Sua enim cuique prudentia deus est
Publié le 13/02/2022
Extrait du document
«
Sua ~nim cuiq•e pr•tkntia deus est
Notre propre sagesse vaut autant que l'aide des dieux
Cette expression extraite du Panégyrique de Constantin (4, 2) équivaut
à la fo1111ole Sibi quisque profecto I est Deus, >, des Métamorphoses d'Ovide (8, 72 sq.) où Scylla, fille
de Nisus, roi d' Alcathoé, et amoureuse de Minos qui est train d'assiéger sa cité, essaie de se convaincre elle-même par ces mots de trahir son
père et d'aider son amant.
Notre topos s'apparente au topos de La fortune qui sourit aux audacieux, Fortes Fortuna adiuvat (n.
117) et à
Facientes deus adiuvat (n.
1290) ; de nos jours la foi 11111le la plus fréquemment utilisée en italien est Chi fa da sé fa per tre, dont il existe
des parallèles dans toutes les langues européennes (en français, On
n'est jamais si bien servi que par soi-même ; cf.
Arthaber 1252 ;
Lacerda-Abreu 222; Schwamenthal-Straniero 1052); en italien Non
v 'è più bel messo che se stes~îo (qui possède un équivalent en français:
On ne trouve jamais meilleur messager que soi-même) et Chi vuole
vada, chi non vuole mandi; en allemand Selb~îl getan ist bald getan;
en français De ce que tu pourras faire jamais n 'attends à autrui et Qui
fol envoie fol attend : en portugais Quem quer.
vai ; quem nào quer.
manda ou, encore en français.
Qui va lèche, qui repose sèche (LacerdaAbreu 127 ; 149; 193 ; Mota 197)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Radix enim omnium malorum est cupiditas
- Imperat aut servit collecta pecunia cuique
- Divitiae enim apud sapientem virum in servitute sunt, apud stultum in imperio
- Sufficit diei malitia sua
- Velle suum cuique est