Devoir de Philosophie

Collège: De l'URSS à la Russie soviétique (Géographie)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

 Lorsque, le 26 avril 1986, explose l'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine soviétique, tout le monde comprend qu'il s'agit du plus grave accident nucléaire de l'Histoire. Peu de gens, en revanche, soupçonnent que, quelques années plus tard, aura lieu une implosion, celle de l'URSS, phénomène qui ouvre une époque nouvelle. Comment cela s'est-il passé ? Quels sont les nouveaux problèmes posés ?

« II.

La Russie nouvelle 1.

Un nouveau territoire La Russie nouvelle conserve 76 % du territoire et 51 % de la population de l'ex-URSS.

Elle reste le plus vaste État du monde avec 17 millions de km² (31 fois la France). La Russie s'est éloignée géographiquement de l'Europe, en raison d'abord de la perte de son glacis est-européen, et ensuitede la perte de sa partie occidentale (Ukraine, Biélorussie, pays baltes). Elle s'éloigne aussi du Proche-Orient, avec la sécession des républiques du Caucase et d'Asie centrale.

C'est un État plus septentrional qu'auparavant, dont le territoire est situé à 90 % au nord du 50 e parallèle. 2.

Un nouveau régime La Russie actuelle est toujours une fédération, qui ne comprend pas moins de 89 entités administratives, dont 21 républiques, 6 territoires, 49 régions, 10 districts autonomes, une région autonome et deux villes au statut particulier. Le nouveau régime s'appuie sur la Constitution du 12 décembre 1993.

Les décisions législatives sont prises par deux chambres, l'une composée de représentants des régions (deux pour chacune), le Conseil de la fédération ; l'autre élue au suffrage universel, la Douma d'État. Le régime est cependant présidentiel. Le président, en effet, contrôle très largement l'action du Premier ministre et du gouvernement.

Il dirige l'exécutif et peut, en gouvernant par décrets ( oukazes ), assumer une partie du pouvoir législatif.

Malgré la multiplication du nombre de partis politiques, beaucoup d'anciens communistes sont restés aux commandes. 3.

Une nouvelle économie L'économie soviétique était tout entière aux mains de l'État, qui avait investi prioritairement dans l' industrie lourde et les activités capables d'assurer la suprématie militaire du pays : armement, aéronautique, aérospatiale.

Ainsi s'est constitué le complexe militaro-industriel, gigantesque machine à produire des armes, dirigé par le PCUS et l'armée.

Parallèlement, le reste de l'économie a pris énormément de retard et la Russie est devenue le pays le plus pollué de la planète. À partir de 1991, l'État a privatisé une grande partie de l'économie, en espérant susciter la croissance.

Il a d'abord fallu restructurer les entreprises, dont la plupart étaient inefficaces, surdimensionnées, obsolètes, incapables d'être concurrentielles surle marché mondial.

La production totale de l'économie russe a donc énormément baissé (– 43 % entre 1991 et 1998) alors quele nombre des chômeurs s'envolait. La Russie survit aujourd'hui grâce à l'aide financière internationale. Les capitaux privés sont investis avec une certaine prudence dans le pays : 3 milliards de dollars en 1998 (presque 2 fois moins qu'en Pologne, 8 fois moins qu'au Brésil et 14 foismoins qu'en Chine). La situation reste préoccupante, tant sur le plan économique (avec la corruption et le développement des mafias) que sur le planpolitique : la Russie demeure une zone de turbulences. III.

La Russie et le monde 1.

La poursuite des tendances centrifuges Les tensions nationalistes existent toujours, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie.

730 000 Tchétchènes,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles