Ne supra crepidam sutor iudicaret

« Ne supra crepidam sutor iudicaret Un cordonnier n'a pas à juger au-dessus de la sandale Selon Pline l'Ancien (35, 36, 85) et Valère Maxime (8, 12, étr.

3) il s·~~it ~e la réplique ~u peintre Apelle à un cordonnier qui, après avoir cnt1que la façon dont 11 avait peint une chaussure, s'était pc;1111is d'exprimer des réserves sur d'autres points de son œuvre - l'artiste refusant qu'un homme ignorant tout de la peinture puisse exprimer un jugement sur ~n de ses tableaux, même s'il l'autorisait à exprimer son jugement en matière de chaussures.

Ce proverbe est à rattacher au topos selon lequel chacun doit faire son métier et avoir une juste conscience de ses limites. D"aübcs auteurs font allusion à cette maxime (qu'on trouve également sous la fo1111e abrégée Ne sutor supra crepidam, cf.

Walther 16126a et ~r~sm~, Adagia, l, 6, 16), notamment Ammien Marcellin (28, 1, 5), qui ecnva1t, à propos d'un inquisiteur qui s'était montré particulièrement s~vère, qu'il avait dépassé la limite admise.

Dans la littérature grecque, citons quelques équivalents, notamment la réponse du cithariste St~tonicus au cordonnier Minnacus, rapportée par Athénée (8, 35 la) : M1nn~ccus éta~t en désaccord avec le musicien sur un problème de technique musicale, Stratonicus lui rappela qu'il était en train de se mêler de problèmes qui se situaient bien au-dessus du niveau des chevi Iles (àvwTEpov Toû act,upoû XÉyEL); les parémiographes commen- taient également une autre foi 1111.1le ( Macar.

5, 88 ; App.

Prov., 3, 90) µn6Èv ir~Èp T~ KaXciTTo6a (c'est-à-dire> ), toujours a propos de l'épisode qui mettait en scene Stratontcus et Minnaccus.

La variante Figulo tan'''"'.

in argillam ~uam ius est,. »