Le tourisme de masse a aujourd’hui malheureusement remplacé le tourisme de classe.
Publié le 06/08/2023
Extrait du document
«
Le décor de l’acte 3 est représenté par une salle du château appelée la salle du trône,
et qui ser de salle d’audience.
Donc, on a quitté un lieu intime et personnel représenté par la chambre de la
Comtesse, Rosine, pour entrer dans un lieu public.
Ce lieu est un lieu de mise en
scène du pouvoir, ce qui annonce déjà la dimension satirique de cet acte.
Acte 3 sc 15
La satire sociale de la médecine et de la justice.
La médecine sera représenté par Bartholo, personnage borné.
Il prend ses exemples
dans le domaine de la médecine:
“Vous vous ferez saigner”, “il prendra deux grains de rhubarbe où vous mêlerez un
peu de tamarin”
Ce sont deux traitements les plus courants à l’époque.
Même s’il est connu maintenant
d’avoir aucun effet curatif.
A travers Bartholo, B critique l’incompétence de la
médecine.
Brid’Oison est un personnage ridicule par son bégaiement.
Ce handicap traduit la
lenteur de son esprit et plus largement la lenteur de la justice.
Don Gusman est un
rapprochement avec un certain Goezman qui avait envoyé Beaumarchais en prison.
C’est une façon ici pour Beaumarchais de régler ses comptes.
Tourner en dérision.
Marceline fait allusion à la corruption et Double-Main la dénonce.
La justice a un caractère théâtral.
Les juges sont en mouvement et l’huissier hurle.
Les avocats sont incapables.
Et le destin des personnages repose sur des futilités
grammaticales.
Le verdict, lui, est un compromis entre l’autorité polit et juridique.
Le Comte
possédant ces deux pouvoirs d’où les risques d’abus.
Le Comte, bien sûr, sert ses
intérêts.
Ici Beaumarchais revendique la séparation des pouvoirs.
Comique de gestes: mouvements des juges et les cris de l’huissier.
Comique de situation: figaro croit gagner mais il perd.
Comique de caractère: le juge Brid’Oison, la pédantisme de Bartholo et l’hypocrisie de
Double-main.
L’humour de Figaro, avec le mot gouverner.
La scène 16
Une défense qui vire à l’attaque
Marceline se défend en accusant dans discours compact et vif.
1.
La responsabilité des hommes
2.
La condition sociale difficile de bien des femmes
3.
La condition juridique des femmes, la gestion des biens confiée aux hommes.
4.
Leur manque d’éducation
5.
L’hypocrisie des hommes: ils sont juges de leur victime
Finalement tout cela discrédite le jugement des hommes.
La réaction des hommes
Ils appuient les dires de Marceline “ ils font broder jusqu’aux soldats”
Ils la laissent parler, ils s’exclament, se répètent entre eux.
Les hommes l’écoutent.
Elle domine sur le plan de la parole.
Un retour au calme.
Alors qu’au début, il y avait l’indignation, le dernier dialogue de Marceline s’adoucît.
Corrigé
1.D’ailleurs, au début de cet extrait,elle dira à la Comtesse que “le rendez-vous ne
tiendra pas” par égard à son amour pour Figaro.
Toutefois, elle est tiraillée à cause de
sa loyauté et son estime pour la Comtesse, et ceci, on le voit très bien lorsque
Suzanne lui dit:
“ Vous ne savez pas, Madame, le mal que vous faites à Suzanne!”
La Comtesse sera, quant à elle, étonnée par ce début de scène.
Les interjections
“Ah!”, “Eh bien!” traduisent ce sentiment.
Mais c’est aussi la déception qu’elle
ressentira quand elle accuse Suzanne de la tromper.
( ligne 7).
L’étonnement,
Suzanne la ressent elle aussi, tout comme nous les lecteurs, lorsque le ruban entaché
du sang du jeune Chérubin tombe des mains de la Comtesse.
Elle fera d’ailleurs vent
de ses impressions à la Comtesse.
Mais certaines interrogations et exclamations telles que “Au nom du ciel, espoir de
tous!” Traduisent aussi cette inquiétude que ressentent les deux femmes par rapport
au stratagème et tout au long de leur dialogue, cela se ressentira.
2.
La C doute d’abord de la sincérité de Suzanne, comme le témoigne cette remarque
“Qu’enfin, d’accord avec le Comte…confié ses projets”.
Suzanne, après avoir
argumenté de sa bonne....
»
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