La Révolution française (fiche de révision)
Publié le 22/09/2011
Extrait du document
Un an après la prise de la Bastille, la fête de la Fédération célèbre, le 14 juillet 1790, l'unité française avec éclat. Le roi et la nation, représentée par les délégués des gardes nationaux de tous les départements, prêtent serment de fidélité à la nation et à la loi. En fait, les Français sont divisés, et le malaise grandit au cours de l'année 1791.
Les assignats, tirés en trop grande quantité, perdent de leur valeur et leur abondance provoque une hausse des prix qui rend la vie des plus pauvres plus difficile. Des nobles émigrés poussent de leur côté les souve rains européens à intervenir en France pour délivrer le roi et rétablir l'Ancien Régime.
«
Ils sont soutenus dans leur action par la noblesse ,
qui pour défendre ses privilèges a eu l'habileté de
se présenter à l'opinion publique comme défen dant les libertés face à la monarchie absolue.
En 1788 , la crise devient politique avec la
révolte des parlements, que le roi veut exi ler.
Des
troubles éclatent , aggravés par une crise écono mique due à de mauvaises récoltes qui accroît le
chômage dans les villes.
Le 21 juillet , à Vizille , en
Dauphiné , des représentants des trois ordres
décident
la grève de l 'impôt et réclament la
c onvocation des états généraux , qui n'avaient
plus été réunis depu is 16 1 4.
Sous la pression de l'opinion publique, le roi cède et se résigne à
convoquer les é tats généraux pour le print mps
de 1789.
Les Français de chaque ordre rédigent
séparément des cahiers de doléances et élisent
leurs représentants.
Le tiers état a obtenu du roi d'être représenté par autant de députés que la
noblesse et le clergé réunis , mais la question du vote n'a pas é té tranchée.
La révolution des députés
Les états généraux s'ouvrent fort traditionnelle
ment à Versailles, le 5 mai 1789, dans la salle des
Menus Plaisirs , en présence du roi, de la reine et
des princes.
Le cérémon ia l adopté souligne l'in
éga lité des ordres.
Les 291 députés du clergé , fai
sant face aux 270 députés de la noblesse , sont
assis de chaque côté du trône royal en habits
d'apparat, tandis que les 578 députés du tiers éta t,
vêtus de noir , sont disposés au fond de la salle sur
de simples banquettes.
La déception des députés
du tiers état est gra nde à l'écoute des discours du
roi et de son ministre Necker.
L s réformes tant
espérées sur l'établissement d'une Constitution ,
l'égalité fiscale , la lib erté d' expression, n'ont pas
été abordées.
Rien non plus sur la question du
vot e par ordre ou par tête .
Dans le premier cas, le
tiers état ne compterait que pour une voix et serait
minoritaire face aux deux autres ordres, attac hés à la défense de leurs privilèges .
Dans le s cond
cas , les députés, deux fois plus nombreux,
'
Le 10 août 1792 , 20 000 fédérés et Parisiens en armes encerclent le château des Tuileries.
300 assaillants sont tués au cours de l'assaut.
La plupart des gardes suisses seront massacrés après avoir reçu du roi l'ordre de cesser le feu .
aura ient la majorité pour faire voter les réform s .
Devant le refus du roi de régler la question , le tiers é ta t s'impatiente et refuse de délibérer séparé
ment comme le voulait l'usage , tentant de rallier
en vain à sa cause les deux autres ordres.
Le 13 juin , 19 députés du clergé acceptent
néanmoins de les rejoindre.
Le 17, les députés du
troisi ème ordre se proclament Assemb lée natio
nale et s'attribuent le vote de l'impôt.
Deux jours
plus tard , l'ensemble du clergé et 47 nobles libé
raux se rallient.
Le roi ayant fait fermer la salle de
réunion , les députés se rassemblent dans la salle
du Jeu de Paume et jurent solennellement de ne
point se séparer avan t d' avo ir donné une Const i
tution au royaume.
Le roi hésite.
Après avo ir vou lu
disperser par la force les députés le 23 juin, il
cède devant leur déterminationet finit par deman
der "à son fidèle clergé et à sa fidèl noblesse 11 de
se joindre à la nouvelle Assemblée devenue
Assemblée nationale cons titu ant le 9 juill et.
La mon arc hi abso lue s' est effondrée .
La révolution des Parisiens
Mais le roi n'est résigné qu'en apparence .
Poussé
par son entourage à prendre des mesures éner
giques , il masse 20000 soldats autour de Paris et
.....
La fuite du roi et son arrestation à Varennes le 21 juin 1791 marqua la rupture définitive entre la population et la royauté .
Les modérés de l'Assemblée tenteront bien d 'accréditer la thèse d'un enlèvement , mais aux yeux de beaucoup , le roi était devenu un traître et un parjure , ce qu'illustre cette caricature.
! Le 11juillet 1792 , l'Assemblée législative a proclame la patrie en danger et fait appel à l'enrôlement massif de volontaires , qui affluent des différentes provinces.
de Versailles , puis renvoie le Il juillet ecker ,
ministre populaire .
Inqui ète , la population pari
si nne , qui suit attentivement les événements et
souti e nt la nouvelle Assemblé , s'agite.
La ten
sion est d'autant plus vive que le pain est rare et
que le chômage est important.
Les rumeurs les
plus folles circulent.
On prête aux nobl l'inten
tion d'affame r l ep upie et de détruire les
récoltes pour le réduire à la soumission.
On
cra int surtout une attaqu e des troup es royales.
La
nouve lle du renvo i de Necker aussitôt connue,
des échauff ourées écla tent, le 1 2 juillet , dans les
jardins du Palais-Royal, où un jeun avocat ,
Cami lle Desmoulins , appelle le peuple à prendre
les armes.
La foule est chargée par les dragons du
Royal allemand.
Le 13 , l es Parisiens cherchent
partout des armes pour se défendre, pillent les
boulangeries et les armur e ries.
Des bourgeois
inqui ets créen t une milice armée e t in tallent un
Comité permanent à l'Hôtel de Ville .
Le 14 juillet ,
l '
insurrec tion se développe.
Artisans et bouti
quiers marc h ent sur les Invalid es et l'Ar senal où
ils s'emparen t de fusils et de canons , puis a~iè
gent et prenn nt la forteresse de la Bastill , sym
bole de l'arbitraire royal, qui ser t de prison d 'Etat.
L'événement a un retentissement considé
rable.
L'insurrection parisienne a indir clement
sauvé l'Assemblée constituant e.
Impr ess ionné , le.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Fiche de révision très complète du chapitre: La Révolution Française
- Bac fiche révision physique
- Fiche de révision Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857)
- Fiche de révision sur la nature (philosophie)
- Fiche de révision HGGSP – Thème 3 : les frontières Axe 1 : Tracer des frontières