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Nous sommes arrivés après la fête

Publié le 13/02/2022

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« KCITOffLV ÉOPTÎIS lÏICOllEII Nous sommes arrivés après la fête Ce proverbe est attesté dans le Gorgias de Platon (447a) et il est repris par Héliodore (Ethiopiques, 3, 1, 1) et par Grégoire de Nazianze (/n laudem Cypriani, PG 35, 1173); il est aussi répertorié - à la deuxième personne du singulier - par les parémiographes (Diogen.

5, 73 ; Greg.

Cypr.

3, 89: Greg.

Cypr.

M., 3, 89; Macar.

3, 98; Apost.

9, 44) et désigne une personne qui, à cause de sa négligence ou de sa paresse, a perdu quelque chose qui aurait pu lui être agréable - et c'est probablement à ce proverbe que faisait allusion un fragment du comique Amphis (39 K.-A.).

Quelques formules similaires sont aussi citées par Apostolius ( 14, 6 : nava0T)va(wv KaTOTTLV, >; il s•agissait des plus importantes tètes athéniennes) et par la Souda (K 1087 : KaTOTTLV ~KE Toû KaLpoû, ; on retrouve l'expression chez Grégoire de Nysse [Contra Eurnomium, l, l, 84]; Sozomène (6, 18, 6; 7, 20, 2] et Anne Comnène [Alexiade, 7, 5, l ]).

Citons quelques parallèles latins : Cena comessa ...

venimus, , que cite Varron (De re rustica, 1, 2, 11) et les fonnules plautiennes Ne sero veniam depugnato proe/io, > (Menaechmi, 989) et Sero post tempus venis, > ( Captivi, 870). Walther (21995a) cite la fù1111ule Postfestum venire; et cette image est restée vivante dans notre tradition proverbiale européenne : en italien, Arrivare a piatti lavati, en français Arriver après la bataille, en espagnol Despuès de vendimias, cuèvanos, en anglais After meat cornes mustard (qui possède un équivalent en allemand).. »

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