Les heures des 24 Heures du Mans (Exposé – Sports & Loisirs – Collège/Lycée)
Publié le 17/01/2022
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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
Cette écrasante domination est remise en question en 1972 par Matra sous les yeux du président de la République, Georges Pompidou.
La firme française l\'emporte grâce à Graham Hill et Henri Pescarolo. En 1973, l\'épreuve fête son
cinquantième anniversaire. Ferrari et Matra se livrent un duel passionnant Tour à tour, les trois Ferrari et trois des quatre Matra passent en tête de la course. La Ferrari312 de Merzario et Pace entame les hostilités, puis est dépassée lors de la troisième heure par la Matra de Jean-Pierre Beltoise et François Cevert.
Tout au long de ces 24 Heures,
Matra doit faire face à des soucis de pneumatiques. Les pneus de Beltoise déchappent même à grande vitesse, causant une belle frayeur au pilote français. Après la mi-course, la Ferrari 312 pilotée par Ickx et Redman est devant.
La nuit profite à la Matra d\'Henri Pescarolo et Gérard Larousse, qui se rapproche de la voiture italienne.
Le moteur de la 312 commence à s\'essouffler, obligeant Ickx et Redman à céder la tête après une belle bataille dans la matinée, puis à abandonner. Matra contrôle tranquillement la course, d\'autant que la Ferrari de Merzario et Pace est loin derrière après avoir connu de nombreux incidents. C\'est l\'autre Matra de Jabouille et Jaussaud qui finit troisième, après une remontée fantastique puisque l\'équipage français pointait aux alentours de la vingtième place à la douzième heure de course.
L\'année suivante, Matra (à nouveau avec Pescarolo et Larousse) récidive pour la troisième fois consécutive.
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r----- .._;...., ne pas gêner l'arrivée des secours en libérant les spectateurs.
La Jaguar d'Ht1wthom et Bueb remporte la course dans une ambiance pesante.
Les Britanniques profitent du retrait en signe de deuil de la Mercedes de Fangio et Moss alors qu'ils étaient en tête.
Deux jours plus tard, le gouvernement français interdit provisoirement toutes les courses automobiles sur son territoire .
ltH: UN SUSPENSE TOTAL
De 1958 à 1965, Ferrari domine à tel point que l'écurie transalpine remporte sept des huit éditions.
Puis Henry Ford en personne décide d 'aligner ses voitures dans l'épreuve sarthoise.
C'est une réussite: le trophée des 24 Heu res du Mans est remporté par la firme de Detroit de 1966 à 1969.
La course de 1967 est haletante et, pour la première fois, l'équipage vainqueur (Gurney-Foyt) dépasse la barre des 5000 km.
En 1969, la course commence par un fait étonnant.
Pour protester contre la procédure de départ qui voit les pilotes courir jusqu 'à leur véhicule puis démarrer en p renant à peine le temps de s'attacher, le pilote belge Jacky lckx refuse de courir .
Il marche tranquilleme n t jusqu'à sa Ford GT 40,
prend son temps pour se harnacher et s'é lance avec une bonne minute de retard.
Devant, cinq Porsche ont pris les commandes de la course.
Ford mise sereinement s ur la fiabilité de ses modèles, tandis que l'écurie allemande connaît une suite d'incidents mécaniques.
La Porsche 917 d 'Eiford et Attwood passe en tête à la quatrième heure.
Elle la conserve toute la nuit, jusqu'à ce que le dimanche, à trois heures de l'arrivée, l'embrayage de la Porsche casse.
lckx et Oliver, revenus de loin, sont alors en tête.
À un tour derrière eux, la Porsche 908 de Larousse et Hermann regagne du terrain : elle se place dans le sillage de la Ford au début de la dernière heure .
Hermann et lckx se dépassent mutuellement une dizaine de fois.
Au dernier tour, lckx se laisse doubler par Hermann dans la ligne droite des Hunaudières .
Il profite de l'aspiration e~ au freinage , reprend la tête de la course .
Il ne la lâche plus et remporte l 'épreuve avec l20m d'avance seulement.
1973: LE DUEL MATRA-FERRARI
Porsche est présent sur toutes les marches du podium en 1970 .
En 1971 , il n'y a pas moins de 33 Porsche au départ, et dix à l'arrivée dont deux voitures aux deux premières places .
Cette écrasante domination est remise en question en 1972 par Matra sous les yeux du président de la République, Georges Pompidou.
La firme française l'emporte grâce à Gmh11m Hill et Hen r i Pescaro lo.
En 1973, l'épreuve fête son cinquantième anniversaire .
Ferrari et Matra se livrent un duel passionnant.
Tour à tour, les trois Ferrari et trois des quatre Matra passent en tête de la course .
La Ferrari 312 de Merzario et Pace entame les hostilités, puis est dépassée lors de la troisième heure par la Matra de Jean-Pierre Beltoise et F rançois (evert.
Tout au long de ces 24 Heures, Matra doit faire face à des soucis de pneumatiques.
Les pneus de Beltoise déchappent même à grande vitesse , causant une belle frayeur au pilote français.
Après la mi-course, la Ferrari 312 pilotée par lckx et Red man est devant.
La nuit profite à la Matra d'Henri Pescarolo et Gérard Larousse , qui se rapproche de la voiture italienne .
Le moteur de la 312 commence à s'essouffler, obligeant lckx et Redman à céder la tête après une belle bataille dans la matinée, puis à abandonner.
Matra contrôle tranquillement la course, d'autant que la Ferrari de Merzario et Pace est loin derrière après avoir connu de nombreux incidents.
C'est l'autre Matra de Jabouille et Jaussaud qui finit troisième , après une remontée fantastique puisque l'équipage français pointait aux alentours de la vingtième place à la douzième heure de course.
L'année suivante, Matra (à nouveau avec Pescarolo et Larousse) récidive pour la troisième fois consécutive .
1980: L'ÉTONNANTE RONDEAU
Après le duel des moteurs turbo entre Por sche et Renault de 1974 ~ 1978, aucune des deux équipes ne présente de voitures officielles en 1979 et 1980 .
En 1979, Porsche remporte les 24 Heures du Mans grâce à une équipe privée.
L'édition de 1980 est tout aussi désertée par les grandes marques automobiles.
Porsche aligne quelques 935 à moteur turbo et une voiture semi-officielle: une Porsche 936 modifiée et dotée d'un équipage de premier plan avec /t1cky lckx et Reinhold Joest .
Face à elle, un constructeur de la Sarthe, Jean Rondeau, a conçu trois voitures tout exprès pour l'épreuve en utilisant des moteursV8 Ford-Cosworth.
Il en pilote d'ailleurs une en compagnie de Jean-Pierre Jaussaud .
Une autre est confiée aux mains d'Hen ri l'tSCtiTOIO et Jean Ragnotti.
La course se dérou le sous une succession
d 'averses , qui n 'empêchent pas la Rondeau de Pescarolo et Ragnotti de prendre le commandement.
Contraint à l'abandon à mi-cour s e sur ennuis mécaniques, Pescarolo cède la place à Jacky lckx en tête.
Le pilote belge et son collègue allemand tiennent jusqu 'à la fin de la matinée du dimanche.
Mais une longue réparation de la boite de vitesses de la Porsche permet à la Rondeau de Jaussaud et Rondeau de mener la course .
Par deux fois, la Rondeau effectue des tête-à-queue sur la piste trempée en évitant de justesse le rail de sécurité.
Chaque fois, la voiture cale et peine à redémarrer.
Le suspense est terrible pour les spectateurs, venus assister très nombreux à l'éventuel succès d 'une écurie locale .
Jacky lckx se rapproche à moins de deux tours .
La dernière heure de course est crispante pour Jean -Pierre Jaussaud , qui réussit quand même à tenir.
Jean Rondeau remporte l'épreuve sur sa voiture , une première dans l'histoire du Mans .
1988: JAGUAR DOMPTE PORSCHE
Cela fait trente et un ans que Jaguar attend de remporter à nouveau la course sarthoise .
Cette année , la firme britannique , championne du monde d'endurance, est le favori de la course avec une voiture dotée d 'un moteur de 12 cylindres en V et de 7000cm '.
sont de redoutables adversaires pour Jaguar.
Dès les essais, Han s Stuc k réalise une prouesse en bouclant un tour à plus de 250 km/h de moyenne .
Quelque 200000 personnes se massent autour du circuit, dont 40000 supporters anglais impat ients de voir les pilotes en action.
La course lancée, les trois Porsche gagnent les premières places .
Le duel entre les bolides germaniques et la Jaguar n• 2 de Jan Lammers, Andy Wallace et Johnny Dumfries dure du samedi au dimanche matin .
À 7 heures , la Jaguar boucle son premier tour en tête.
Dans les dernières heures, la pluie gagne le circuit et Hans Stuck en profite pour réaliser exploit sur exploit afin de revenir à moins de deux minutes des Anglais.
En vain .
Porsche doit céder .
Jaguar gagne pour la sixième fois au Mans.
Porsche se console en classant deux de ses voitures sur le podium .
Par ailleurs , neuf Porsche figurent dans les onze premières.
Cette édition est également marquée par l'exploit de Roger Dorchy.
Le pilote de la WM Peugeot est le premier à franchir officiellement la barre des 400 km/h en vitesse de pointe dans la ligne droite des Hunaudières (405km /h ).
LES GRANDS PILOTE S
Il ne manque qu'Ayrton Senna et Alain Prost .
Les plus grands champions de Formul e 1 ont participé à l'épreuve mancelle.
Juan Manuel Fangio n'a jamais gagné la course , pas plus que Michael Schumacher , Jack i e Stewa~ Nelson Piquet ou Damon Hill.
En réalité , ils ne sont que quatre champions du monde de Formule 1
à avoir remporté les 24 Heures: Mike Hawthorn en 1955, Phil Hill en 1958, 1961 et 1962, Jochen Rindt en 1965 et Graham Hill en 1972.
1993 : PEUGEOT ÉCRASE LA CONCURRENCE
Dominant le monde des rallyes et des rallyes -raids, Peugeot se lance au début des années 1990 dans la course sur piste .
L'entreprise française présente sa 905, une voiture conçue en partenariat avec l'avionneur Dassault et motorisée par un VIO allégé et puissant digne de la Formule 1.
Deuxième du championnat du monde des voitures de sport en 1991, Prugeot est sacré l 'année suivante e~ surtou~ remporte pour la première fois les 24 Heures du Mans .
En 1993 ,
le championnat du monde n'existe plus et Peugeot fait des 24 Heures son seul objectif.
Face aux trois voitures françaises, Toyota a dépêché quatre véhicules dont l'un, piloté par Eddie lrvine et les Japonais Sekiya et Susuki , se hisse à la deuxième place des essais .
Après le dépa~ la Toyota n• 36 fait même mieux puisqu'elle s e porte en tête, devançant la 905 n• 2 du trio Baldi AIIiot -Jabouille .
Le duel est acharné pendant les premières heure s de la course, mais, dès la cinquième heure , tandis que la n°2 s'arrête à cause d 'une fuite d'huile importante, la Peugeot n• 1 (Fabi-Dalmas-Boutsen) ne lâche pas la tête.
Au petit matin, sa transmission l'oblige à stopper et elle laisse le commandement à la n• 3 d'Eric Hélary , Geoff Brabham et Christophe Bouchut.
La stratégie mise au point par Jean Todt , le directeur de course , est sans faille .
Eddie lrvine a beau se démener avec sa Toyota pour refa ire son retard sur les deux Peugeot de tête, il ne revient qu'à trois tours des fran çaises .
Pis, au début de l'après-midi du dimanche, la Toyota connaît un problème d'embraya g e qui l'oblige à s'arrêter.
En embuscade, la troisième Peugeot (la n• 2) se glisse en troisième position .
Le succès promis se transforme en triomphe lorsque les trois voitures franchissent ensemble la ligne d'arrivée pour ce qui est à ce jour la dernière victoire d'une marque française aux 24 Heures du Mans .
En revanche , il est fréquent de voir les pilotes de FI signer le meilleur tour en course .
Ascari et Hawthorn sont régulièrement les plus rapides dans les années 1950 .
Mike Andretti (1967) , François Cevert (1973), Alessandro Nannini (1984), Michael Schumacher (1991) ou Thierry Boutsen (1994) perpétuent la tradition des grands pilotes .
1998 : LA DERNI ÈRE DE PORSCHE
Porsche continue de régner au Mans dans les années 1990: l'écurie remporte la course en 1994 , 1996 et 1997 , Mclaren s 'intercalant en 1995 .
L'édition 1998 s 'annonce extrêmement ouverte .
Quatre constructeurs alignent des GTI performantes (Porsche , Toyota , Mercedes et Nissan), alors que BMW a choisi de présenter des prototypes en liaison avec l'écurie de Formule 1 Mclaren .
Côté pilotes , les anciens de la FI sont également bien présents: Boutsen , Alboreto , Brundle ...
Le duel Toyota-Mercedes semble inévitable, mais , après une heure et quart de course seulemen~ la Mercedes de Bernd Schneider abandonne , moteur cassé.
Moins d'une heure plus tard , la deuxième Mercedes subit le même sort.
La voie est libre pour les Toyota CT One, qui semblent à la fois très rapides et très fiables .
En fin de journée, les prolos BMW quittent également la course .
Mais Toyota connaît à son tour des ennuis sur deux de ses trois véhicules.
Seule la n• 29 de Boutsen , Kelleners et Lees est devan~ suivie par deux Porsche 911 et deux Nissan.
Au début de la nuit, la Toyota doit subir des réparations aux freins puis à la tran smission.
Porsche passe irrémédiablement devant avec deux voitures.
Au petit matin, une sortie de route de la Porsche de tête et une surchauffe du moteur de la deuxième redonnent la tête à Toyota, mais pas pour longtemps .
À quelques heures de l'arrivée , six voitures (trois Porsche , deux Nissan et une Toyota) se battent pour la victoire , les trois prem ières étant dans le même tour .
Selon les ravitaillements , la Toyota de Boutsen , Kelleners et Lees et la Porsche de McN ish, Aiello et Orte lli peuvent croire au succès final.
Un ultime coup de théâtre intervient moins de deux heures avant l'arrivée .
La Toyota s'arrête sur le bord de la piste , boite de vitesses cassée .
Porsche réalise le doublé et triomphe pour la seizième fois au Mans .
La firme allemande laisse la place à son compatriote Aud i à la suite de ce dernier triomphe .
Troisième et quatrième en 1999 , I'Audi R8 s 'impose en effet comme l'une des meilleures voitures jamais alignées dans la Sarthe en remportant cinq victoires en six courses de l'édition 2000 à celle de 2005 ..
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