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Autobiographie ALFRED DREYFUS

Publié le 06/03/2024

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« I.

Autobiographie ALFRED DREYFUS Alfred Dreyfus nait le 9 octobre 1859 à Mulhouse, dans une famille de confession juive. Son père, Raphael, possède une usine textile et les affaires vont bien.

Marié avec Jeanne, ils ont 9 enfants et Alfred est le benjamin.

En 1872, la famille Dreyfus quitte l’Alsace devenue province allemande après la guerre de 1870 et s’installe en Suisse. Alfred poursuit ses études à Paris dès 1873, obtient son baccalauréat et intègre l’Ecole polytechnique dont il sort diplômé. En 1890, Alfred Dreyfus épouse Lucie avec laquelle il aura deux enfants, Pierre et Jeanne. A sa sortie de Polytechnique, ce dernier entame une carrière militaire avec le grade de sous-lieutenant et se fait très vite remarquer par ses brillantes qualités. Il entre ensuite à l’Ecole de Guerre où il obtient d’excellents résultats lui permettant d’accéder au grade de capitaine et d’effectuer en 1893 un stage à l’état-major de l’armée au ministère de la Guerre. C’est à cette période que les autorités apprennent l’existence d’un traitre dans l’armée. Alfred Dreyfus est très vite soupçonné.

C’est le début de l’affaire Dreyfus qui aboutira à sa condamnation, sa dégradation et enfin sa réhabilitation après que son innocence ait reconnue. Après l’affaire, le capitaine Dreyfus reprend sa carrière militaire mais ses ennuis continuent : il est victime d’une tentative d’assassinat par un journaliste notoirement antisémite mais n’est que blessé. Il est ensuite mobilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale pendant laquelle il s’illustre : il combat à Verdun et notamment dans la sanglante bataille du Chemin des Dames. Il termine sa carrière au grade Lieutenant-Colonel et obtient la prestigieuse légion d’honneur.

Il meurt en en 1935 à l’âge de 76 ans. II L’affaire Dreyfus : Au lendemain de la guerre de 1870, on observe en France une montée de l’antisémitisme incarnée par exemple par Edouard Drumont, homme politique français d’extrême droite qui publie son pamphlet « La France juive ». Du 6 au 15 octobre 1894, le service des renseignements de l’armée française intercepte une lettre « le bordereau » adressé à l’attaché militaire allemand en poste à Paris.

Cette lettre amène à penser qu’il y a un espion au sein de l’armée française livrant des informations aux allemands.

Une enquête est aussitôt menée dans les bureaux de l’Etat-Major.

Les soupçons se portent sur le capitaine Alfred DREYFUS, officier stagiaire. Une première analyse du document ne parvient pas à prouver la culpabilité de Dreyfus. Mais après un rapide interrogatoire, Dreyfus est écroué sur ordre du général Mercier pour espionnage au profit des Allemands. Dreyfus clame son innocence mais le commandant Hubert Henry constitue un dossier à charge contre lui, essentiellement composé de faux documents et qui est communiqué aux juges sans que la défense ne le sache.

Le 22 décembre, Alfred Dreyfus est reconnu coupable de haute trahison par le premier conseil de guerre du gouvernement militaire de Paris, qui le condamne à la dégradation et à la déportation dans l’ile du Diable au large de la Guyane. Premier et seul déporté politique envoyé en Guyane, Dreyfus y subit des conditions de détention particulièrement difficiles : la mise aux fers chaque nuit et des liens serrés par une double boucle. La famille de Dreyfus se mobilise à Paris et reste solidaire même dans les moments difficiles.

Convaincu de l’innocence de son frère, Mathieu Dreyfus, aidé par le journaliste Bernard Lazare mène campagne pour la révision du procès. En mars 1896, le nouveau chef du Service des renseignements, le lieutenant -colonel Picquart acquiert la conviction que le vrai coupable est un certain Esterhazy.

Celui-ci passe en jugement mais est acquitté.... »

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