« Toute action est juste qui peut faire coexister le libre arbitre de chacun avec la liberté de tout autre selon une loi universelle. » Kant, Doctrine du droit, 1797. Commentez cette citation.
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
« Ce qui Jàit que la bonne volonté est telle, ce ne sont pas ses oeuvres ou ses succès, ce n\'est pas son aptitude à atteindre tel ou tel but proposé, mais seulement à le vouloir; autrement dit, c\'est en soi qu\'elle est bonne.»
« De tout ce qu\'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n\'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n\'est seulement une BONNE VOLONTÉ. »
« Accepterais-je bien avec satisfaction que ma maxime (de me tirer d\'embarras par une fausse promesse) dût valoir comme une loi universelle ( aussi bien pour moi que pour les autres) ?. [ ... ] Je m\'aperçois bientôt ainsi que, si je peux bien vouloir le mensonge, je ne peux en aucune manière vouloir une loi universelle qui commanderait de mentir : en effet, selon une telle loi, il n\'y aurait plus à proprement parler de promesse. »
«
1 (
LA MORALE • 377
cherche à donner à la moralité son véritable fondement.
Dans cette perspective, il récuse toutes les doctrines de
l' Antiquité qui rattachent la morale au principe du bonheur.
Lié
à la satisfaction d'inclinations sensibles (besoins, désirs,
passions, tendances), aux possibilités qu'offrent la nature et
la société, le bonheur dépend de conditions qui sont relatives
et ne peut donc servir de loi universelle ni être
le principe
déterminant de la morale.
Plus généralement, Kant rejette la
prétention de l'empirisme moral qui veut que l'homme ne
puisse agir
qu'en fonction de principes relatifs à l' expé
rience, de telle sorte
qu'il n'y aurait que des morales
relatives, variant suivant les mœurs, les lieux, les époques.
Selon lui, il
n'y a de morale que du devoir.
Et comme l'homme, n'ayant pas une volonté sainte,
n'agit pas nécessairement par devoir, la loi morale ne peut
prendre que l'aspect
d'un commandement.
D'où l'impératif
absolu et inconditionnel que Kant formule dans la deuxième
section de son ouvrage (trad.
Victor Delbos revue par
Ferdinand Alquié, Gallimard,
1985):
« Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu
puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi
universelle.
»
l'intelligence, la vivacité, le jugement (talents de l'esprit);
le courage, la décision, la persévérance dans les desseins
(qualités du tempérament); le pouvoir, la richesse, la
considération et même la santé ( dons de la fortune) -rien
de tout cela n'est bon moralement sans réserve.
Toutes ces
dispositions permettent, en effet, aussi bien un usage
souhaitable
qu'un usage critiquable: le courage peut, par
exemple, être mis au service du crime.
C'est précisément la.
»
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