Voyager me semble un exercice profitable : l'âme y a une continuelle excitation à remarquer des choses inconnues et nouvelles, et je ne sache point meilleure école pour façonner la vie que de lui proposer incessamment la diversité et tant d'autres vies. Voici une phrase tirée du chapitre De la vanité des Essais (III,9) de Montaigne
Publié le 20/08/2012
Extrait du document
La littérature offre aussi la connaissance, la découverte et la détente. Elle peut nous emmener très loin en peu de temps et parcourir une multitude de sujets. Les exemples sont nombreux où les plus instruits et les plus réfléchis sont les plus grands lecteurs. Prenons celui du film pour enfant, Mathilda, où une petite fille autodidacte apprend à lire avant l'age de 5 ans et devient plus mature, intelligente et cultivée que ses parents avant même de rentrer à l'école primaire. Elle sait se débrouiller seule, est d'une remarquable gentillesse et a un caractère très ouvert. Ses parents en étant incapables, ce sont les bouquins qui l'ont éduquée. Le livres apportent également un voyage d'un monde à un autre. Il nous transportent dans notre imagination, ce qui permet à notre esprit de s'évader de temps à autres. Cela nous apporte le rêve et l'espoir nous permettant d'être plus créatif car comme dit Einstein: “Si le savoir concerne tout ce qui existe, l'imagination concerne tout ce qui existera”. La création d'un monde imaginaire n'est pas neutre, elle transporte des valeurs, propose une autre façon de fonctionner qui fera réfléchir le lecteur. En dehors de la littérature nous avons aujourd'hui un accès constant à l'extérieur grâce aux téléphones, à l'internet et à la télévision qui nous permet de savoir en permanence ce qu'il se passe au quatre coins du monde, à quoi ressemble ces endroits et la manière de laquelle on y vit. Encore une fois, sans se déplacer de chez soi on peut en apprendre sur une multitude de lieux de cultures et de leur histoire. Par contre encore une fois ce qui est diffusé est quelque part forcément manipulé car on décide de ce qu'on va montrer au monde. De plus tout cet accès est indirect, il est difficile de se créer vraiment une opinion sans expérience sensible et de pouvoir distinguer le vrai du faux.
«
Bien qu'enrichissante c'est approche ne peut réellement être une école de la vie.
Il me semble clair que d'après cheminement le voyage apparait comme une école de la vie, et la meilleure façon d'aborder la diversité.
Quel qu'en soit le type ilapprend à s'ouvrir, se forger des opinions, rester alertes et comprendre comment roule notre monde.
Il faut tout de même suivre certaines règles pour exploiter aumieux ce qu'il a à nous offrir .
Je reviens moi-même de voyage, j'ai parcouru un pays très différent du mien et j'en témoigne: ce voyage a transformé ma vision deschoses.
On a vu qu'il est possible aujourd'hui d'avoir accès à la diversité sans se déplacer mais le voyage me semble tout de même la meilleure façon de l'exploiter.Nous avons besoin de sentir les choses pour les comprendre.
En plus d'affirmer que le voyage nous est profitable, dans le cadre de la formation de notre esprit par ladiversité il est pour non seulement une école, mais la meilleure.“Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fos la forme de sa pensée et de sa vie.” (Alphonse de Lamartine, Voyage enOrient).
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Montaigne écrit dans ses Essais (III, 9) : « Le voyager me semble un exercice profitable. L'âme y a une continuelle exercitation à remarquer les choses inconnues et nouvelles ; et je ne sache point meilleure école, comme j'ai dit souvent, à former la vie que de lui proposer incessamment la diversité de tant d'autres vies, fantaisies et usances, et lui faire goûter une si perpétuelle variété de formes de notre nature. Le corps n'y est ni oisif, ni travaillé, et cette modérée agitation l
- Lecture Analytique, Montaigne. Essais. Livre III chapitre IX : « l’art de voyager » (extrait).
- Essais III, chapitre 6 Des Coches par Michel de MONTAIGNE
- Montaigne Essais: III - 3 chapitre 13
- Montaigne, Les Essais III, « Des coches », chapitre VI.