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CONDUITE DE LA CLASSE ET PRISE EN COMPTE DE LA DIVERSITÉ DES ÉLÈVES I.

Publié le 05/04/2015

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CONDUITE DE LA CLASSE ET PRISE EN COMPTE DE LA DIVERSITÉ DES ÉLÈVES I. L'ÉVOLUTION DU RAPPORT A L'ENFANT : LES COURANTS PÉDAGOGIQUES 1. Qu'est-ce que la pédagogie ? Triangle pédagogique de Jean Houssaye : Savoir Maître Elève Au 19ème, on réalise qu'enseigner nécessitait plus que la seule maîtrise des connaissances à transmettre. Début 20ème, Durkheim donne un cadre scientifique à cette pédagogie : Comment éduquer à partir de la réalité de l'enfant ? Comment faire advenir un homme sans le modeler ? Comment faire pour éduquer ? La pédagogie a 3 sens : réflexion sur l'action éducative (la manière de faire) en vue de l'améliorer (théorie pratique). = discours sur la pratique éducative ayant pour but de l'améliorer. Discours entre le dire et le faire. Discours prescriptif, projet d'éduquer. doctrine, méthode (exemple : Freinet). = éducation qui se pense. art d'éduquer, d'enseigner Au 18ème, Jean-Baptiste de La Salle essaie de définir comment faire (entrée en classe, châtiment corporel...). Début 19ème : tentative d'enseignement mutuel (= instruction partagée) = tutorat. => La pédagogie traditionnelle classique perdure toujours (cours magistraux, remplir les têtes vides...). Début 20ème avec les apports de Durkheim : Rousseau a fortement influencé le rapport à l'enfant (« L'Emile »). Pour Rousseau, l'homme naît bon et c'est la société qui le pervertit. Hypothèses de Rousseau : enlever l'enfant de la société pour qu'il découvre les lois de la nature. => pour vivre dans la nature, il faut se débrouiller pour manger = découverte des lois de la nature. Remarque : Pestalozzi a voulu mettre en pratique les théories de Rousseau. Après, début 20ème : pédagogie non directive. Exemples : - expérience de Summerhill (A. Neill) - école libertaire de Hambourg - pédagogie institutionnelle (en France, avec Fernand Oury) aucun interdit, aucun obstacle libération de toutes les potentialités de l'enfant (le maître devait faciliter cette libération). école nouvelle = épanouissement privilégié Freinet ...

« Remarque : Freinet = la classe est une communauté sociale, c’est un l ieu de vie.

Base = coopération entre élèves (d’où l’idée de classe coopérative).

Importance de la relation = élève / communication / situation sociale => pour cela, il faut se doter d’outils : imprimeri e à l’école, textes libres, tâtonnement expérimenta l… II.

LA GESTION DE L’HÉTÉROGÉNÉITÉ 1.

Handicap et intégration scolaire La loi Fillon rappelle de manière évidente le droit à l’école et demande à renforcer l’accueil des enfants handicapés.

Remarque : on ne parle plus d’intégration scolaire mais de scolarisation des enfants handicapés.

 Enjeux politiques de cette scolarisation : - droit à l’éducation pour tous - coût financier moindre que pour les établissements spécialisés - faire en sorte que la différence ne fasse plus peur (tolérance, respect, intégration dans la société, égalité)  Quel est le statut de ces enfants à l’école ?  Comment assurer l’égalité des droits ? Pour des enfants déficients auditifs ou visuels, le maître peut mettre en place des stratégies sans changer ses objectifs (articulation, gestuelle, int onation).

 Est-ce qu’il ne faut pas mettre en œuvre des dispos itifs spécifiques pour les enfants handicapés ? On remarque que les enfants sans handicaps mais ave c des difficultés scolaires tirent profit des stratégies que le maître met en place pour les élèv es handicapés.

En septembre 2005, des parents d’enfants handicapés se sont vus refuser l’inscription à l’école de leur quartier.

Il y a encore du travail… HISTORIQUE Il faut attendre le début du 20 ème pour s’intéresser à ces enfants.

 1 ère période : l’enfance anormale (1909 – 1944) Loi 1909 : ouvrir des classes annexées à l’école da ns laquelle on peut scolariser ces enfants = c’était les « classes de perfectionnement ».

Les enfants devaient avoir entre 6 et 13 ans.

Les i nstits devaient avoir le CAEA (certificat d’aptitude pour l’enfance anormale).

Pour motiver les enseigna nts, une prime leur était versée.

Les enfants concernés étaient ceux qui avaient un Q I < à 70 (puis, examen psychologique et médical) et ceux qui avaient un retard scolaire (3 ans de re tard).

C’était principalement des classes de garçon s car ils posaient problème au niveau du comportement (turbulents).

 2 ème période : l’enfance inadaptée (1944 – 1970) On a commencé à faire des catégories d’inadaptation , jusqu’aux 1970’s.

« Est inadapté un enfant qui a des insuffisances de ses aptitudes ou des défauts de son caractère ».

On établit 3 classes :  les malades (enfants nés normaux, mais ayant subi une maladie, un accident…)  les déficients (moteurs et psychiques)  les caractériels (problème de comportement) 1947 = 400 classes de perfectionnement (léger déficit p sychique) 1970 = 6 000 classes (avec le baby-boom, il y a plus d’ enfants scolarisés et on peut mieux dépister des déficiences).. »

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