la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée

« d'une volonté de tromper, notamment chez les manipulateurs. Cependant, il arrive que certains personnages ne comprennent pas les paroles et la pensée sous-entendue derrière les propos.

C'est le cas d'Arlequin (1,8) : « Comment, Madame, vous me donnez à lui ! Est-ce que je ne serai plus à moi ? Ma personne ne m'appartiendra donc plus ? »   b) La parole n'exprime pas une pensée mais un jeu    Ainsi, Marivaux présente en Dubois un virtuose de la parole qui ne pense absolument pas ce qu'il dit lorsqu'il feint la bêtise ou la sincérité. Il joue avec les mots, élabore des stratégies pour triompher. « Extrait (I,17) »    Chez Verlaine, la parole peut parfois prendre l'aspect d'un jeu de référence littéraire : « C'est le chien de Jean de Nivelle », où Verlaine reprend l'héritage de chansons et de contes oubliés. Ou l'aspect d'un jeu sur les sons : « Bruxelle, Chevaux de bois », où le poème décrit un manège, en créant un effet de vertige et de rapidité grâce aux répétitions et aux refrains. Ainsi, la parole n'exprime pas la pensée, mais plutôt l'instrument d'un poème musical.   II) La parole permet à l'homme d'exprimer sa pensée a) La pensée ne s'exprime que par la langue S'il est vrai que la parole peut parfois trahir la pensée par maladresse,  voire de la déguiser sciemment, il n'en reste pas moins que qu'il n'y a pas d'expression de la pensée sans langage. La parole doit donc être considérée comme un outil de transmission de la pensée. b) La parole permet parfois de révéler des arrière-pensées Si la parole peut parfois cacher la pensée, elle peut également révéler les arrières pensées des personnages, les non-dits.    Chez Marivaux, on trouve à de nombreuses reprises des échanges vifs et brillants, pleins d'esprit, entre les. »