L'étude a toujours été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. (MONTESQUIEU)
Publié le 15/05/2012
Extrait du document
Au lieu de nous récrier sur le manque de coeur et la sécheresse qu'elle pourrait sembler trahir, rendons-nous compte du sens exact des mots. Il ne s'agit pas ici des afflictions profondes et motivées, deuils, séparations qui déchirent, etc., non que l'étude ne soit alors d'aucun secours, mais évidemment...
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140 SUJETS G~N~RAUX ET PENS~EB
1.
Sens précis des mots.
Au lieu de nous récrier sur le manque de cœur et la séche· resse qu'elle pourrait sembler trahir, rendons-nous compte
du sens exact des mots.
Il ne s'agit pas ici des afflictions pro· fondes et motivées, deuils, séparations qui déchirent, etc.,
non que l'étude ne soit alors d'aucun secours, mais évidemment
une heure de lecture ne pourrait nous consoler...
mais des
chagrins, ennuis, lassitude, tristesses sans cause ...
tout ce qui
est le pain quotidien de la vie et qu'amènent soit notre propre
humeur, soit la monotonie ou l'inutilité des choses, la méchan ceté, l'ingratitude ou la sottise des hommes ....
C'est bien cela
que Montesquieu appelle les dégoûts de la Pie, et la lecture
qui nous console n'est pas la lecture des ouvrages frivoles,
romans ou poésies, mais l'étude, l'application de l'esprit à un
objet d'ordre intellectuel, philosophie, science, littérature.
Il.
Explication : L'étude en effet 1.
Distrait.
Rien de mauvais comme de se replier toujours sur soi, de
revenir sur ses tristesses, de ruminer ses chagrins.
L'étude nous
fait sortir de nous-mêmes.
Quand Pascal
avait une névralgie, il faisait un problème de mathématiques et ne pensait plus à sa
douleur ....
A plus forte raison quand il s'agit de tristesses ou
souffrances morales ....
(Exemples personnels ou historiques.)
2.
Soulage.
Non seulement l'étude nous fait oublier nos petites misères,
mais elle y substitue des satisfactions réelles
et positives ....
Le plaisir de la recherche et de la découverte (Michelet, Pascal) ....
Même comprise comme un simple délassement, la lecture est
un charme, elle nous fait converser avec les meilleurs hommes
des temps passés.
(Les moralistes, Montaigne, etc.)
3.
Élève,
à condition, évidemment, que nous choisissions,
car il est des lectures déprimantes ....
Nous trouvons dans les
livres de nobles exemples, de grandes pensées (Plutarque, Cor neille) ....
Pour produire ces heureux résultats, il ne faut pas
lire seulement en dilettante et en curieux, mais se fixer un but noble et désintéressé : dévouement à la science ou à ses
semblables (Augustin Thierry et Pasteur).
Parmi tous les
éléments du bonheur que nous avons à notre portée, la lecture et l'étude ne doivent pas être négligées..
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- Montesquieu a écrit: L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. Que pensez-vous de cet aveu ? Vous semble-t-il caractéristique de l'esprit de Montesquieu ? Ce genre de diversion vous paraît-il s'appliquer à toute sorte de chagrins et résulter de n'importe quelle lecture ?
- Expliquez et appréciez cette pensée de Montesquieu : L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté.
- l'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté. Mes Pensées, 4 Montesquieu, Charles de Secondat, baron de. Commentez cette citation.
- Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. MONTESQUIEU. Commentez cette citation.
- Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. Montesquieu, Charles de Secondat, baron de. Commentez cette citation.