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Les outils du marketing

Publié le 09/08/2014

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  La pratique du marketing s'appuie sur des outils qui per­mettront un suivi régulier des résultats ou qui apporteront la réponse à une question précise.

 

Outils de suivi régulier

Le chef de produit, par exemple, dispose pour ses actions d'un budget défini, grâce auquel il doit atteindre des objec­tifs de volume, de CA et de rentabilité. Ses premières sources d'information sont donc internes : il tient son bud­get à jour et dispose des statistiques commerciales qui lui indiquent, au moins mensuellement, les quantités vendues et le CA réalisé.

Mais les clients sont rarement directement les consom­mateurs : en général, les entreprises vendent à des magasins qui revendent aux particuliers (cf. le chapitre Distribution). Or, il est utile de connaître l'attitude des consommateurs vis-à-vis du produit. Pour cela, le chef de produit dispose de panels, dont les plus connus en Europe sont Nielsen et Secodip.

Le panel Nielsen est un ensemble de magasins représen­tatifs (par exemple, pour la grande consommation, hyper­marchés, supermarchés, supérettes...). Tous les deux mois, les inspecteurs Nielsen comptabilisent dans ces magasins les stocks et les achats. En appliquant la formule :

 

Stocks en période précédente + Achats — Stocks restants

 = Consommation

« De l'entreprise fabricante à l'entreprise commerçante Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les entre­ prises européennes n'avaient pas grand mal à écouler leurs produits.

Le niveau de vie des foyers augmentait, et la volonté était grande d'acquérir biens de consommation et d'équipement issus des récents développements techniques (textiles synthétiques, détergents, machines à laver, aspira­ teurs ...

) ou, tout simplement, dont on avait cruellement manqué (produits alimentaires ...

).

Dans ce contexte, il «suffisait» aux entreprises de produire selon les contraintes techniques qui étaient les leurs : la demande était supérieure à l'offre et tout produit nouveau trouvait plus ou moins vite acquéreur.

Ce sont les industriels, les fabricants, qui dic­ taient leur loi au marché.

Mais, graduellement, la concurrence s'est développée à mesure que le marché se saturait.

En même temps, de nom­ breuses entreprises fabriquant des produits de masse (les en­ treprises dites de grande consommation), souvent d'origine anglo-saxonne, introduisaient un mode d'action nouveau, permettant de mieux vendre ses produits : le marketing.

Le principe consistait à développer les produits en question en tenant compte, dans toute la mesure du possible, des attentes et du comportement des consommateurs visés.

En pratique, cela se traduisait par le recours à des tests, à des marchés témoins et, de façon très large, à des campagnes publici­ taires démonstratives mettant en avant un argument fort.

Dans les années 50-60, ces techniques furent massive­ ment utilisées par un petit nombre d'entreprises, au premier rang desquelles on comptait les multinationales de la lessive (Colgate, Unilever et surtout Procter & Gambie).

Puis, en l'espace de quelques années, elles se répandirent dans la quasi-totalité des sociétés européennes.

La grande nouveauté du marketing était de subordonner la fonction industrielle, la production, à la fonction corn-. »

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