le parasitisme (Exposé – SVT – Collège/Lycée)
Publié le 11/05/2016
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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
LES ORCHIDÉES : DES FLEURS HORS DU COMMUN
• Les orchidées, végétaux épiphytes, ont acquis un statut à part en raison de la singularité de leurs fleurs et des particularités de leur mode de développement.
• Les orchidées sont regroupées en trois familles - apostasiacées, cypripediacées et orchidacées - qui appartiennent à l’ordre des orchidales. Si beaucoup d’entre-elles poussent dans les régions tropicales, principalement en Amérique centrale, en Amérique du Sud tropicale et en Asie du Sud-Est, on en trouve également en région tempérée ou même froide, voire en altitude. En France notamment, on peut en observer une soixantaine d'espèces.
• Leur fleur est assez sophistiquée, avec ses trois sépales colorés, ses deux pétales, son pétale modifié - ou labelie - et ses organes sexuels partiellement soudés. Cette disposition spécialisée est bien adaptée à la pollinisation par les insectes ou, dans quelques cas, par des oiseaux comme les colibris.
• Leurs racines sont aussi assez remarquables : fixant la plante à son support, elles sont le plus souvent recouvertes de cellules remplies d’air pour éviter l'évaporation de l'eau.
• Enfin, une des grandes particularités des orchidées est que la graine doit impérativement établir une relation de symbiose avec un champignon microscopique pour germer.
• Appelée également « petit gui », cette plante appartient à la famille des loranthacées. Elle est de petite taille, ne dépassant guère 2 cm.
Son port ramifié est assez simple et ses feuilles sont des écailles
de 1 mm de largeur.
• L'arceuthobie vit en parasite sur certains conifères comme
le mélèze laricin (Larix laricina), l'épinette noire (Picea mariana) ou l'épinette blanche (Picea glauca).
• Elle produit de petites fleurs solitaires qui donnent des graines. Celles-ci sont projetées sur le tronc des arbres voisins lorsqu'elles parviennent à maturité.
• On trouve l'arceuthobie en Amérique du Nord, notamment au Canada.
Le santal blanc (Santaium album)
• Le santal appartient à la famille des santalacées qui compte environ 200 espèces. Il existe 16 espèces du genre Santaium dans le monde (Santaium rubrum, Santaium insu lare, Santaium yasi, Santaium austrocaledonicum...). Présentant une forme arbustive d'une dizaine de mètres, elles se développent dans un biotope montagneux, souvent sur des
«
LES CARACTÉRISTIQUES DES PLANTES ÉPIPHYTES
DES PLANTES COMMENSALE S • Par définition , les plantes épiphytes sont des espèces qui utilisent d 'autres plantes -des arbres le plus souvent - comme support .
Ce ne sont donc pas
des parasites .
Profitant de leur hôte sans lui nuire , elles sont qualifiées de" commen sales "· • Les plantes épiphytes sont présente s dans de très nombreux milieux ; c'est toutefois dans les forêts tropicales humides qu'elles sont les plus nombreuses .
• Elles poussent sur les troncs et les branches des arbres dont elles exploitent les cavités naturelles .
Leur crois sance est parfois telle qu'elles peuvent former de véritables manchon s de végétation où se mêlent plusieurs e spèces .
MORPHOLOGIE ET ADAPTATION • Le mode de v ie des épiphytes présente des avantage s et des inconvénients .
Croissant dans les arbres , elles é chappent aux grands herbivores qui ne peuvent les brouter .
Elles sont donc mieux protégées que les espèce s terrestres dont elles dérivent.
Elles ont également accès à plus de luminosité en étant plus proches de la cime des a rbres , tou t en étant proté gées des rayons directs du soleil et des fortes chaleurs .
• En revanche , leur s~uation les empêche de se fixer dans le sol, les privant d 'une possibi lité d'ancrage racinaire .
Nomb re
d ' espèces ont donc développé des organes spécialisés dans l'accrochage: tiges rampantes , racines adventives , ventouses .
..
Le mode de vie des p la n tes épip hytes rend également très délicate la récupération de l'eau et des sels minéra ux indispensables à leur croissance .
Là encore , elles se sont adaptées .
Certa ines es pèces disposent de racines aériennes capab les de capter
LA CULTURE DES ÉPIPHYTES
• Bien que les plantes épiphytes ne poussent pas dans la terre et qu'elles soient , pour la plupart originaires de forêts tropicales , il est assez facile de les cultiver.
De très nombreuses espèces sont disponibles chez les horticu lteurs .
Au palmarès des meilleures vente s figurent les orchidées et les fougères.
• Ces plantes se cultiven t aisément à l'intérieur dans un simple pot de terre adapté ou, dans certains cas, sur un simple support -bois ou roche , voire un bloc de spha igne.
• l'intérieur des maisons étant plus sec que l'atmosphère d 'une forêt tropicale , il est souvent indiqué de vaporiser le feuillage régulièrement.
De même , la température doit être vois ine de 20 • C.
• En conclusion , hormis quelques espèces assez délicates , il est plutôt facile d 'entretenir une plante épiphyte chez soi, sans avoir besoin de faire pousser un arbre au milieu du salon .
l'eau ; d 'autres disposent de feuille s en forme de réceptacle pour conserver les eaux de ruissellement ; d 'autre s encore disposent de tiges et de feuilles épaisses afin de limiter l'évaporation .
• Les épiphytes présentent des différences de morpholo gie selon qu'elles pous sent à proximité de la canopée ou au niveau du sous-bois .
Les secondes , qui vivent dans l'ombre , développent de larges feuilles pour capter la lumière et leurs racines atteignent parfoi s le sol.
UN VASTE GROUPE • Les plantes épiphytes offrent une grande diversité.
Elles comptent des espèces très différentes les unes des autres , qui appartiennent à des groupes très varié s : les lich ens, les mousses, les fougères , les broméliacé e s, les orchidacée s, les rubiacées , pipéracées et bien d 'autres encore- aracées , cactacées , bégon iacées, moracées , éricac ées, gesnériacées ...
• Les mousses et les lichens, notamme nt, comptent de nombreuses e sp è ces épiphytes .
À la différence de la majorité des épiphytes , il leur arrive d 'utiliser un support m inéral et non végétal.
• Les fougères sont des végé taux très anciens, antérieurs aux plan tes à fleurs apparues sur Terre il y a 410 million s
d ' années .
On les trouve à toutes les latitudes et dans de nombreux milieux sous réserve que ceux-ci soient humides et ombragés .
Plantes sans fleurs , les fougères sont vivaces et se reproduisent par spores .
Beaucoup de fougères sont épip hytes , s'insta llant a lors le pl us souve nt dan s les matières organiques accumulées aux creux des arbres .
Les genres Cyathea , Davallia , Lecanoptéris , ou Polypodium comporten t des espèces épiphytes .
• La famille des rubiacées , à laquelle appartient le caféier, est une des p lus vastes parmi les plantes à fleurs : elle regroupe environ 12 500 espèces .
Presque toutes se renco ntre n t dans les régions tropicales et subtropicales .
Les formes épiphytes affect io nnent les forêts humides .
Les rubiacées sont caractérisée s par des feuilles opposées et décussées- form ant des paires qui se croise nt à angle d ro i t.
La corolle de la fleur est soudée et tubuleuse tandis que les étamines sont soudées au tube de la coro lle.
Les genres Myrmecodia et les hydnophytum d'Asie tropica l e et d 'Aust ralie sont des genres d e r ubi acées épiphytes .
• Les bromé liacées cons tituent une fam ille regroupant près de 60 genres et plus de 1 400 espèces d o nt la plup art sont de type épiphyte .
On les trouve principa lement dans les forêts ombrophiles , chaudes et humides ,
d ' Amériq ue du Sud et des Antilles.
Elles s'accroche nt a ux a r bres , souvent au niveau des fourc hes des branches ou sur des excroissances .
Leurs racines plaquées contre l'écorce sont revêt ues d'un voile qui leur perm et d e conde nser l'eau contenue dans l'atmosphère .
Elles trouve n t l'azote qui leur est nécessaire g râce à la déco mposition de l'écorce ou des feu illes qui les environn ent.
Leurs feuilles formen t souve nt un réceptacle qui retient l'eau.
De nom bre ux insectes , voire mêm e des batraciens, vivent dans ces mares improvisées.
Les b ro m él iacées ne sont pas des p lantes carn ivores , mais les cadavres des insectes morts dans ces mares fournissent à la pl ante une ressource
en azote non négligeable.
Certaine s brom éliacées dites « myrmécoph iles " entr e tiennent une relation symbiotique avec des fourmis .
Les broméliacée s comptent une espèce non épiphyte très connue pour son fruit , l'anan as, dont il existe 8 e s pèce s.
• Orchidées vivace s épiphytes au feuillage persistan t, les phalaenop sis regroupent une soixantaine d'espèces sauva ges et p lu s ieurs milliers d'hybrides , presque tous obtenus en culture -on ne compte guère que six hybrides nature ls .
Elles croissent en Asie .
La p lus ancienne, Phalaenop sis amboinensise , a été décrite en 1750 .
• Très peu, parmi toutes ces espèces, dégagent un parfum .
Les phalaenopsis sont de couleurs variables et leur nom provient de la ressemblance de la fleur avec les papi llons -de pha/aina , " papillon " en grec et opsis , " ressemb lance "· • Ces orchidées mesurent envi ron 50 cm de hauteur, mais les hampes florales peuvent atteind re une longueur de 1 m .
lEs ONCIDIU M • Le genre Onc id ium regroupe environ 750 espèces d 'orch idées épip hy tes.
Celles-ci sont origi naires
d ' Amérique du Nord e t du Sud, de la Floride jusqu'à l 'A rgent ine.
L'ÉPIPHYTE É T R ANGLEUR
• Certaines plante s épiphytes ont un mode de développement très particulier .
Des ficus comme Ficus benjamina commencent leur vie comme une classique plante épiphyte ,
g ermant sur la branche d 'un arbre.
• Au cours de leur développement , elles produisent des racines qui descendent le long de l'arbre et s'enfouissent dans le sol.
Le nombre de ces racines augmente avec le temps ; elles se lignifient , leur taille s'accroit et elles peuvent m ême fusionner entre elles .
• Au bout d'un certain temps , le tronc de l'arbre-hôte est totalement emprisonné et littéralement étranglé par les racines de l'épiphyte.
l'arbre finit par mourir et l'étrangleur devient un arbre alli,__
• Les oncidiums ont la particularité les troncs et les branches .
Des d ébris d'être très florifère s : leur hampe organiques s'accumu lent au centr e florale p eut porter près d 'une centaine des frondes en forme d 'entonno ir , de fleur s.
Leur taille et la couleur puis se transforment en humu s.
de leurs fleurs sont a ssez variables D 'autres plantes viennent alor s d'une espèce à l'autre.
Les espèces s'installer au cœur de la foug ère.
les plus couramment cultivées ont • Parmi les fougères épiphytes des fleur s jaune s tachet é es de marron .
du même genre figur ent Asplenium antiq uum, Asplenium bulbiferum LA O tSCH/0/A RAFF LES/ANA ou Asp/enium daucifolium .
• La Dischidia rafflesiana présente la forme d 'une petite liane épiphyte .
LA PLATYCERIUM CORNE D'ÉLAN Elle possède deux sorte s de feuilles : {!LATYCERIUM BIFURC ATIIMl les p remières, assez classiques, sont • Cette fougère est une p lante épiphyte petite s et rondes ; les secondes , d 'une originaire du sud-e st de l'Asie et taille de 10 cm environ , ont la forme d 'Austra lie.
On en connaît 17 espèces d 'une urne dotée à son extrém ité proches , dont deux sont très répandues d 'un minuscule trou .
et m ême très souvent utilisées comme • Des fourmi s habitent dans cette urne plantes ornementales : Platycerium où elles stockent des déchets organiques bifurcatum et Platycerium grande .
à divers degrés de décomposition .
Cette platyceri um come d 'élan tire Cette structure à l 'atmo sphère riche son nom de la forme plate et étalée en gaz carbonique const itue un véritab le de leur s frondes .
micro -écosystème .
La plante y puise des nutriments ainsi que le gaz carbonique nécessa ire à la photosynthèse et y rejette l'oxygène indispensable à la v ie des fourmi s.
La face externe de la feuille est cireuse, si bien que le réceptacle est quasiment hermétique en dehors du chemin d 'accè s pour les fourm is .
• Une autre originalité de la Dischidia raff/esiana réside dans sa racine adventive qui se développe à l'intérieur • Ces frondes sont de de u x type s : stéri le de l 'urne et permet de capter l'eau e t fertile .
Les premièr es, de couleur et les sels minéraux .
vert-gris, deviennent rapidement brunes en se desséchant.
Les secondes LES TILLA NDSIAS sont plu s vertes , p lus duve teuses et • Appartenant au grand groupe des retomba ntes.
Sur le u r face inférieure , broméliacée s, le s sporange s produis ent les spores les tilland sias qui donneront de nouvelles fougères .
croisse n t • La corne d'élan pousse généralement d ans les forêts en haut des cocot ie rs, en p leine tropicales lumière , mais à l 'abri du soleil direct .
humides .
L e genre comporte LES ORCH IDÉES : DES FLE URS entre 400 et HOR S DU COMMUN 500 espèces ë présentes en Amérique du Sud et en • Les orchidées , végétau x épiphytes , ont ..
E Amérique du Nord .
Certaines sont acquis un statut à part en raison de la ~ ..
terrestres mais beaucoup sont épiphytes.
singularité de leurs fleurs et des o.
'lll • Surnommées « filles de l'air », celles-ci particularités de leur mode de " -g ne possèdent pas de racines , mais des développement.
~ e crampons qui leur perm ettent de se • Les orchidées sont regroupées en trois ~~ fixer sur leur support végéta l o u minéral.
familles -apostasiacé es, cypripediacées 5 8 Dans ce genre , on trouve Tillandsia et orchidacées -qui appartiennent à
~f usneoides -également baptisée l'ordre des orchidales .
Si beaucoup «cheveux de sorcière "-, Tillandsia d 'entre-elles poussent dans les régions • UJ bergeri- aux fleurs bleues -ou tropicales , principalement en Amérique ~!;;(· ti .
l Tilla ndsia cyanea -aux fleurs violettes .
centrale , en Amérique du Sud tropicale ~~ l et en Asie du Sud-Est, on en trouve e_ LA FOUG ÈRE NID D 'OISEAU également en région tempérée ou :n ~ ( ASPL E NIUM NIDUS l même froide, voire en altitude .
En ' .g !!! ~ ~ • Membre de la famille des aspléniacées, France notammen~ on peut en observer ~ < cette fougère une soixantaine d 'espèces.
.g i 1 vivace et • Leur fleur est assez sophistiquée, avec ~ 0 ~ épiphyte ses trois sépales colorés , ses deux ~~ pousse dans p étales, son pétale modifié -ou.
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