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Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits

Publié le 14/09/2015

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« La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir, personnellement ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celles de leurs vertus et de leurs talents. »

« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » «La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

« «La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.

Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

» Quant à l'égalité, l'article 6 en affine la définition: «La loi est l'expression de la volonté générale.

Tous les citoyens ont droit de concourir, personnellement ou par leurs représentants, à sa formation.

Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle pu­ nisse.

Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et em­ plois publics, selon leur capacité, et sans autre distinc­ tion que celles de leurs vertus et de leurs talents.

» Derrière ces proclamations solennelles et générales, c'est le rejet de l'ordre ancien par les rédacteurs de la Constitution qu'il faut lire.

Si ceux-ci déclarent que les hommes sont à la fois libres et égaux, c'est bien sûr pour tourner définitivement la page sur une société d'Ancien Régime caractérisée par la distinction entre les ordres et où persistaient des pratiques telles que les arrestations arbitraires.

Une étape décisive de l'histoire de la France et même de l'humanité est ainsi franchie.

Il faut cependant se garder d'une vision trop idéalisée d'une déclaration qui est, à bien des égards, un texte d'une extrême ambiguïté.

Ce sont des définitions bien étroites de la liberté et de l'égalité que la déclaration de 1789 nous propose.

La liberté y est limitée par les contraintes que définissent le droit d'autrui, la loi et l'ordre public.

Quant à l'égalité, elle n'est qu'une éga­ lité de droit devant la loi.

II n'est à aucun moment question d'une quelconque égalité sociale.

Bien au contraire, l'article 1er, comme pour tempérer immédia­ tement son audace, s'empresse d'évoquer les «dis-. »

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