L'esclavage à gorée
Publié le 16/05/2023
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«
Collège Mamadou & Bineta
4ème B
Dossier sur la traite
négrière à Gorée
Exposants :
Brandon Daboiko
Cheikh Saliou Dieng
Amadou Kane
Chérif Baba Ly Ndiaye
Massaer Sarr
Mohamed Seck
Dossier sur la traite négrière à Gorée
SOMMAIRE
SOMMAIRE _______________________________________________________ 1
Table des illustrations ________________________________________________ 2
Introduction ________________________________________________________ 3
I.
Les origines de la traite à Gorée ____________________________________ 3
II.
Description de Gorée ____________________________________________ 4
III.
La présence européenne à Gorée _________________________________ 5
1.
Le commerce des hommes et de marchandises ____________________________ 5
2.
La relation entre les rois locaux et les occidentaux_________________________ 6
3.
La Maison des Esclaves ______________________________________________ 6
4.
Les captiveries _____________________________________________________ 7
IV.
La « fin » de Gorée et la naissance de Dakar ________________________ 7
V.
L’abolition de l’esclavage _________________________________________ 8
VI.
Hommes Célèbres _____________________________________________ 8
1.
Visiteurs de l’île ____________________________________________________ 9
2.
Goréens __________________________________________________________ 9
Conclusion : _____________________________________________________ 10
Sources : ________________________________________________________ 10
1
Dossier sur la traite négrière à Gorée
Table des illustrations
Figure 1.
Gorée, vue du ciel ________________________________________________________ 3
Figure 2.
Carte de Gorée __________________________________________________________ 3
Figure 3.
Plan du combat naval du 1er nov.
1677 entre les Français commandés par Jean II
d'Estrées et les Hollandais __________________________________________________________ 3
Figure 4.
Représentation de la Paix d'Amiens __________________________________________ 4
Figure 5.
Port de Gorée en arrière-plan, le Castel _______________________________________ 4
Figure 6.
Le Débarcadère __________________________________________________________ 4
Figure 7.
Position géographique de l'île _______________________________________________ 5
Figure 8.
Une signare _____________________________________________________________ 5
Figure 9.
Signare de Gorée ________________________________________________________ 5
Figure 10.
Maison des Esclaves _____________________________________________________ 6
Figure 11.
La maison d'Anna Colas __________________________________________________ 6
Figure 12.
La porte du "voyage sans retour" ___________________________________________ 6
Figure 13.
Emplacement de la captiverie du Fort Saint-Michel _____________________________ 7
Figure 14.
Captiveries à Gorée durant le XVIIIe S.
______________________________________ 7
Figure 15.
Fort d'Estrées ___________________________________________________________ 7
Figure 16.
Abolition de l'Esclavage __________________________________________________ 8
Figure 17.
La statue de la libération de l'esclavage ______________________________________ 8
Figure 18.
Le prince de Joinville à Gorée en 1842 ______________________________________ 9
Figure 19.
Canons du Fort ________________________________________________________10
Figure 20.
Canons du Fort ________________________________________________________10
2
Dossier sur la traite négrière à Gorée
Introduction
Figure 1.
Gorée, vue du ciel
L’île de Gorée est l’un des sites les plus touchés par
le trafic des noirs en Afrique Subsaharienne.
En effet,
pendant près de trois siècles, elle a été le théâtre de
ce commerce tristement célèbre.
Sa position
géographique était un atout majeur pour les
puissances européennes durant la traite.
Nous allons
tenter de découvrir les origines de ce commerce
inhumain ayant marqué une empreinte dans l’histoire
de l’île, et nous intéresser son vestige le plus célèbre,
La Maison des Esclaves.
I.
Les origines de la traite à Gorée
L’exploration européenne de l'Afrique a commencé avec
les Grecs anciens et les Romains qui ont exploré et établi
des colonies en Afrique du Nord et plusieurs facteurs
comme le progrès de la navigation et le développement
du mercantilisme.
Au XVe siècle, les Portugais, en
particulier sous les ordres du prince Henri le Navigateur,
ont découvert les côtes de l'Afrique de l’Ouest, dont celle
du Sénégal.
La curiosité scientifique et l'esprit missionnaire
chrétien ont rapidement été subordonnés à des
considérations mercantiles, notamment le commerce
d’esclaves.
Figure 2.
Carte de Gorée
Plus tard, C’est en
1444 que l’histoire de l’île de Gorée a
débuté, lorsque le navigateur portugais
Dinis Dias a posé le pied sur une terre qu’il
a baptisée « Palma ».
Gouvernée tour à
tour par les Portugais, les Hollandais en
1588, les Néerlandais en 1627, les
Britanniques et les Français en 1677, l’île a
connu des siècles mouvementés, marqués
Figure 3.
Plan du combat naval du 1er nov.
1677 entre les
par plusieurs guerres visant à déterminer qui
Français commandés par Jean II d'Estrées et les Hollandais
aurait la chance de détenir cette île
stratégiquement située.
Les français resteront sur l’île jusqu’à l’indépendance du
Sénégal en 1960.
3
Dossier sur la traite négrière à Gorée
NB :
•
•
Les Hollandais ont baptisé Gorée
« Goede Reede », en français « la
bonne rade », étymon du nom actuel
Les Français s’implantent sur l’île le 1er
novembre 1677, mais se disputent
Gorée avec les Anglais jusqu’à la
paix d’Amiens en 1802, l’île fut
occupée par les Anglais de 1804 à
1817 puis rendue à la France.
Figure 4.
Représentation de la Paix d'Amiens
II.
Description de Gorée
L’Île de Gorée témoigne d’une expérience humaine
sans précédent dans l’histoire des peuples.
En effet,
cette « île mémoire » est pour la conscience
universelle le symbole de la traite négrière avec
son cortège de souffrance, de larmes et de mort.
Figure 5.
Port de Gorée en arrière-plan, le Castel
Cette petite île de 28 ha située à 3,5 km au
large de Dakar cristallise les douloureuses
mémoires de la Traite atlantique.
Ce destin
singulier, Gorée le doit à sa position
géographique d’une extrême centralité entre
le Nord et le Sud, et à son excellente position
stratégique offrant un abri sûr pour le
mouillage des navires, d’où son nom de «
Good Rade ».
De ce fait, elle a été, depuis
Figure 6.
Le Débarcadère
le XVe siècle, un enjeu entre diverses nations
européennes qui l’ont successivement utilisée comme escale ou comme marché
d’esclaves.
Premier point d’aboutissement des « homéoducs » qui drainaient les
esclaves de l’arrière-pays, Gorée a été au cœur des rivalités entre nations
européennes pour le contrôle de la traite négrière.
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Dossier sur la traite négrière à Gorée
Figure 7.
Position géographique de l'île
Jusqu’à l’abolition de celle-ci dans les colonies
françaises, l’île a été un entrepôt constitué de plus
d’une dizaine d’esclaveries.
Parmi les éléments
tangibles qui témoignent de la valeur universelle de
Gorée on retrouve notamment le Castel, plateau
rocheux recouvert de fortifications qui domine l’île
; le Relais de l’Espadon, ancienne résidence du
gouverneur français ; etc….
NB : Son premier nom était « BEER », selon
l’appellation donnée par les Lébous qui y faisaient escale pour préparer leurs filets.
III.
La présence européenne à Gorée
1.
Le commerce des hommes et de
marchandises
L'île de Gorée reste une place qui a joué un rôle non
négligeable dans la traite, par la présence de captiveries
françaises et le nombre d'esclaves déportés.
Jusqu’au milieu
du XVIIIème siècle, l’île a en effet été le point de départ
d’environ 500 par an entre 1726 et 1755 et 15 476 entre
1761 et 1848.
L'historien américain Philip Curtin estime ce
nombre entre 900 et 1 500 personnes.
Les esclaves venaient
du Cayor, du Baol, de Portudal, de Joal, de Bakel et de
Karabane.
Figure
8.
Une s
igna
re
En parallèle du commerce des esclaves contrôlé par l'administration des Rois de
France et d'Angleterre, le commerce de la gomme, de l'arachide, des peaux, de l'or
du Galam, des épices pauvres ainsi que la fourniture d'ouvriers qualifiés
(charpentiers, maçons…) assurent la prospérité économique des signares de l'île de
Gorée du XVIIIème au XIXème siècle.
Les signares de Gorée, en particulier Anna
Colas Pépin (Nous y reviendrons plus tard) lanceront, le commerce de
l'Arachide au Sénégal en 1841 à Rufisque ce qui provoquera le développement
économique de ce village qui deviendra une ville.
Figure 9.
Signare de Gorée
NB : Les signares (du portugais senhoras) sont les jeunes
femmes noires ou métisses, de la Petite-Côte du Sénégal, dans
les comptoirs de Rufisque (Rufisco) au XVIIe siècle, puis
de Gorée et finalement de Saint-Louis
jusqu'au milieu
du xixe siècle.
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Dossier sur la traite négrière à Gorée
Anna Colas Pépin était une signare de l'île de Gorée, et elle faisait partie de la
minorité métisse matriarcale dite "Signare" à l'origine des constructions privées de
l'île de Gorée et d'une partie de l'île de Saint Louis.
2.
La relation entre les rois locaux et les occidentaux
La compagnie du Sénégal, créée en 1673, versait aux rois des royaumes côtiers des
coutumes (droits de commerce).
Alors, les propriétaires des villages négriers où
étaient stockés les captifs étaient les Rois Toucouleurs du haut fleuve Sénégal et les
Rois Wolof du Cayor.
Ces derniers se heurtèrent néanmoins à une forte résistance
des Lébous et des Sérères habitant la petite côte du Sénégal, lesquels furent décrits
dès le début du XVème siècle par le navigateur Alvise Cadamosto comme des
peuples refusant de vendre des esclaves.
NB : En 1677, quatre ans après la création de la Compagnie du Sénégal, les
Français conquirent les sites de l'île de Gorée et de Rufisque.
3.
La Maison des Esclaves
Nul édifice historique de Gorée n’est aussi connu que
la fameuse Maison des Esclaves, lieu incontournable
de l’île, témoignage vivant du commerce des noirs en
Afrique.
Mais il n’y avait pas qu’une Maison des Esclaves,
mais plusieurs.
Les premières remonteraient à 1536,
construites par les Portugais, premiers Européens à
fouler le sol de l'île en 1444.
L'actuelle Maison des
Esclaves date de l'année 1776, et a été construite par
les Hollandais .
Elle est située dans la rue SaintGermain, sur le côté est de l’île.
Elle se trouve face
au Musée de la Femme Henriette-Bathily.
C’est la
dernière....
»
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