EXPOSE SUR LA PROTECTION DE LA FEMME FACE AU VIH

« INTRODUCTION Malgré les progrès dans la prise en charge des patients séropositifs, l’infection par le VIH reste un fléau, surtout dans sa phase terminale en l’absence de traitement, appelée sida.

Cette maladie est aujourd’hui une des causes principales de décès dans le monde pour les adolescents et les femmes en âge de procréer.

Selon, l’ONUSIDA, les femmes et les filles représentent 54% des personnes vivant avec le VIH à travers monde.

Ces chiffres montrent à quel point la femme est aussi vulnérable au VIH.

La suite de ce travail consistera à étudier comment protéger la gente féminine face à ce fléau. I. L’IMPACT DU VIH/SIDA SUR LES FEMMES 1.

Fièvre et sueurs nocturnes Les femmes vivant avec le VIH peuvent connaître de longues périodes de fièvre de faible intensité.

Comme il s’agit d’une fièvre de faible intensité, les personnes qui ne sont pas au courant de leur séropositivité peuvent ignorer le symptôme. Parfois, la fièvre peut s’accompagner de sueurs nocturnes qui peuvent nuire au sommeil. 2.

Changement menstruels Les femmes vivant avec le VIH peuvent connaître des changements dans leur cycle menstruel.

Leurs règles peuvent être plus légères ou plus abondantes que la normale, ou elles peuvent ne pas avoir de règles du tout.

Les femmes séropositives peuvent aussi présenter des symptômes prémenstruels plus graves. 3.

Maladie inflammatoire La maladie inflammatoire pelvienne (MIP) est une infection de l’utérus, des trompes de Fallope et des ovaires. La salpingite chez les femmes séropositives peut être plus difficile à traiter.

De plus, les symptômes peuvent durer plus longtemps que d’habitude ou réapparaître plus souvent. II. LA VULNERABILITE DE LA FEMME AU VIH/SIDA La vulnérabilité de la femme face au VIH se situe à trois niveaux qui sont : le niveau biologique, le niveau économique et le niveau socioculturel. 1.

Niveau biologique Les femmes sont plus vulnérables face au VIH à cause d’une zone muqueuse plus étendue que celle des hommes.

Pendant les rapports sexuels, les blessures et même les microlésions vaginales constituent une porte d’entrée du VIH chez les femmes et les jeunes filles. 2.

Niveau économique Du fait de la dépendance financière et/ou matérielle de la.... »