histoire des arts metz 5 georges rousse
Publié le 15/12/2016
Extrait du document
«
Tout d’abord l’œil est happé par ces quatre-vingt carrés multicolores assemblés en damier ,
qui nous figure au premier plan et semble flotter au milieu de la salle.
Pour cela, Georges
rousse le place au centre de l’image.
Il utilise aussi la lumière naturelle, qui provient surtout
du côté gauche, mais aussi du côté droit de la photographie, car cette lumière emplit la pièce
et semble donner au lieu clos un sentiment d’espace, de liberté.
Le lieu, dépourvu de toute
objet, ajoute à cet effet.
Ce ressenti est contrasté par les carrés multicolores, aux couleurs
sourdes ou mattes pour la plupart, et agencés de façon à être organisé.
Les formes sont peintes sur le sol, les poutres, les murs et le plafond et se trouvent à des
profondeurs différentes.
Aucun de ces carrés n'est en fait réellement constitué de quatre angles
droits.
Et plus encore, certains carrés comme celui-ci sont en réalité constitués d'un
agencement de polygones situés sur différentes parties de l'édifice.
C’est le point de vue
unique choisi par l’artiste et l’emploi de l’alignement incohérent et du faux contact qui nous
donnent l’illusion de voir un damier en deux dimensions qui n’existe pas.
Pour Metz 5, L’artiste avait préparé son intervention avec des dessins et des notes . La
parcelle du lieu choisi, il a recouvert les entrées de lumi ère. Ensuite, le damier a été
projet
é et tous les contours ont été trac és. Apr ès que les couleurs ont été ajout és,
l’artiste a dispos
é une chambre photographique au m ême endroit que le projecteur.
Puis, George rousse a attendu que la lumi
ère naturelle choisi vienne enrichir son
installation. Le clich
é réalis é et les visites termin ées, le lieu a été detruit.
Par son choix d’investir un lieu près à être détruit Georges rousse met en évidence une
métaphore du temps, de l’oubli et de la mort.
Il a voulu offrir une nouvelle vie, éphémère à
ce lieu.
L’artiste insiste donc sur la résurrection possible au travers de l'art.
De plus, il a voulu montrer que nous ne percevons pas toujours le réel tel qu’il l’est.
D’autre
artiste on voulut passer un message similaire, comme Magritte, ou encore Felice varini, artiste
grandement inspiré par Georges rousse.
Cette œuvre appartient bien à la thématique l’œuvre d’art et l’évocation du temps et de
l’espace et à la problématique : comment l’artiste modifie la perspective ? Car malgré le fait
que la photo est la finalité de son œuvre, Georges rousse ne travaille que sur l’espace et non
sur la photo comme je l’ai cru moi aussi et c’est pourquoi j’ai voulu découvrir comment
l’artiste modifie la perspective en instaurant un espace à deux dimensions dans un espace à
trois dimensions..
»
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