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Apparition de l'hiver à la ville

Publié le 26/05/2012

Extrait du document

L'apparition de l'hiver dans notre ville coïncide

avec l'approche des fêtes de Noël.

Jusqu'à cette date l'automne se traîne en longueur

avec ses journées de grisaille de plus en

plus courtes. Des feuilles mortes gisent sur les

trot loirs humides et sales. Le soleil se hisse parfois

au-dessus des toits les plus hauts et ses rayons

timides font encore miroiter les fenêtres des mansardes

désertes.

« Corps du sujet.

Caractéristiques de l'hiver en t>ille.

42- Les dernières feuilles ont été balayées ct ratis­ sées dans les jardins publics, les moineaux se cachent dans les creux les plus chauds de la forêt des cheminées.

Le matin, l'air est plus sonore et plus vif.

Les voix résonnent clair.

La clochette d'un « chaud d'habits :) tinte avec netteté.

Le mar­ chand de marrons s'installe à l'angle du boulevard, allume son feu et jette ses châtaignes dans la vaste poêle.

Bientot, une bonne odeur envahit le voisi­ nage.

Tous les passants sourient ct chantonnent eux-mêmes c: Chauds les marrons, chauds...

:) .

A chaque coin de rue l'hiver surgit ainsi sous ses formes traditionnelles ct pittoresques.

Bien sûr, les gens sc hâtent et relèvent le col des manteaux non sans avoir serré ct croisé sur leur poitrine la chaude écharpe de laine aux vives couleurs.

Quand on s'arrête pour regarder une vitrine, on cherche à embrasser d'un seul coup d'œil l'ensem­ ble des objets et cadeaux en montre.

Puis on repart bien vite ...

Flâner ct s'éterniser aux devantures, c'est bon pour le printemps.

Mais tout un petit peuple besogneux ne doit pas craindre, lui, les longues heures passées dans la rue.

Voyez le marchand de journaux qui vous offre non sans malice des nouvelles toutes fraî­ ches ...

tout en battant la semelle de ses galoches fourrées.

La fleuriste a les doigts aussi rouges que les boules des branches de houx.

Et tous les mar­ chands ambulants justement appelés « marchands des quatre saisons :.

vous offrent les fruits et les légumes qu'ils remontent des halles, à l'aube, dans leurs petites charrettes.

Noublions pas le balayeur municipal, l'agent de la circulation, stoïquement debout au centre glacial du carrefour.

Le facteur qui entre et sort sans cesse.

Le charbonnier enfin qui est de bon augure et nous permet de rêver au plus dur de la journée à la veillée paisible et. »

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