actes 5 scene 5 et 6 don juan

« pense pas pouvoir être dirigé par une autre personne « rien n’est capable ».

Par ailleurs, Dom Juan refuse la dernière chance qui lui est accordée de se repentir.

Même Sganarelle tente d’influencer son maître vers cette voie, mais il n’y a rien à faire « Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu’il arrive, que je sois capable de me repentir.

» Dom Juan sait qu’il va mourir pour tous ses pêchés, mais c’est un libertin et le refus de se repentir peut donc expliquer cette volonté de choisir lui-même ses décisions : il ne se repentira pas, même devant des apparitions divines.

il va même aller jusqu’à défier la justice divine : son libertinage est donc à son apogée : il n’hésite pas à affronter le spectre.

« Dom Juan veut le frapper ».

Dom Juan sait pourtant que son sort est déjà fixé.

Le défi est perdu, Dom Juan ne peut refuser de mourir : en donnant sa main à la statue, il accepte de mourir. Dom Juan aura donc été un libertin avec un fort caractère.

Sa réaction devant le spectre et la statue montre qu’il reste fidèle à ses croyances libertines, et que jamais il ne regrettera ce qu’il a fait. Nous allons maintenant nous intéresser à la réaction de Sganarelle lors de ces deux scènes, réaction quelque peu douteuse. Tout d’abord dans la scène 5, Sganarelle est assez comique : il répète tout ce qui se passe, ce qui est inutile puisque, comme lui, tout le monde voit le déroulement de l’action : « Entendez-vous Monsieur ? » ; « Voyez-vous, Monsieur, ce changement de figure ? ».

Sganarelle cherche à surmonter sa propre peur ; il veut que cette situation s'arrete, et tente une fois de plus, de persuader son maître de se repentir : « Jetez-vous vite dans le repentir ».

Mais la réaction de Sganarelle la plus comique se situe dans la scène 6.

En effet, Dom Juan vient de mourir, Sganarelle fait une liste toutes les « victimes » de son maître ainsi que les avantages que son maître meur : «ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déhonnorées, parent outragés, femmes mises à mal maris poussés à bout, tout le monde est content».

Mais à cette fin nous pouvons détècter l'égoisme de Sganarelle « Il n’y a que moi seul de malheureux » qui exprime son sentiment de solitude.

Mais aussi, on peut voir qu’il n’a pas l’air d'avoirde peine pour la mort de son maître car ses dernières paroles sont « Mes gages ! Mes gages ! » On peut en déduire que ses inquiétudes sont surtout matérielles, ce qui donne un aspect comique à cette fin. Les scènes finales de cette œuvre montrent à quel point Dom Juan était libertin : le refus de se repentir et l’essai de vaincre le spectre et la statue en sont les preuves.

Dans ces deux scènes, Dom Juan a poussé la logique du défi à son apogée, mais acceptera tout de même le sort qui lui est résèrvé.

Mais dans cette ambience triste et tragique, il y a l’attitude de Sganarelle qui fait sourir. Nous pouvons dire que Dom Juan est une comedie ou le comique est représenté par le valet Sganarelle.. »