Merleau-Ponty, La phénoménologie de la perception, page 503. "Ma fatigue m'arrête parce que je ne l'aime pas, que j'ai autrement choisi ma manière d'être au monde, et que, par exemple, je ne cherche pas à être dans la nature, mais plutôt à me faire reconnaître par les autres.". Commentez cette citation.
Publié le 22/02/2012
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- Si la parole présupposait la pensée, si parler c'était d'abord se joindre à l'objet par une intention de connaissance ou par une représentation, on ne comprendrait pas pourquoi la pensée tend vers l'expression comme vers son achèvement … Pourquoi le sujet pensant lui même est dans une sorte d'ignorance de ses pensées tant qu'il ne les a pas formulées… comme le montre l'exemple de tant d'écrivains qui commencent un livre sans savoir au juste ce qu'ils y mettront. Merleau Ponty, La phéno
- Le passage du présent à un autre présent, je ne le pense pas, je n'en suis pas le spectateur, je l'effectue, je suis déjà au présent qui va venir comme mon geste est déjà à son but, je suis moi même le temps, un temps qui demeure" et ne "s'écoule" ni ne "change" comme Kant l'a dit dans quelques textes." Merleau Ponty, Phénoménologie de la perception, Gallimard. page 482. Commentez cette citation.
- Tout ce que je sais du monde, même par science, je le sais à partir d'une vue mienne ou d'une expérience du monde sans laquelle les symboles de la science ne voudraient rien dire. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Avant-Propos. Commentez cette citation.
- Le corps propre (existentiel) est dans le monde comme le coeur dans l'organisme: il maintient continuellement en vie le spectacle visible, il l'anime et le nourrit intérieurement, il forme avec lui un système. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, p.235. Commentez cette citation.
- Or, autrui serait devant moi un en-soi et cependant il existerait pour soi, il exigerait de moi pour être perçu une opération contradictoire, puisque je devrais à la fois le distinguer de moi-même, donc le situer dans le monde des objets; et le penser comme conscience, c'est à dire comme cette sorte d'être sans dehors et sans parties auquel je n'ai accès que parce qu'il est moi et parce que celui qui pense et celui qui est pensé se confondent en lui. Il n'y a donc pas de place pour aut