Les animaux de compagnie (Exposé – SVT – Collège/Lycée)
Publié le 15/05/2016
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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
LES RESPONSABILITÉS
DU PROPRIÉTAIRE
D'UN ANIMAL DOMESTIQUE
Vis-à-vis des tiers
Un animal, quels que soient ses liens ou son utilité par rapport à son maître, est considéré par le droit comme un bien meuble ; c'est-à-dire qu'il n'a pas de personnalité juridique et ne peut pas être tenu pour responsable de ses actes. Si l'animal cause un trouble ou commet des dégâts, matériels ou humains, son propriétaire est responsable pénalement et civilement. Le caractère accidentel d’un dommage éventuel peut être retenu si le propriétaire montre qu'il a pris toutes les précautions d'usage, et que l'accident ne relève pas d'une négligence de sa part (ne pas attacher la muselière d'un chien dangereux, par exemple). Donner l'ordre d'attaque à un chien dressé pour cela est considéré comme une attaque à main armée, le chien étant ici une « arme par destination ».
Par rapport à l'animal lui-même
Le seul cas où l'animal n'est pas considéré comme une pure « émanation » de son propriétaire se rencontre lorsque la loi s'intéresse justement à l'affectif. Ainsi, sont punis les sévices envers les animaux, qu'il s'agisse de mauvais traitements, de manque de soins, de cruauté injustifiée, voire de torture...
Ce genre de pratiques concerne surtout les éleveurs, à la recherche de rentabilité maximale. Cependant, bien que rarement poursuivis, nombre de propriétaires d'animaux de garde ou de combat les maltraitent à dessein, dans le but de les rendre « plus méchants ». Ils risquent surtout d'être victimes de leur « protégé » au premier signe de faiblesse de leur part...
Par ailleurs, le propriétaire d'un animal a des obligations de nature sanitaire, visant à protéger l'animal mais surtout à éviter les épidémies : la vaccination des chiens et des chats, par exemple, est obligatoire. De plus, la divagation (fait pour l'animal d’être livré à lui-même, hors de portée du contrôle de son maître) de la plupart des espèces est interdite, et les animaux doivent porter un certain nombre de marques d'identification (tatouage, collier...).
LES NOUVEAUX USAGES DE L'ANIMAL DOMESTIQUE
Des anciens usages domestiques des animaux, seules les tâches confiées aux chiens ont gardé à notre époque toute leur importance : le chat ne chasse plus que pour lui-même (bien qu'il apporte souvent son tribut de souris ou d'oiseaux aux pieds de sa maîtresse, cadeau qui n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur). Le chien en revanche continue de garder la maison, à défaut d’un troupeau ; mais d’autres missions lui sont aujourd'hui confiées.
Son flair remarquable permet de l'utiliser pour la détection de produits dangereux ou prohibés (drogue, explosifs...), par exemple dans les aéroports.
Toujours grâce à son flair, mais aussi à sa ténacité, il est devenu indispensable dans la recherche de personnes enfouies : il retrouve les victimes d'avalanches, de tremblements de terre...
Enfin, sa docilité et son intelligence (lui permettant par exemple de comprendre le système des feux de signalisation) en font le compagnon privilégié des aveugles.
D'autres animaux sont aujourd'hui de plus en plus utilisés pour des tâches similaires. Outre les célèbres gorets chasseurs de truffes, de plus en plus de singes sont dressés pour assister des aveugles ou des handicapés moteurs dans leur vie quotidienne.
Par ailleurs, l'effet bénéfique sur le moral que procure I attachement affectif d'un animal amène la médecine à l'utiliser pour soigner des personnes dépressives, des enfants autistes...
«
LES « NOUVEAUX ANIMAUX DE COMPA~NIE n La d i sparition du critère d 'utilité d'u n
a nima l domestiq u e et l'envie de se distinguer pousse un n ombr e grandissan t d e gens à choisir p o ur
a nim al d e compagnie des espèces aussi ra res et insolites que poss ible, voire des espèces d a ngere uses et rétives à la d om estication o u h a bituellement considérées comm e répugn antes.
C ertaines personnes ont été jusqu'à fair e vivre e n v i lle des gu épard s o u d es lions.
i
ces « nouveaux anim a ux compagnie » comme on le s appelle, figurent e n premi ère place les serpe nts, et notamm ent les pythons et les boas
dont Je ca ractère placid e et les besoins
a lim entaires sim ples facilit e n t
l 'a d aptation .
Vienne n t ensu ite les ara ig n ées (mygale s ...
),les iguanes et autres espèces p ouvant être i n stallées en viva rium.
D e petits caïm ans (cousins
d es croco diles) se vendent égal e m en t en animalerie .
Une légende urbaine tenace affirm e à ce propos que de
v é ritables crocodiles aura ient é té vendus béb és.
Leurs propriétaires, s'affo lant de la croissance i m prévue de l'animal, les auraie nt a lors jeté d ans l es toilettes, si bien qu 'o n retro uverait des croco diles adult es d ans l es égouts des gra n des villes !
« UNE PLACE DANS MON CŒUR n
L:an im al d e compagnie n'a plus de fonction d irecte ment utilitair e ; il est n ourri, éduqu é Je c as échéant « pou r le pla isir».
Est- c e à dire qu'il n'apporte rie n en contrepartie à son maître ?
UN MEMBRE DE LA FAMILLE f---------------1 E n fait, la dépenda nce matérielle de
LES RESPONSABILITÉS DU PROPRIÉTAIRE D'UN ANIMAL DOMESTIQUE
Vis-à-vis des tien Un animal , quels que soient ses liens ou son utilité par rapport à son maître , est considéré par Je droit comme un bien meuble ; c'est - à -dire qu'il n 'a pas de personnalité juridique et ne peut pas être tenu pour responsable de ses actes .
Si J 'animal cause un trouble ou commet des dégats, matériels ou humains , son propriétaire est responsable pénalement et civilement.
Le caractère accidentel d 'un dommage éventuel peut être retenu si le propriétaire montre qu11 a pris toutes les précautions d 'usage, et que l'accident ne reléve pas d 'une négligence de sa part (ne pas attacher la muselière d 'un chien dangereux.
par exemple).
Donner l'ordre d'attaque à un chien dressé pour cela est considéré comme une attaque à main armée , le chien étant id une « arme par destination ».
Par r11pport à l'llnlnlllllul-mi!me Le seul cas où l'animal n 'e st pas considéré comme une pure « émanation >> de son propriétaire se rencontre lorsque la loi s'intéresse justement à l 'affectif .
Ainsi , sont punis les sévice s envers les animaux, qu'il s'agisse de mauvais traitements , de manque de soins, de cruauté injustifiée , voire de torture ...
Ce genre d e pratiques concern e surtout les éleveurs, à la recherche de rentabilité maximale .
Cependant, bien que rarement poursuivis, nombre de propriétaires d'animaux de garde ou de combat les maltraitent à dessein, dans Je but de les rendre « plus méchants ».
Ils risquent surtout d 'être victimes de leur« protégé >> au premier signe de faiblesse de leur part ...
Par ailleurs , Je propriétaire d'un animal a des obligations de nature sanitaire, visant à protéger J'animal mais surtout à éviter les épidémies : la vaccination des chiens et des chats, par exemple, est obligatoire .
De plus, la divagation (lait pour l'animal d 'être livré à lui même , hors de portée du contrôle de son maître) de la plupart des espèces est interdite, et les animaux doivent porter un certain nombre de marques d'identification collier.
..
).
J'animal de compagnie e nvers son maître se doub le d' une dépe ndance affective ; J'anima l d e compagnie a beso in de l ' amo ur de son compagnon h um ain, et n 'hésite pas à lui tém oig ne r
l e s ie n.
s oin qu'o n a pporte à son confort m atériel (caisse du chat, sorties du chie n, coussin réservé ...
) l'amène nt à occuper une place importante d an s la
m ai sonnée ; i l p e ut ainsi devenir un membr e à pa rt en tiè re de la f amille, d ont o n f ête l'anniversaire , e t p o ur qui o n va p arfois jusqu'à infléch ir ou m odifier des projets d e v acances ou de d ém én agem en t.
LE COMPAGNON DES SOLITAIRES D an s la f oule des grande s villes, la
s olitud e , ch o i sie ou subie, est un m od e de vie touj ours plus répandu.
Mais très ra res sont les perso nnes qui supporten t
l 'a b sence totale de contacts e t d e l iens
a ffectifs : u ne « prése nce », fût-ce celle de la télé vision , est indispe nsable à
l 'é quilibre o u au bonheu r de la plupart des gens.
A ceux- là , l'an im al d e compagnie apporte un réconfort certain, san s n écessi te r l es conflits et les concessi ons qu'en traîne une présence hum aine.
L' « ANIMAL THtRAPEUTIQUE n C e n'es t que de puis p eu que la médeci n e a véritablement pris la
m esure du récon f ort affectif que pe ut apporter un animal d e compagnie ; il
t e mpè re c onsidé rablemen t les accès d e folie de bo n n om bre de dém en ts, il p eu t a u ssi aider à la guérison d e personnes dépressives, d 'e nfa nts autistes, o u en tout cas permett re des am é lioratio ns s ensibles.
So n efficacité se fait p articulièrement sentir su r l es enfants.
Aujourd'hui, certain s p ro gra mm es d e convalesce nce se fondent esse ntiellement su r le (
p a
rticulièreme n t chiens et chevau x, à cause de leur l o ngue histoire d 'a m o ur avec l'homm e, e t de le u r caractè re
d oux e t pr évisi ble).
En outre, le fait de devoir s'occu per d 'un an im al p eut aide r certaines p e rsonnes à retro uver u n rythme de vie régulier, certai n s re p ères tempor e ls : i l faut éttill er le c heval, sortir l e chie n , n ourrir le c h at, et c., à certaines h eures relativem ent précises.
LES ANIMAUX DANS LA VILLE
US PROBÙMES SANITAIRES La grande densité d'a n im au x
d om estiques viva nt e n milieu urbain pose un e nsemble de p roblèmes qui n e
p e uvent être résolus avec la m êm e brut alité que p our les animaux nuisibles.
Cela heurterait e n e ffet la sensi bilit é de nombreuses p e rs o nn es et représente rait une limit atio n excess ive
d e le ur liberté .
Les nuisances occas ionnées p ar l es animau x dom estiques sont connu es d e
t ous : ce sont d 'abor d les brui ts (chaleurs des chattes et rut des m âles, a bo ie m en ts ...
), mais a ussi J e p roblèm e
d es d éjections, spéciale ment celles des chien s : peu d e villes disposent en e ffet
d ' une quantit é suffisante d 'endro its réservés à leurs besoins , e t les proprié taires se m ontrent extrêm em e nt réfractaires à la disc ipli n e q u'o n essa ie de leur imposer .
M ais l a préocc upa tion pre mière est d e
l 'ordre de l a santé publiqu e .
La présence massive d 'anima ux de compa gnie entraîne fatalemen t une certaine divagatio n (animaux perdus, aband onnés ...
) , et tous le s propriétai res n e vacci nent pas le urs compagnons comme la loi les y oblige.
L
es chots en p articul ier r etournent facilement à l'éta t semi-sauvage et se repro duisent à grande vitesse dans les terrains vagu es et les cime tières.
Cela o uvre grand la porte à des é pid émie s
p a rfo is m eurtrières.
dont certaines peuve nt êtr e tra n smissib les à l'h omm e, ou prov oque r d es p ollutions (excré m en ts contami nés, existence de charognes ..
.
).
LES PROBÙMES DE StCURJTt D 'autre s problè mes concernent la
s é c urité des personnes : des chien s o u
d es c hats, voire des a n im aux exotiques plus dan gere ux, p euve nt à fo rce de divaga tion retourne r à l'é ta t sau vage o u semi-sauvage et se m o ntrer agre ss ifs .
maîtres,
• Les e nfants sont souvent habi tués à jou e r avec des animau x de compagnie
d o nt la douceur et l 'obéissa nce leur permettent des taquineries, voire des crua utés qu'un animal m oins d o u x, plus irascible, ne saurait tolé re r.
• P ar l e urs cris, leurs gestes p arfois désordonnés et impr évisi bles, les enfan ts sont susceptibl es d 'effrayer les animau x qui n e s ont pas hab i tués à e ux.
• En fin, les enfa nts e ux-m êm es peuve nt s'amuser à provoquer un anima l qui semble placid e ( m ais conserve les sens
e n éveil) o u re ndu inoff ensif (p a r une grosse chaîne par exem ple).
l'ACTION DES POUVOIRS PUBLICS Face à ces problèmes , l'action des pouvo irs publics prend plusieurs f ormes, corresp onda nt a ux d ivers troubles causés p ar l es animau x de compagnie.
• R enfo rcem ent de la ré pressio n : l es règles concernant la déte ntio n
d ' animau x dan gere ux ( nota mm ent les chiens de comba t : pitbull s, rottwei lle rs ...
) sont devenues extrêm em e nt str ictes, et les sanction s (allant jusqu'à l'a b a ttage d e l' anim al)
a lo urdi es.
Les ame ndes infligées p our cause d e m al prop re té o nt e lles aussi forte m ent aug m en té.
· ~~--- --..Éducation et préven tio n : d es compagnes publicitaires sont
réguliè re m e nt men ées p our faire respecter les règles de propreté et d e vacci natio n ; p ar ailleurs, des actio n s de stérilisatio n et de vacci nation d e la
f aune semi-sauvage des villes (chats ...
) se rép ète n t à i n tervalles réguliers.
Il est à note r cep endant (voire à regretter) que da ns ce d om a ine J'act io n publ ique est souve nt d éléguée à des associa tio ns de c h asse ou d e protection des animau x, qui assume n t ainsi l a part la plus lourde e t la plus dispendieuse du travail : imm atriculatio n d es animaux, accu eil d es anima u x pe rdus et resti tution à le ur p ro prié ta ire (ou
a ba ttage lorsq u e cela n 'est pas
p o ss ible) sont ainsi, entre autres, confiés à d es associa tion s aux moyens limités.
N i le bie n-être des anim aux ni la tranquillité des h umains n 'en sortent gagnants.
ÉTHOLOGIE DE L'ANIMAL DE COMPAGNIE
La plup art des animau x de compagnie m ontr e nt une o béi ssance et un omour pour leur moitre d ont sem blent incapabl es leurs co u sins sauvages .
Mais même les races les plus do u ces, sélectio nnées pa r l'h omm e, peuve nt re devenir sauvages en une gén éra tion.
F o r ce est donc de constater q ue c ' est l'éducation qui, sur un terrain favora ble, c hange le comp orte m e nt de l'animal p our en faire un animal d e compagnie .
Mais en quoi con sis te ce c h an gem ent?
fiXATION INFANTILE L:an im al d e co mpagnie se con sidère
t o u jours peu ou prou comme l'e nfant de son maitre .
C omment ce p hénomène se vérifie-t- il? L:o bserva tion des chien s (et aussi des chats) fournit un premier é lé m e nt de ré p o n se : car si Je tout jeune an im al traite son maître comm e une m èr e, on voit que le ch ien adulte ne se compo rte pas tout à fait avec son maître comme un loup vis-à-vis de son ch ef d e
m e ute.
La plup art des chien s et des chats continuent en e ffet d ' apprécier les caresses et d e jouer jusqu'à un âge avancé .
D an s la nature, la m ère chienne o u chatte ne s'occupe de ses petits que tant que cela est nécessa ire à le u r s u rvie.
Après quoi, s11 s n e s'en vonl pas d'eux-mêmes ,
e lle les c h asse.
L:autorité et l 'a ffectio n persista ntes impo sées p a r l es humai ns a
p our effet de m a intenir l'animal à un stad e infantil e de s on développe m e nt psychique.
LES NOUVEAUX USAGES DE L'ANIMAL DOMESTIQUE
Des anciens usages domestiques des animau x, seules les tâches confiées aux chiens ont gard é à notre époque toute leur importance : Je chat ne chasse plus que pour lui-même (bien qu'il apporte souvent son tribut de souris ou d'oiseaux aux pieds de sa maîtresse , cadeau qui n 'est pas toujours apprécié à sa juste valeur) .
Le chien en revanche continue de garder la maison, à défaut d 'un troupeau; mais d'autres missions lui sont aujourd 'hui confiées.
Son flair remarquable permet de J'utiliser pour la d~tectlon de produits dangereux ou prohibés (drogue , explosifs ...
), par exemple dans les aéroports.
Toujours grâce à son flair, mais auss i à sa ténacité, il est devenu indispensable dans la recherche d e personne s enfouies : il retrouv e les victimes d 'avalanches , de tremblements de terre ...
Enfin , sa docilité et son intelligence (lui permettant par exemple de comprendre le système des feux de signalisation ) en font le compagnon privilégié des oveugles.
D'autres animaux sont aujourd 'hui de plus en plus utilisés pour des tâches similaires .
Outre les célèbres gorets chasseurs de truffes , de plus en plus de singes sont dress é s pour assister des aveugles ou des handicapé s moteurs dans leur v ie quotidienne.
Par ailleurs, l'effet bénéfique sur Je moral que procure J'attachement affectif d 'un animal amène la médecine à l'utiliser pour soigner des personnes dépre ssives , des enfants autistes .
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