Le doute n'est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus. Propos sur l'éducation Alain, Emile-Auguste Chartier, dit. Commentez cette citation.

« Qu'est ce que le doute? Comment trouver réponse à tout? Voila bien des siècleset des siècles que les Hommes ont cherché à répondre à cette question, qui du moinsnous laisse quelque peu perplexe.Aujourd'hui, le constat est toujours le même, ils ont cherché réplique à tout, ils ontconquis la lune, notre système solaire, mais les voila que cela ne leur suffit plus etqu'aujourd'hui ils souhaitent percer les secrets de l'univers tout entier; trouver les clés du« Pourquoi le monde est-il monde? » ou encore de « Pourquoi l'Homme est-il Homme? ».Ce besoin incessant, presque pervers de trouver réponse à tout, l'Homme l'incarne bien!Ainsi, pour Alain, philosophe du XXe siècle, « Le doute n'est pas au-dessous du savoirmais au-dessus ».

Cela signifie donc que le savoir ne nous apporte que peu de réponsesà nos interrogations, et qu'il ne nous y embrouille plus.

De plus -le déclare t-il - lesconnaissances que l'on acquiesce nous amène à plus d'interrogations qu'à d'explications,où l'on remet sans cesse en doute, ce qui était dès lors pris pour acquis.Cela est-il acceptable? L'on peut bien effectivement se le demander, car la vertupremière du savoir, n'est-il pas d'apporter solutions à nos incertitudes?En effet, l'on ne peut affirmer le contraire, puisque le but premier de la transmissiondu savoir et de la science est bel et bien d'illuminer les aspects troubles, embrumés quel'on retrouvent dans notre vie de tous les jours, et au-delà.Ainsi, depuis l'époque préhistorique déjà, le savoir se transmettait de génération engénération, par exemple, la fabrication d' un objet en silex, c'est d'ailleurs par unphénomène similaire que les divers langages ont envahi la planète bleue, grâcenotamment à cette propagation du savoir.

Aujourd'hui, ce même phénomène est toujoursprésent, on le retrouve dans le système scolaire primaire notamment, son but premierétant d'apporter réponse aux écoliers sur leur divers questions et doutes par le savoiracquis des maîtres.La vertu du respect – transmise par ses parent - et l'indifférence régnant à cet âge-là, empêchera l'écolier de douter, car jamais il n'oseras'interroger sur le fondement deconnaissances acquis par son enseignant, il apprendra et trouvera réponse à cesquestions; il sera épanoui.Cependant, quand l'on ne peut croire que ce que l'on nous impose, et que l'on n'aplus le loisir de remettre en questions les fondements de ce qui est avancé par quiconqueou par un système imposé; il n'y a pas de place pour le doute – plus encore quand la peurs'en mêle.En effet, il n'y a pas si longtemps de ça, la religion primait, et exerçait un pouvoirincommensurable sur la science et le savoir.

Dès lors le doute n'avait plus le droit d'existerau sein de la société, du peuple puisque ces investigateurs détenaient la Vérité absolue etcondamnait tout les autres « hérétiques ».

Malgré cette peur quelques courageux ont osébraver ces enseignements édictés par la Sorbonne, l'Inquisition ; ils ont finis pour laplupart sur le bûcher, ou devait abjuré pour les plus chanceux d'entre-eux.

Dès lors il n'yavait plus de place pour les Galillés , et autres « conteurs de bonnes paroles », car la peurprends le dessus et impose tout son poids sur la société, qui n'a même plus le loisir deremettre en question certains fondements.

Ainsi comme le disait François Hertel « Lavolonté de ne pas douter, empêche le doute.

».Si dans une société 'il n'y a plus de place pour le savoir, le doute disparaît, puisquela peur prédomine.

De ce fait l'on peut se rejoindre à la première partie de la citationd'Alain « Le doute n'est pas au-dessous du savoir, ...

», car il n'y a plus de savoir, maisseulement une et unique Vérité.Troisièmement, lorsque l'on a la possibilité d'acquérir le savoir, mais que l'on se lerefuse, pour de multiples raisons, le doute restera alors fondé au fin fond de soi, mais l'onne pourra pas y répondre..Par exemple dans quelque société ouverte quelle qu'elle soit, l'on retrouve cephénomène de « moutons », de se « fonder dans la masse ».

L'homme fonctionne de lasorte, il souhaite s'intégrer dans la société, et ne se sent pas à l'aise de rester en retrait.L'on a alors accès à ce savoir, mais le poids de la société va à l'encontre de celui-ci, l'onest libre de choisir.

Si l'on suit ce poids de la société, « du faire comme tout le monde »,l'on ne trouvera pas dès lors réponse aux multiples questions, que l'on se posent, maisl'on se fondera à la masse sans chercher deréponses aux troublantes questions, que l'onse pose.Ainsi, dira-t-on que tout cela dépend, de son intérêt, de sa personnalité, s'il est plusimportant pour soi de trouver réponses au multiples questions engendrées par le doute, ousi l' on accepte le doute tel qui l'est, sans chercher à comprendre.Et lorsque l'on suit ce savoir, mais qu'il nous cesse de nous taquiner, qu'il nousapporte une réponse à un élément, mais qui nous rempli notre tête d'autres.

Dès lors, l'onsuit la citation de Alain, « Le doute n'est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus ».En effet combien de scientifiques l'affirment, dès que l'on trouve réponse à unélément d'autres aspect troublants apparaissent, qui nous force à chercher toujourschercher, pour traîner dans le doute, toute sa vie, depuis l'éternité.

Cela on doit l'accepterdu faite que nous ne somme que minime vis-à-vis de la voute céleste, et que pour lemoment l'Homme n'a pas réponse à tout.

Ce qui fait que l'on pourrait en tirait la citationsuivante d'un certain Aristote : « L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ».Donc le savoir peut répondre à certaines questions, mais il ne pourras jamaisrépondre à tout, il est là pour nous situer dans une époque et un lieu donné, mais il necessera jamais de nous interroger sur notre future.Comme le dit si bien notre cher philosophe dans la deuxième partie de la citation« le doute est au-dessus du savoir », car oui il n'est pas la clé à toutes nos questions, ilrestera toujours de nombreux point flous, qui resteront sans réponse.

Mais cela dépends,du système politique en place, de la culture, et de la société ; de leurs choix, si le savoirleur apporte plus de réponses au doute, que les doutes au doute – comme l'affirmaitFrancis Bacon « Si on comm ence avec des certitudes, on finit avec des doutes.

Si oncommence avec des doutes on finit avec des certitudes.

»- alors chacun y trouvera saplace.

Mais qui a dit que douter était une faiblesse?. »