O fortunatam natam me consule Romam !
Publié le 04/03/2022
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0 fortunatam natam me consule Romam/
Ob, heureuse Rome, née sous mon consulat !
Ce fragment du De consu/atu meo de Cicéron ( 17 Morel= Traglia) était
déjà considéré dans I'Antiquité comme un exemple d'orgueil et de
vaine gloire; l'auto-satisfaction qu'éprouvait Cicéron pour avoir
déjoué la conjuration de Catilina semblant à ses lecteurs extrêmement
excessive (cf.
Pseudo-Salluste, Invectiva in Ciceronem, 3, 5; Juvénal,
10, 120 sq.) et c'est pourquoi d'ailleurs l'expression devint célèbre.
Si
l'invectiva in Sallustium pseudo-cicéronienne défendait le bien-fondé
de cette assertion (qui voulait souligner l'importance de la découverte
de la conjuration de Catilina), ce n'était pas seulement le contenu de ce
vers qui était critiqué, mais, comme le démontre Quintilien (9, 4, 41 ;
11, 1, 24), sa fo111,~.
particulièrement malhabile en raison de l'allitération disgracieuse fortunatam natam.
Pour le destin semblable d'un
autre vers de Cicéron (Cedant arm&J togae), cf.
n.
1792..
»
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