Qui se ipse laudat cito derisores invertit
Publié le 05/03/2022
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Q11i se ipse laudat cito derisores invenit
Qui se loue lui-même trouvera bien vite des railleun
Cette sentence de Publilius Syrus (Q 45) possède de nombreux parallèles, surtout dans I' Antiquité tardive où la vaine exaltation de soimême est qualifiée d'odiosa (cf.
Cyprien, Adversus Donatistas,.
4, 6,
13 H.
; Rurice de Limoges, Ep..
2, 1 ; Ammien Marcellin, 16, 12, 69).
En grec signalons surtout quelques monostiques de Ménandre, tels
i,nèp aEavToû µ~ 4>pcia~~ È-yKwµta ..
>
(778 J.): (~wv inaLvov µâA>..ov ~ aavTÛ A.ÉyE, >
(678 ~ cf.
aussi 12,.
1 et 431 ).
Nombreuses sont les variantes au MoyenAge et à l'époque moderne (cf.
par exemple, Walther 24169; 24669;
24725 ; 25675), sans oublier un célèbre passage de la seconde Epitre
aux Corinthiens qui contribua elle aussi à la diffusion de notre topos
(cf.
10, 17 : non enim qui se ipsum commendat ille probatus est,..
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