Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles, Valéry. Commentez.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
• Cette phrase est tirée de « La crise de l'esprit », un texte figurant dans les « Essais quasi politiques » publiés dans Variété (Tome I, page 988 des Œuvres en Pléiade).
« La crise de l'esprit » est constituée par deux « lettres » originellement parues en anglais dans une revue londonienne en 1919. La version française paraîtra la même année dans la Nouvelle Revue Française. La phrase citée est la première phrase de la première de ces deux lettres.
• « La crise de l'esprit » paraît au lendemain de la Première Guerre mondiale, guerre qui — outre le fait qu'elle occasionna plus de huit millions de morts — provoqua une profonde crise de la conscience européenne.
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- P. Valéry écrit : « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles; nous avions en¬tendu parler de mondes disparus tout entiers, d'em¬pires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins, descendus au fond Inexplorable des siècles, avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs dictionnaires, leurs classiques. leurs roman¬tiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques... Qu'en pensez-vous ?
- Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.
- « Chaque homme sait une quantité prodigieuse de choses qu'il ignore qu'il sait. Savoir tout ce que nous savons... Cette simple recherche épuise la philosophie. » (VALÉRY.). Commentez cette citation.
- « Il me semble que nous soyons parvenus à cette époque prédite par Descartes où les hommes em-ploieraient la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres et de tous les autres corps, en même façon que les métiers d'artisan et se rendraient ainsi, maitres de la nature. Mais, par un renversement étrange, cette domination collective se transforme en asservissement dès que l'on descend à l'échelle de l'individu et en un asservissement assez proche de celui que comporte la vi
- « Pourquoi nous haïr ? Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d'un même navire. Et s'il est bon que des civilisations s'opposent pour favoriser des synthèses nouvelles, il est mons¬trueux qu'elles s'entredévorent. » Commentez cette opinion de Saint-Exupéry.