Propria laus sordet
Publié le 05/03/2022
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Propria laus sordet
Faire son propre éloge est sordide
Cette expression qui a la même signification que les proverbes du type
Qui se loues 'emboue (cf.
n.
1495, n'est pas antique, même si on lit une
phrase similaire chez l'Ambrosiaster (Commentaire sur 1 Corinthiens,
PL 17, 245a : Ut loci honor hominem facial gloriosum, non propria
laus, >) et chez Raban Maur (Pl 112, 106c ).
Notre fo1111ule est
répertoriée par Walther (22652), puis réutilisée par plusieurs auteurs
(cf.
une lettre de Johann Daniel Crafft à Leibniz du 9 janvier 1691 ;
Ludwig Feuerbach, Samtliche Werke, 1857, 77) et elle servit de titre à
une épigramme de Petrus Lindeberg de Rostock qui se moquait des
personnes qui s'enorgueillissaient de faire leur propre éloge, tumido
laudes buccinal ore suas.
La variante Laus in proprio ore sordescit est
attestée chez plusieurs auteurs de l'époque moderne (cf.
par exemple,
Antonio Braccino da Todi, Discorso secondo musicale ; Estienne Du
Tronchet.
en marge d'une de ses Lettres (22] et Giuseppe Setaioli, au
début des Historie de// 'antichissima città di Pisa en 1650)..
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