Lucrum sine damno alterius fieri non potest
Publié le 24/08/2022
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Lucrum sine damno a/terius jieri non potest
On ne peut faire de profit sans léser son prochain
Cette sentence de Publilius Syrus (L 6) devint célèbre dans la littérature
latine : citons quelques parallèles significatifs chez les auteurs clas
siques, notamment dans le De ira de Sénèque (2, 8, 2); chez Draconce
(laudatio Dei, 1, 613) et dans les Sermons de saint Augustin (8, 8).
Ses
reprises sont nombreuses chez les auteurs chrétiens médiévaux (cf.
par
exemple saint Augustin, Enarrationes in Psa/mos, 64, 9 ; Rathier de
Vérone, Praeloquia, PL 136, 273b et Abélard, Sermones, Pl 178,
590c ; cf.
aussi Weyman 75, 277 et Sutphen 178).
La formule figure
dans les Libri proverbiorum (Pseudo-Bède, PL 90, 1100d; Otloh de
Saint-Emmeran, PL 146, 317a), la relation existant entre le lucrum et
le damnum, incitant d'ailleurs les auteurs chrétiens à créer de nom
breuses variantes, de la banale Ubi lucrum ibi damnum du Défenseur
de Ligugé (Scintillae, 78, 8) aux formules de saint Ambroise....
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