate,
paroxytonne hémi-hydrate illustrés en figure 4).
Environ un tiers des substances actives
pharmaceutiques peuvent former des structures hydratées [3].
Ces structures sont
généralement englobées sous le terme de pseudo-polymorphisme.
Figure I-4 : AMPICILLINE TRI-HYDRATE ET PAROXETINE HEMIHYDRATE
Il est cependant nécessaire de distinguer les termes de « polymorphisme »
et « morphologie » : Le polymorphisme réfère à la structure du cristal tandis que la
morphologie décrit la forme macroscopique du cristal (cube, aiguille, flocon…).
Ainsi, un
même polymorphe peut présenter plusieurs morphologies et des polymorphes différents
peuvent posséder une morphologie similaire.
La morphologie cristalline est un paramètre à
prendre en compte car elle impacte directement la qualité du produit obtenu [4].
Elle impacte
la stabilité de la molécule [5], les propriétés rhéologiques des suspensions, la densité
apparente et l’écoulement des lits granulaires et la conduite des procédés ultérieurs (filtration,
centrifugation, séchage, granulation, compactage).
En règle générale, le degré de symétrie des
entités moléculaires diminue lorsque la taille de celles-ci augmente.
Cela explique pourquoi,
en particulier pour les molécules d’intérêt pharmaceutique qui présentent des masses molaires
importantes (généralement supérieures à 200 g/mol), les systèmes cristallins rencontrés sont
essentiellement de type monoclinique, triclinique et orthorhombique, de plus faible symétrie
que les quatre autres.
• Exemple du paracétamol : Pour illustrer ce paragraphe, nous présentons ici le cas du
Paracétamol et de deux de ses formes polymorphiques dites forme 1 et forme 2 [6].
La forme
1 contient quatre molécules de Paracétamol formant une structure en feuillet plissé alors que
la forme 2 contenant huit molécules par maille cristalline et présente une structure plus plane.
Cette différence de conformation peut être utilisée lors des étapes de compression par
exemple : en effet, la planéité de la structure limite le phénomène de déformation élastique
lors de l’opération de compression et favorise une déformation plastique.
Figure I-5 : MAILLE CRISTALLINE DE LA FORME 1....
»
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