« Puisqu'on ne peut être universel et savoir tout ce qu’on peut savoir sur tout, il faut savoir un peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose; cette universalité est la plus belle. » Commentez
Publié le 17/01/2022
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C’est la profonde ignorance qui inspire le ton dogmatique. Celui qui ne sais rien croit enseigner aux autres ce qu’il vient d’apprendre lui-même ; celui qui sait beaucoup pense à peine que ce qu’il dit puisse être ignoré «
En réalité je suis d’accord avec Pascal car cette phrase veux nous dire simplement qu’il n’y pas de gens cultivés mais seulement des gens qui se cultivent. Cela peut paraître paradoxal. Aussi faudra t’il définir d’abord ce qu’on entend par « cultivé «. On pourrait donner à cette citation un autre sens si on considère que le savoir, c’est le développement au sens plus général, de l’homme, être existentiel.
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- « Puisqu'on ne peut être universel et savoir tout ce qui se peut savoir sur tout, II faut savoir peu de tout car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose. » Discutez cette affirmation de Pascal.
- Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose; cette universalité est la plus belle. Pensées (1670), 37 Pascal, Blaise. Commentez cette citation.
- La dernière chose qu'on trouve en faisant un ouvrage, est de savoir celle qu'il faut mettre la première. Pensées (1670), 19 Pascal, Blaise. Commentez cette citation.
- Friedrich NIETZSCHE / Humain, trop humain. (1878-1879) / OEuvres I / Robert Laffont -Bouquins 1990 « Calomnie. -Si l'on trouve la trace d'une suspicion vraiment infamante, il ne faut jamais en chercher la source chez ses ennemis loyaux et simples ; car, si ceux-ci inventaient sur notre compte une pareille chose, étant nos ennemis, ils ne trouveraient pas créance. Mais ceux à qui nous avons été le plus utiles pendant un certain temps et qui, pour une raison quelconque, peuvent être secr
- « Il faut considérer que nous pensons à quantités de choses à la fois, mais nous ne prenons garde qu'aux pensées qui sont les plus distinguées : et la chose ne saurait aller autrement, car, si nous prenions garde à tout, il faudrait penser avec attention à une infinité de choses en même temps, que nous sentons toutes et qui font impression sur nos sens. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.