analyse linéaire la chevelure

« Charles Baudelaire, « La Chevelure », Les Fleurs du Mal (« Spleen et Idéal »), 1857 Introduction - Situation : voir PPT de présentation Caractérisation : 7 quintils dodécasyllabiques évoquant sur le mode d’un voyage marin un voyage immobile dans la chevelure de sa maîtresse. Problématique : En quoi l’évocation de la chevelure permet-elle au « je » lyrique d’exprimer un désir sensuel et le désir d’un ailleurs poétique ? Explication linéaire STROPHE I - Registre lyrique- apostrophe (4 occurrences)- métaphores- éloge Anaphore V2 : Nonchaloir (néologisme : qui invite à la nonchalence)- sensualité (voir « alcôve obscure » v3) – ponctuation expressive Association toucher-odorat-vue (« souvenirs » v4) « mouchoir » : adieu ou reconnaissance (comparaison) – « je » + modalisateur de la certitude « la veux agiter » Une célébration dont le poète est explicitement le porte-parole STROPHE II. - - Orient fantasmatique (voir voyage de jeunesse à bord d’un paquebot à vapeur en partance pour Calcutta qui s’arrêtera à Maurice et à la Réunion et c’est au retour qu’il rencontrera sa maîtresse métisse) Sensualité, chaleur et petite mort (v7) – expérience atemporelle de la passion Synesthésies : sensations visuelles (pays), tactiles (« brûlante »), olfactives (« aromatique…parfum »), auditives (« musique ») STROPHE III - Voyage immobile : femme/paysage - Virilité : homme/sève et vitalité (renaissance) = Idéal vs Spleen - Assonances en (a) et en (è)/ allitérations en (m) - Champ lexical de la mer qui se poursuit - Impératif « soyez »= imploration vers l’Idéal (« enlève » = élévation – voir poème du même nom) - Expansion du groupe nominal « rêve éblouissant » : 4 compléments du nom. »