La chirurgie et l'anesthésie

« L'HOMME ET LE VIVANT LA CHIRURGIE ET l'ANESTHÉSIE l'anesthésie Chaque année, plus de 2,5 millions de personnes subissent une anesthésie, technique qui provoque la suspension de la sensibilité .

L'anesthésie générale touche l'ensemble du corps et se traduit par l'endormissement et la perte de connaissance du patient.

Elle est nécessaire dans le cas d'opérations longues, de chirurgie cardiaque, ou d'examens douloureux.

L'opéré doit rester à jeun, pour éviter le syndrome de Mendelssohn (inondation des bronches par le contenu gastrique , qui peut conduire à l'étouffement) .

On lui administre certains médicaments: anxiolytique léger pour diminuer l'angoisse, anticoagulant pour éviter la phlébite (inflammation d'une veine) et, parfois même, antibiotiques .

Le rôle de l'anesthésiste, qui a suivi des études médicales spécifiques, est d'endormir le patient, mais aussi de le réveiller .

li doit également, avant l'opération, réaliser un examen clinique afin d'évaluer les risques éventuels .

vertèbre lombaire l'anesthésie locale et régionale L'anesthésie locale s'impose pour de petites interventions, par exemple sur les dents, les doigts, les mains, la peau.

Le patient reste conscient et éveillé; seule une partie de son corps est insensibilisée .

On utilise un produit anesthésique dérivé de la cocaïne, qui interrompt la conduction nerveuse.

Il existe plusieurs sortes d'anesthésies régionales, dont la plus connue est la péridurale : à l'aide d'une aiguille, on injecte le produit anesthésique à proximité de la moelle épinière, pour insensibiliser les nerfs.

Un accouchement sur deux se fait sous péridurale .

Mais on a également recours ' 354 • La péridurale , qui existe depuis 1901 , n'est une pratique courante que depuis une vingtaine d 'années .

cathéter queue de cheval à cette pratique pour la chirurgie urinaire ou des membres inférieurs, et pour les patients dont l'état cardiaque ou respiratoire contre-indique l 'anesthésie générale.

L'anesthésique Trois éléments entrent dans la composition de l'anesthésique.

Le premier est le somnifère (hypnotique) qui entraîne la perte de connaissance.

L'opéré n'a souvent pas le temps de compter jusqu'à 10 avant de s'endormir.

Le second est l'analgésique, dérivé de la morphine, qui supprime la douleur .

Mais ce produit, pris à trop forte dose, peut interrompre la respiration.

Un masque à oxygène ou un tube placé dans la trachée (d'où le mal de gorge au réveil) sont utilisés pour éviter ce risque.

Enfin , des produits à base A de curare permettent un relâchement W musculaire et empêchent l'opéré de bouger pendant l' intervention .

On maintient l'anesthésie en« réinjectant» ces médicaments .

Le patient est surveillé continuellement grâce au matériel de «monitorage» qui contrôle le rythme cardiaque, la respiration et la tension artérielle.

- L'anesthésie de la reine Le chloroforme fut utilisé pour la première fois comme anesthésique en 1853, pour l'accouchement« sans douleur» du se enfant de la reine Victoria.

Cette pratique s'est ensuite appelée « l'anesthésie de la reine».. »