SUJET : Discuter cette pensée de Lacordaire : Entre le faible et le fort c’est la liberté qui opprime, et c’est la loi qui affranchit » PLAN.
Publié le 06/02/2016
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C’est un faux libéralisme, celui qui réclame le maintien de la libre concurrence entre forts et faibles. Il y a, au contraire, accord entre la loi, expression de la volonté générale, et la liberté, considérée comme le pouvoir de faire ce qui ne nuit pas à autrui. La pensée de Lacordaire devance cette importante thèse de Durkheim : « La liberté est elle-même le produit d'une réglementation. « Je ne puis être libre que dans la mesure où autrui est empêché de mettre à profit la supériorité physique, économique ou autre, dont il dispose pour asservir ma liberté, et, seule, la rêgle sociale peut mettre obstacle à ces abus de pouvoir
«
316
LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE
ire partie.
- On peut
s'étonner
de cette formule
A.
La liberté n'est-elle pas
l'indépendance,
la possibilité-
'
de satisfaire toutes ses fantaisies P n'est-Ce pas pour cette
raison que tous la désirent
(a
liberté, liberté chérie
e)
B.
- La loi n'est-elle point, par définition même,
oppres-
sive
P n'est-elle point imposée du dehors, par la contraints,
et, comme telle, détestée de ces partisans de la liberté indivi-
duelle, les anarchistes ?
1
2e
partie.
- Mais il faut, dans la phrase de Lacordaire
porter l'attention sur les mots forts et
faibles
alors la pensée
s'éclaire.
.4.
-
La liberté opprimep
arc,- qu'elle laisse les faible;
io
la merci
des forts (sophisme 4e la
libre concurrence
dans une société où les hommes sont
inégaux
dès la nais-
sance) 2
B.
- La loi
peut affranchir,
si elle est vraiment
l'expression
de la volonté générale,
ou du moins
dans la mesure
où elle
J'est .
Be partie.
- Exemples précis.
A.
- La loi libère les faibles en les
pro1egeant
contre
des hommes doués d'une plus grande
force physique,
ou
même d'une plus grande puissance intellectuelle
(ingénio-
sité des escrocs).
B.
- Elle protège la
lemme
et
l'en/ant
contre
l'é
g
oïsme
du mâle (recherche de la paternité) 4.
C.
- Elle protège les
travailleurs
contre une exploita-
tion
abusive par les capitalistes, qui disposent d'une plus
1.
Ph.
S.
et M.,
p.
517;
p.
527.
2.
Ph.
S.
et
M.,
p.
531.
3.
Ph.
S.
et
M., pp.
520-526.
Ph S.
et
III., pp.
449-450..
»
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