COMPTE-RENDU DE LECTURE MADAME BOVARY de GUSTAVE FLAUBERT

« COMPTE-RENDU DE LECTURE MADAME BOVARY de GUSTAVE FLAUBERT Présentation de l’œuvre Madame Bovary, Gustave FLAUBERT, Le livre de poche, n° 713 Sur la première de couverture, nous découvrons le portrait d’une jeune femme, peint en 1854 par le peintre Antonio Puccinelli. En observant ce portrait, nous pourrions aisément imaginer que c’est bien là le portrait de notre héroïne, Emma Bovary : une femme brune, au visage classique et fermé.

Pourtant son front haut, ses yeux sombres et son regard profond, nous font penser que sous ce visage sobre, peut se cacher une âme romantique, voire romanesque, avec une grande imagination.

Que peut-on savoir des pensées, des espérances, des souffrances et des désillusions qui habitent ce visage à l’apparence si serein ? Bien que Flaubert ait écrit Madame Bovary en 1857 et que ce portrait de femme date de 1854 nous avons envie de dire que c’est bien elle, Emma Bovary. Le titre, peut nous faire penser que Madame Bovary, sera le personnage dominant, principal de ce roman. Le Roman est partagé en trois parties inégales.

La première partie est divisée en neuf chapitres faisant en tout pages, la deuxième en quinze chapitres faisant en tout pages, et enfin la troisième partie comprend onze chapitres faisant en tout pages. Il est intéressant de remarquer que deux dates seulement sont mentionnées dans Madame Bovary : 1812, année où Monsieur Bovary père s’est marié et 1835, année jusqu’à laquelle « il n’y avait point de route praticable pour arriver à Yonville ».

L’action du roman se déroule entre 1835 et 1848, mais rien ne nous précise à quelle date.

Ni la Révolution de 1830 Ni celle de 1848 ne sont évoquées. Curieusement, la grande Histoire est bannie du livre. Le premier chapitre est consacré à Charles Bovary, les derniers portent également sur lui : la vie de l’héroïne est donc à l’intérieur de la structure romanesque, enchâssé dans une autre destinée .

Telle est la teneur fondamentale de la tragédie d’Emma : elle est condamnée à être Madame Bovary. Résumé Emma Rouault, fille d'un fermier de Toste, petit village normand, épouse Charles Bovary, un officier de santé, dont l'éducation a été négligée durant tout son enfance.

Emma croit par le mariage accéder à une vie brillante.

Mais la jeune femme très vite s'ennuie.

Elle trouve insupportable de médiocrité son mari, son milieu, la vie qu'elle mène, qui ne correspondent en rien aux images du bonheur que ses rêveries d’adolescente, nourris de lectures romanesques, qui lui avait fait espérer une vie aussi passionnante et unique que celle qu’on trouve dans les livres, elle fait l’expérience de la réalité.

Invitée à un bal dans un château voisin, elle n'en mesure que moins sa déception.

Elle tombe malade.

Son mari décide alors de s'installer à Yonville-l'abbaye, elle est alors enceinte. Mais Emma y retrouve l'ennui.

Le ménage Bovary, entouré du pharmacien Homais et du percepteur Binet, mène une existence insignifiante aux yeux d'Emma. Un jeune clerc de notaire romantique, Léon Dupuis, la courtise mais il ne se déclare pas et quitte la ville. Emma se laisse alors séduire par Rodolphe, boulanger ; elle s'abandonne alors à une passion exaltée.

Ce séducteur, effrayé par la violence de cette passion la quitte, après qu'elle eut projeté de partir avec lui en Italie. Remise de la maladie consécutive à cette rupture brutale, elle retrouve Léon à Rouen ; elle s'engage alors dans une liaison frénétique avec le clerc, qu'elle retrouve chaque semaine ; emportée par une passion dont elle est pourtant bientôt déçue, Emma s'endette encouragée par Lheureux, marchand de nouveautés.

Pour échapper à une situation sans issue sur le plan sentimental et financier, la jeune femme finit par s'empoisonner.

La douleur de Charles est alors immense.

Emma est enterrée ; ce soir-là tandis que Rodolphe et Léon dorment, Charles veille en pensant à sa femme disparue.

Tous les créanciers s’acharnent sur Charles.

Il ne lui reste plus que sa fille.

Il est retrouvé mort, par sa fille sur le banc du jardin. Présentation des personnages Madame Bovary : Flaubert ne trace pas dès le début de son roman un portrait physique défini de son héroï ne.

Elle n’apparaît qu’au deuxième chapitre, décrite à travers le regard de Charles Bovary.

Les yeux, le teint, les cheveux sont les trois traits fréquemment évoqués, par le narrateur.

Emma est alors assurée de tout son pouvoir de séduction, sur Charles d’abord, puis sur Léon, et enfin sur Rodolphe. Il est intéressant de remarquer que la chevelure est un attribut majeur de la féminité d’Emma «souvent elle variait sa coiffure : elle se mettait à la Chinoise, en boucles molles, en nattes tressées ; elle se mit une raie sur le côté de la tête et roula ses cheveux en dessous comme un homme ». Emma est éduquée dans un couvent, c’est.... »