Le Moyen-Âge LA NAISSANCE DE LA FRANCE : UN ÉTAT ROYAL, UNE CAPITALE, UNE LANGUE I.

« Le Moyen-Âge
Noël an 800 : le Pape couronne Charlemagne empereur d’Occident, dans la Basilique Saint Pierre à Rome.

Il détient le visage du défenseur du christianisme et de la papauté .


Il établit sa résidence à Aix-la-Chapelle (Allemagne actuelle), où il centralise l’administration.


L’empire carolingien est divisé en compté : à leur tête les comtes représentent l’empereur.

C es comtes sont contrôlés par des « missi dominici » qui informent Charlemagne de l’état du royaume.


Charlemagne s’entoure de lettrés et encourage les évêque et les monastères à développer les écoles : le fossé culturel se creuse entre l’élite et la mas se.


814 : mort de Charlemagne .

Son fils, Louis le Pieux lui succède mais ses fil s (Charles le Chauve, Louis le Germanique et Lothaire) se livrent une guerre fratricide pour le partage du royaume.

Finalement, l’Empire est partagé en 3 royaumes indépendants par le traité de Verdun en 843.


A peine formés, les nouveaux royaumes affrontent u ne vague d’envahisseurs (Vikings, Sarrasins…).

Ils dévastent et pillent.

Les rois car olingiens sont incapables de défendre leur peuple, perdent leur autorité .


Les populations, effrayées, cherchent alors la protection des comtes et des grands propriétaires auxquels elles se recommandent tandis que s’effrite tout pouvoir central.

III.

UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ : LA FÉODALITÉ
Féodalité = appropriation privée et décentralisée du pouvoir d’Etat.


Liée à l’affaiblissement de l’Empire carolingien, la féodalité domine l’Occident du 10 ème au 12 ème avant de reculer lentement devant l’autorité royale et la reconstruction de l’Etat.


Avec la dislocation des grandes structures politiq ues, le pouvoir se localise autour du seigneur qui assure la protection grâce au château mais qui asse rvit les paysans.

C’est une relation directe d’homme à homme qui s’installe : un vassal se recommande à un seigneur par la cérémo nie de l’Hommage .

Les 2 hommes ont alors des obligations réciproque s.

En échange de sa fidélité et de ses services, le seigneurs remet au vassal une terre, l e fief (cérémonie de l’investiture).

Le vassal doit aide et conseil à son seigneur (militaire et financière) .


La société féodale est une société violente qui re pose sur l’honneur (Cf Chanson de Roland qui décrit l’éthique chevaleresque).

Les seigneurs sont avant tout des guerriers, d’où l’importance de l’adoubement qui fait du jeune guerrier un chevalier.


La féodalité se traduit par le morcellement de l’Oc cident en une multitude de seigneuries.

Seigneurie = territoire soumis à un seigneur.

Sur ce territoi re, le seigneur exerce le ban (droit de commander, juger, punir, lever l’impôt).

⇒ dépendant du monde paysan.


10 ème : les seigneurs construisent des demeures fortifiées sur des hauteurs naturelles ou des mottes artificielles (puissance, sécurité).


Seigneurie rurale (ou châtellenie) = une partie du domaine agricole, la réserve , est directement exploitée par le seigneur ; le reste, les tenures sont exploitées par les paysans pour nourrir leur famille, contre un redevance en argent ou en nature : le cens .


Les paysans sont donc à la fois protégés et exploi tés par le seigneur.


Certains sont libres, les vilains : d’autres sont attachés à la terre, les serfs (esclaves).

Quand cette dépendance paysanne devient héréditaire, on parle d e servage .. »