Plus malléable que la cire
Publié le 14/02/2022
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«
Kqpoû EÙfflaOTOTEpos
Plus malléable que la cire
Cette locution.
répertoriée par les parémiographes (Greg.
Cypr.
L., 2,
44: Greg.
Cypr.
M.
4, 2; Souda K 1537), désigne quelque chose qu'on
peut modeler à sa guise avec une grande facilité : chez Platon
(République, 9.
588d) il s'agit du logos (la même comparaison revient
chez Eusèbe, Praeparatio evange/ica, 12, 46, 3), chez le néo-platonicien Damascius, de la voix et des organes qui lui sont liés ( fr.
127),
chez Proclus, de l'air à travers lequel les dieux communiquent sans
avoir besoin d'organes corporels (Commentaire sur le Cratyle, 77).
d"un racontar.
chez Elien (Natura animalium, 17, 9) plus malléable que
la cire mais qui parvient toutefois à transfo111,er la réalité.
Cette comparaison est souvent utilisée par les auteurs latins, notamment par
lforace (Ars poetica, 163 : Cereus in vitium jlecti,.
»
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