« Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. » Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social
Publié le 22/02/2012
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Souvent le pouvoir se conquiert par la force, du nombre ou des armes, mais il ne saurait compter sur elle pour régner. En effet, remarque Rousseau, la domination engendre son propre renversement : en imposant la logique des rapports de force, elle est nécessairement exposée à rencontrer, puis à être remplacée, par plus fort qu'elle. Comment, dès lors, fonder durablement un pouvoir ?
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- Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. Du contrat social (1762) Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.
- Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. [ Du contrat social (1762) ] Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.
- "Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir." Rousseau, Du Contrat Social. Commentez cette citation.
- LE DROIT ET L'OBÉISSANCE "Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir." Rousseau, Du Contrat Social I, 1768. Commentez cette citation.
- Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissance en devoir. […] La force est une puissance physique; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir? " > Jean-Jacques Rousseau. Commentez cette citation.