La dispute (rédaction)

« IV) Apaisement ou ...

après l'orage le ciel bleu.

et regarder les événements en face.

Tu me ferais honte en continuant de pleurer.

) Mon père me disait des choses si vraies, il tou­ chait si juste mon cœur endolori que mes larmes r~doublèrent malencontreusement.

Je ne pouvais les retenir.

Alors la colère de mon père éclata.

Il me traita de fille, de peureux et me pria d'aller continuer de pleurer dans ma chambre.

Là, je me reposai et me repris un peu.

Quand mon visage eut retrouvé son calme et mon cœur son rythme, je revins dans la salle à manger où mon pl.•re lisait le journal en buvant son café.

Je mis mes bras autour de son cou et lui dis : c: Tu verras que je ne suis pas une fille.

J'irai à la nou­ velle école et je n'aurai pas peur.

, l\Ion père arrèla sa lecture, me regarda dans les yeux sans dire un mot et m'embrassa très ten­ drement.

II.

- Petite scène comique de la vie scolaire.

IJ Les circons­ tances.

li) Arrivée de l'antagoniste.

Son portrait.

Ayant fermement promis à mes parents de ne pas me montrer timide et peureux au cours de la rude épreuve qu'est pour un garçon émotif l'ar­ rivée dans une nouvelle classe, je partis d'un bon pas, le grand jour venu, et arrivai un des premiers devant la porte de l'école.

D'abord, tout se passa bien et les quelques gàr­ çons qui jouaient aux billes dans le caniveau ne firent guère attention à moi.

Mais, petit à petit, la foule des écoliers grossit jusqu'au moment où s'avança un petit groupe encadrant un gaillard de treize à quatorze ans d'une taille impression­ nante.

Il avait la figure ronde, hilare, d'un rouge -101. »