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B- La conscience que j’ai de moi me cache-t-elle ce que je suis et ce qu’est le monde ?

Publié le 25/02/2024

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« B- La conscience que j’ai de moi me cache-t-elle ce que je suis et ce qu’est le monde ? Dans ce sujet, il s’agissait de soupçonner, de jeter le soupçon sur l’apparente clarté et de l’apparente évidente de ma conscience.

Par sa nature même, ma conscience est vulnérable aux influences extérieures, c’est-à-dire la clarté de notre conscience n’est qu’apparente.

Ma conscience n’est claire qu’en apparence, en réalité elle ne peut pas connaître par elle, les lois réelles qui m’entourent, pas plus que la réalité de mon fonctionnement et de mon corps.

Ainsi tous les auteurs de ce sujet portaient cette critique sur notre conscience, notre conscience n’est qu’une toute petite partie de nous-même et même pire.

Notre conscience n’est que le résultat, le reflet, la production, l’ombre de multiples facteurs et forces extérieurs à moi : la nature et ses lois, la société, l’inconscient.

(Inconscient et inconscience pas pareil) Inconscient = plus fort que l’inconscience, quelque chose qui me construit.

Inconscience = quand on s’évanoui. Dès lors, il fallait interroger tous les aspects de la réalité qui échappent par définition à ma conscience et qui peuvent donc pour cela l’influencer la modifier.

Il semble que ma conscience ne sout qu’un accès superficiel au Monde et à nous même.

Dès lors, est-il si dramatique que ma conscience qui est en apparence le savoir immédiat me cache la réalité ? Ainsi, peut-être que le fait que ma conscience ne soit pas centrale dans mon activité psychique nous force à découvrir des rapports au Monde plus profond et plus actif.

Il faut peut-être passer de la conscience naïve superficielle à la connaissance réelle de la nature ; peut-être faut-il passer de la prise de conscience et à la lutte politique et sociale ? Peut-être faut-il se détacher de notre conscience pour découvrir ce que nous sommes vraiment, étant donné que nous sommes construits façonnés par des forces, des instincts inconscients.  La découverte de l’inconscient Pourquoi il y a-t-il là une découverte importante pour la santé, pour le corps et même pour nôtre pensée elle-même ? Certes, il ne faut pas attendre Freud pour comprendre que je ne suis pas toujours conscient de l’intégralité de mon langage, de mes souvenirs, de mes connaissances.

Ces éléments sont latents et virtuels mais ils peuvent passer à ma conscience quand j’en ai besoin.

Or Freud va aller plus loin, il fait l’hypothèse de la présence en moi d’un inconscient auquel jamais ne peut accéder ma conscience et qui pourtant est ce qui me construit et me façonne.

Freud est en effet, face à des cas bizarres, des personnes qui ont des problèmes pour parler ou bouger … Freud veut essayer de montrer que l’stérique ou le cas de tremblement par suite d’un traumatisme sont dû à des événements que la conscience ne veut pas voir, ni affronter.

Or dès lors qu’un événement traumatique est refoulé il vient perturber, déséquilibrer le réservoir inconscient de nos énergies et de nos pulsions.

Dès lors, se traumatisme resurgi à l’insu de ma conscience.

Selon lui, lorsqu’il y a une tension, un blocage entre nos pulsions inconscientes et la réalité (la conscience), dès lors, le déséquilibre pulsionnel va chercher à ressortir et comme cela ne peut pas se faire sous la forme d’un langage conscient.

A partir de là, ce sont nos pulsions inconscientes qui nous forcent à parler, qui font parler à notre insu notre corps : c’est ce qu’on appelle les symptômes. Revoir schéma de la conscience  Ça : ensemble/ réservoir d’énergies pulsionnelles.

Pour Freud, le « ça » est le lieu d’un combat perpétuel de désirs, d’instincts, principalement de désirs sexuels (héros) mais aussi de désirs de morts et de destructions (tanatos)  Moi : Il s’agit d’un fragile équilibre entre mes désirs et la réalité  Sur moi : C’est l’intériorisation sociale des interdits sociaux (ex : inceste).

C’est l’intériorisation inconsciente ! CAS N1 = Mr Schreber Homme aisé, riche bourgeois.

Mr Schreber souffre de paranoïa, il croit qu’il est persécuté par son médecin et ensuite par les hommes.

Puis il va écrire des Mémoires nommées : « Mémoires d’un rêvassé ».

Dès lors, il va créer, écrire ce livre dont il est persécuté par Dieu lui-même.

Il va « créer en lui son inconscient », un autre Monde par lequel il remplace le Monde réel inconsciemment.

Cela parce que la réalité culturelle et sociale de son époque le bloque (1890). Freud nous dit que la folie de cet individu ne sort pas de nulle part, car pour lui cette folie est issue des traumatismes de l’enfant.

Pour Freud, le délire c’est le langage de la conscience qui refait surface pour lui, il faut les prendre au sérieux.

En effet, quand un événement dans la réalité est traumatisant, il ne peut pas être vécu par la conscience, il est refoulé dans l’inconscient.

Dès lors, si le traumatisme est trop fort, s’il déséquilibre trop mes désirs et mes pulsions inconscientes il va chercher à refaire surface.

Mais il ne pourra pas resurgir avec le même langage habituel que le langage de la conscience.

Il resurgira sous forme de pathologie mental ou alors sous forme de rêve. CAS N2 = Les sœurs Papin Deux employées modèles tuent leur patronne et la fille de la patronne en enlevant leurs yeux, en les préparant comme des lapins.

Lacan psychanalyste va défendre la thèse que ce crime ne vient pas d’une volonté consciente mais au contraire ce crime est comme un langage à décoder.

C’est le langage des souffrances psychiques inconscientes des 2 sœurs.

Ce crime est en fait un tissu de symboles particulièrement les yeux.... »

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