Balzac et la Petite Tailleuse chinoise (Chapitre 3, p 153-155)
Publié le 19/04/2016
Extrait du document
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise (Chapitre 3, p 153-155) Lecture analytique : chapitre 2 p 90-91 de Balzac et la PTC (l’autodafé) : Introduction : Durant la Chine des années 70, des millions de jeunes, « intellectuels » selon le parti maoïste, sont envoyés à la campagne pour y être rééduqués par le travail physique et manuel. C’est le cas de ces deux jeunes personnages, héros du roman Balzac et la PTC de Dai Sijie : Luo et Ma, le narrateur. Cela fait à présent un certain moment qu’ils se sont confrontés au monde rural de la montagne du Phénix du Ciel. Ils ont vécu et survécu à de nombreuses épreuves qui leurs ont fait rendre compte de la dure réalité de la vie. Les livres qu’ils ont volés leur ont permis de s’émanciper et d’apprendre de toutes nouvelles choses auxquelles ils n’avaient jamais eu accès avant. Cet extrait-ci présente pourtant un événement extraordinaire, inattendu : un autodafé des livres qui leur avaient pourtant permis de se libérer des chaînes du communisme et de l’autorité… Est-ce que cet épisode est-il vraiment le symbole de la fin d’un apprentissage ? Développement : I/ Dénouement avec un effet de surprise Interpellation directe du lecteur : Utilisation d’un seul mot pour présenter ce début d’extrait : « Voilà. » à ce mot bref signifie la fin de quelque chose. Or on se trouve au commencement de l’extrait. Ce décalage interpelle directement le lecteur notamment par le fait que c’est un terme utilisé uniquement à l’oral. Utilisation du pronom « vous » (à deux reprises) à le lecteur est directement interpellé dans le premier paragraphe. Ambiguïté du locuteur : dans le premier paragraphe, le lecteur est interpellé mais rien n’indique qui parle. Par déduction on pourrait penser au narrateur interne cependant un narrateur interne ne peut avoir tant de recul. Le lecteur est alors confronté à un doute : qui parle ? L’auteur ou le narrateur, plus vieux, qui a pris un certain recul par rapport à la situation ? à autre décalage provoquant un effet de surprise, donnant du relief à la scène car cela accentue le côté inattendu de la scène. La narration anticipe sur les événements à venir : Début de l’extrait in ultima res (à la fin de la chose, le récit commence par la fin de l’histoire) : Il s’agit de provoquer le suspense ; le spectateur se demande ce qui a pu se passer pour provoquer cette action, ce qui va faire l’objet de route la fin du chapitre jusqu’au dénouement du roman. + créer un effet de surprise : on ne s’attendait pas à cela. Une ellipse de temps : « c’était trois mois après l’avortement de la PTC », « depuis 3 mois, Luo était rentré dans la montagne » à accélère la narration mais surtout sert à dissimuler une information au lecteur ou au spectateur afin de créer une sorte de suspense. Emploi du présent de narration : « le moment est venu » à il donne une impression de direct, mais a aussi une valeur de futur proche. Anticipation (on dit aussi pr...
«
paragraphe.
Ambiguïté du locuteur : dans le premier paragraphe, le lecteur est interpellé mais rien n'indique qui
parle.
Par déduction on pourrait penser au narrateur interne cependant un narrateur interne ne peut avoir tant
de recul.
Le lecteur est alors confronté à un doute : qui parle ? L'auteur ou le narrateur, plus vieux, qui a
pris un certain recul par rapport à la situation ? à autre décalage provoquant un effet de surprise, donnant
du relief à la scène car cela accentue le côté inattendu de la scène.
La narration anticipe sur les événements à venir :
Début de l'extrait in ultima res (à la fin de la chose, le récit commence par la fin de l'histoire) : Il s'agit de
provoquer le suspense ; le spectateur se demande ce qui a pu se passer pour provoquer cette action, ce qui va
faire l'objet de route la fin du chapitre jusqu'au dénouement du roman.
+ créer un effet de surprise : on ne
s'attendait pas à cela.
Une ellipse de temps : « c'était trois mois après l'avortement de la PTC », « depuis 3 mois, Luo
était rentré dans la montagne » à accélère la narration mais surtout sert à dissimuler une
information au lecteur ou au spectateur afin de créer une sorte de suspense.
Emploi du présent de narration : « le moment est venu » à il donne une impression de direct, mais a
aussi une valeur de futur proche.
Anticipation (on dit aussi prolepse ou flash-foward) que l'on peut identifier grâce au complément
circonstanciel de temps « par une nuit d'hiver »
Parodie et autodérision de l'autodafé :
L'expression « image finale » est un clin d'oeil au conte d'Andersen : La Petite marchande d'allumettes
à parodie (imitation burlesque d'un texte littéraire, traduire en ridicule -> le principe de la parodie est, en fin
de compte, de traiter un thème léger dans un style employé pour les oeuvres sérieuses) du conte
d'Anderson.
à contraste entre le fait que le conte a été repris et le fait que le sujet traité par la suite, soit
l'autodafé de dizaines de livres.
Cette imitation de l'oeuvre d'Andersen est donc une autodérision de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Balzac et la petite tailleuse chinoise
- balzac et la petite tailleuse chinoise
- balzac et la petite tailleuse chinoise
- Resume Balzac et la petite tailleuse chinoise (résumé & analyse)
- Balzac Et La Petite Tailleuse Chinoise