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Collège: Le développement des facultés

Publié le 17/01/2022

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Dès la naissance, le nouveau-né voit, entend, sent et réagit au goût et au toucher. Chacun de ses cinq sens est en éveil, mais aucun n'est encore tout à fait développé. Nos sens nous informent sur ce qui se passe autour de nous. Ils nous fournissent des détails sur la forme, la couleur, la texture, la distance relative et la position des objets. La vue et l'ouïe nous aident en outre à communiquer avec autrui. Il n'en va pas tout à fait de même pour le nouveau-né. C'est seulement à mesure que ses sens s'affinent qu'il apprend à distinguer les objets, à reconnaître les personnes, à percevoir et à éviter le danger. Le bébé qui vient au monde paraît désarmé et inconscient de ce qui l'entoure. Néanmoins, on sait grâce à des expériences simples et à l'observation de tout jeunes enfants qu'ils réagissent à une grande variété de stimulations et qu'ils ont une capacité innée à s'attacher à l'adulte qui prend soin d'eux, qu'il s'agisse de leur mère, de leur père ou d'un tiers.

« entend. L'odorat Dès la naissance, le nouveau-né reconnaît l'odeur de sa mère et peut l'identifier à coup sûr.

Vers un ou deux mois, le nourrissoncommence à réagir à des odeurs inhabituelles.

Il fronce le nez et s'éloigne des odeurs fortes et désagréables.

Toutefois, il nesemble pas avoir de préférences pour des odeurs particulières.

Par exemple, il ne fera pas de distinction entre un parfum sucré etune odeur de fromage si prononcée fût-elle. En revanche, il montre des préférences en matière de goût.

Si on lui donne des biberons contenant des substances différentes, iltétera plus longtemps et plus avidement la plus sucrée.

Si on lui offre un liquide amer ou aigre - de l'eau salée ou vinaigrée -, il ferala grimace et se mettra même peut-être à pleurer. Le toucher Comme pour l'odorat, le bébé réagit au toucher mais sans savoir exactement ce qu'il ressent.

Il pleure quand un objet brûlant oupointu touche sa peau, mais il ne réagit pas si on le chatouille avec une plume.

Il présente aussi des réponses automatiques àcertaines stimulations d'ordre sensoriel.

Si l'on effleure ses cils, il cligne des yeux, qu'il soit éveillé, voire endormi.

Si l'on caresse lapaume de ses mains, il referme le poing comme pour saisir un objet.

Si de la poussière pénètre dans ses narines, il éternue. Les étapes de l'apprentissage Le comportement de l'enfant, la manière dont il réagit face aux événements et à autrui sont riches d'enseignements quant audéveloppement des facultés mentales qui régissent son rapport au monde. Dès la naissance et durant l'enfance, la mise en place et le développement des processus mentaux sont rapides et continus.

Or, àl'inverse de celui d'un membre comme un bras ou une main, ce développement n'est pas évident à constater.

Le comportementde l'enfant permet seul à l'observateur d'en contrôler l'évolution.

Elle témoigne de la réalité de l'apprentissage chez l'enfant - elleétablit que la compréhension des événements qui le concerne est véritablement effective.

Le développement de l'apprentissagereste étroitement attaché à une autre faculté : la mémoire, ou rappel des expériences passées.

L'apprentissage et la mémoire sontintimement liés aux structures mentales qui nous permettent de comprendre notre expérience.

Autrement dit, nous ne nousrappelons et nous n'apprenons que ce que nous sommes en mesure de comprendre, hormis certaines données assimilées parl'inconscient. Les quatre stades de développement C'est au psychologue suisse Jean Piaget (1896 - 1980) que l'on doit l'essentiel de nos connaissances sur l'évolution de laconnaissance chez l'enfant, c'est-à-dire sur l'ensemble des facultés qui se rapportent à la compréhension (par opposition audomaine de l'affectivité).

Il a établi que le développement intellectuel de l'enfant passe par quatre stades successifs. Le stade sensori-moteur Le premier stade que Piaget reconnaît est le stade sensori-moteur, qui s'étend de la naissance à deux ans.

Durant cette période,l'enfant prend connaissance du milieu qui l'entoure par l'intermédiaire de ses sens : le goût, le toucher, la vue, l'ouïe et l'odorat.Contrairement à une idée reçue, l'éveil du jeune enfant ne prend pas la forme d'un chaos de sensations confuses, plus étranges etinexplicables les unes que les autres. Ainsi, dès sa naissance, l'enfant dispose de structures intellectuelles et motrices, de moyens d'action, comme le regard ou encorela succion, qui lui permettent d'appréhender le monde.

Sucer toutes sortes d'objets est pour un bébé une façon de comprendre etassimiler son univers. Durant ses tout premiers mois, l'enfant peut reconnaître un objet qu'il a déjà vu, mais il n'y parvient pas en son absence.

Samémoire élémentaire ne le lui permet pas : un objet caché n'existe plus.

C'est entre six et dix-huit mois que s'installe peu à peu ceque l'on appelle "la permanence de l'objet".

Il s'agit de la forme la plus élémentaire de la conservation de la mémoire, qui consisteà attribuer une existence stable aux objets, même lorsque ces derniers ne sont plus perceptibles par l'enfant.. »

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