Le bronze est le miroir du visage et le vin celui de l’âme

« KciTOffTpGV El8ous XCIAicOS ÈOT', OLVOS 8È IIOÛ Le bronze est le miroir du visage et le vin celui de l'âme Il s'agit d'un fragment d'Eschyle (393 R.), dont l'authenticité a soulevé de nombreuses objections (notamment celle de Kaibel), et qui devint célèbre dans I'Antiquité, comme le démontrent sa reprise dans la tradition parémiographique (Arsen.

9, 59c) et gnomologique (Stobée, 3, 18, 2 W.-H.) et surtout sa citation en tant qu'énoncé gnomique par Athénée ( 10, 4271), qui rapporte une anecdote selon laquelle Pythagore aurait conseillé à Périandre de ne p~ boire, pour ne pas révéler ses secrets les plus intimes : cf.

A.

Peretti (Teognide ne/la tradizione gnomologica, Pise, 1953, 139 sq., 190 sq.

; mais le chercheur pensait, à la suite de Kaibel, que cette expression faisait déjà partie du recueil de Théophraste intitulé TTepi µÉ8T)s,. »